Marcher avec le Christ – Pasteur David Jang

Dans ce texte, nous allons nous concentrer sur la scène de la prière de Jésus à Gethsémané, relatée dans l’Évangile selon Marc au chapitre 14, versets 32 à 42, tout en approfondissant le sens de « marcher avec le Christ », thème que le pasteur David Jang a souvent souligné. Nous nous pencherons sur la souffrance de Jésus, la réaction des disciples et la prière solitaire qui révèle l’essence même de la foi, afin de discerner le message qui nous est adressé aujourd’hui et d’examiner l’enseignement principal que le pasteur David Jang souhaite transmettre. Le propos s’enchaînera sans divisions en sous-thèmes, suivant un seul fil conducteur : comment la scène de Jésus priant dans les larmes et la détresse au jardin de Gethsémané se relie-t-elle à la vie de chacun d’entre nous, et en quoi cette expérience nous éclaire-t-elle sur le chemin du disciple qui marche avec le Christ ?

Pour commencer, dans Marc 14, nous voyons que Jésus est à l’aube de la mort sur la croix. Après avoir célébré le repas de la Pâque avec ses disciples, il se rend au jardin de Gethsémané, au pied du mont des Oliviers, où il prie avec une intensité telle que sa sueur devient comme des gouttes de sang. Le « mont des Oliviers » évoque généralement une forêt d’oliviers, et « Gethsémané » signifie « pressoir à huile », c’est-à-dire un lieu où l’on pressait les olives pour en extraire l’huile. Le pasteur David Jang souligne ici la double portée symbolique de l’huile d’olive : elle est associée à la paix et à la pérennité, mais aussi à la tradition d’onction des rois, telle qu’on la retrouve dans la Bible. En hébreu, « Mashia’h » (Messie) et en grec, « Christos » (Christ) signifient tous deux « l’oint ». Ainsi, bien que Jésus se tienne à Gethsémané en tant que Christ, c’est-à-dire Roi oint, l’image que voient les disciples n’est pas celle d’un couronnement royal, mais bien celle de Jésus suant des gouttes de sang alors qu’il se prépare à la souffrance de la croix. Cette opposition entre la fonction royale de Jésus et la prière d’une douleur extrême forme un contraste d’une intensité unique dans l’ensemble de l’Écriture.

La prière de Jésus à Gethsémané, communément rapportée dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, ne figure pas dans l’Évangile de Jean. Le pasteur David Jang explique que Jean, dès son chapitre 13, éclaire déjà la manière dont Jésus a pleinement accepté de porter la croix, ce qui l’aurait amené à ne pas relater en détail l’épisode de la prière de Gethsémané. En Jean 13, Jésus annonce lors de la Cène avec ses disciples qu’il est désormais « glorifié » et prononce un discours d’adieu d’ordre eschatologique. Autrement dit, avant même que ne commencent ses souffrances, Jésus a déjà proclamé que la voie de la croix constitue sa « gloire », faisant de ce choix un acte décidé. Le pasteur David Jang interprète ce fait ainsi : « Dès avant le Calvaire, le Seigneur avait opté pour la voie du Christ. Jean, désireux de souligner la majesté royale d’un Jésus pleinement réceptif à la volonté du Père, pourrait avoir choisi d’omettre la prière de Gethsémané. »

Néanmoins, les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) nous dévoilent la profondeur de l’angoisse humaine et des pleurs de Jésus. Dans Marc 14, 33-34, il est écrit que Jésus « commença à éprouver de la frayeur et des angoisses » et qu’il déclara : « Mon âme est triste à en mourir. » L’Épître aux Hébreux (5, 7) ajoute : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort. » Voilà qui illustre de façon vivante l’humanité de Jésus : il est semblable à nous. En même temps, il manifeste un acte de foi suprême en s’adressant à Dieu comme à son « Abba, Père », et en demeurant obéissant jusqu’au bout. Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a prié avec une ardeur telle que sa sueur en est devenue comme du sang. Cela montre sans détour combien la voie de la croix est terrible et ne peut être envisagée sans une terreur et une souffrance profondément humaines. » Pourtant, Jésus s’écrie : « Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », démontrant ainsi une soumission parfaite à la volonté divine.

À ce stade, nous devons retenir, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, que Jésus aurait effectivement pu « éviter » le chemin de la croix. Dans les récits de Matthieu 26 ou Marc 14, on retrouve la demande de Jésus : « Que cette coupe s’éloigne de moi. » D’un côté, Jésus, Fils de Dieu mais aussi pleinement homme, exprime la terreur et la souffrance extrêmes qu’entraîne la perspective de la mort. Et dans le même élan, il poursuit sa prière par : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » Pour le pasteur David Jang, « lorsque nous affirmons vouloir suivre la volonté de Dieu dans notre vie de foi, il nous arrive souvent d’éprouver faiblesse et tentation de fuir. Jésus lui-même a traversé ce moment, mais il a persévéré dans la volonté du Père jusqu’au bout, nous montrant ainsi l’exemple. » Voilà un défi incontournable pour tous ceux qui veulent marcher avec le Christ, mais aussi un message de consolation et d’espérance.

Pendant ce temps, les disciples s’endorment. Pierre, notamment, avait affirmé pendant le repas : « Je ne te renierai en aucun cas ; je suis prêt à mourir avec toi. » Jésus lui avait rétorqué : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Or, au jardin de Gethsémané, alors que Jésus les invite à prier avec lui, Pierre et les autres disciples s’endorment, incapables de tenir ne serait-ce qu’une heure en prière. Jésus leur lance : « Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ? Veillez et priez afin de ne pas entrer en tentation. » Le pasteur David Jang, à ce sujet, remarque : « C’est le moment le plus décisif pour le Seigneur, un combat spirituel de toute une vie, mais les disciples, inconscients de la gravité de la situation, sombrent dans le sommeil comme s’ils faisaient une simple promenade nocturne. C’est hélas une image de nous-mêmes : bien souvent, alors que Dieu agit dans l’histoire et que tout est d’une grande solennité, nous ne percevons rien et nous nous couchons. »

Au moment de l’arrestation de Jésus, les disciples fuient précipitamment. Dans Marc 14, 51-52, un jeune homme qui le suivait, vêtu seulement d’un drap, est saisi ; il s’échappe en laissant le drap et s’enfuit nu. Selon la tradition, ce « jeune homme » serait l’évangéliste Marc lui-même. Le pasteur David Jang explique : « On suppose souvent que le dernier repas pascal s’était tenu dans la maison de Marc et qu’après le départ de Jésus et des disciples vers le mont des Oliviers, Marc, réveillé en sursaut, aurait voulu se ruer à leur suite. Mais par peur, il a fini par s’enfuir nu, abandonnant son drap. » Marc n’a pas dissimulé cette scène honteuse dans son Évangile ; au contraire, il la dévoile sans ambages, soulignant à quel point la faiblesse humaine peut se manifester, tout en témoignant que cette faiblesse peut être restaurée par l’amour de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cela de « confession de foi sincère » et ajoute : « Marc reconnaît publiquement ses propres faiblesses et célèbre la grâce du Seigneur qui l’a transformé. Nous aussi, plutôt que de masquer nos faiblesses, devons les reconnaître, afin de laisser la puissance de Dieu se déployer. »

Ainsi, Gethsémané, lieu où Jésus, Roi oint, aurait dû être intronisé, est devenu un lieu de douleur et de détresse, où il sue sang et eau. Cet événement montre qu’avant que le titre de « Christ » ne soit pleinement assumé – c’est-à-dire avant que Jésus ne soit officiellement reconnu et confessé comme « l’oint de Dieu » –, la croix et la résurrection étaient inévitables. Les disciples n’étaient pas prêts à le reconnaître comme Roi, ni à marcher résolument à ses côtés sur ce chemin. De là, la solitude qui entoure Jésus, solitude qui atteint son paroxysme dans la sueur de sang de Gethsémané et sur le Calvaire. Le pasteur David Jang précise : « Les disciples, même après avoir reçu le pain et le vin et entonné un hymne pendant la Pâque, étaient complètement ignorants de la souffrance imminente. Au moment où le sang de l’agneau pascal coulait dans le torrent du Cédron, ils ne saisissaient pas la portée du sacrifice du Seigneur. Jésus a traversé seul ces eaux rougies pour pénétrer dans Gethsémané, où il a prié avec larmes et sang. »

Dans cette scène, Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Abba, Père ». Ce terme combine l’araméen « Abba » (Papa) et le grec « Patêr » (Père), exprimant l’intimité et la confiance absolue qui unissent Jésus au Père. Durant son ministère en Galilée, Jésus parlait déjà de « votre Père qui est aux cieux », mais dans cette vallée de souffrance, sa prière prend la forme encore plus intime et pressante de « Papa, Père ! ». Le pasteur David Jang souligne : « Dans le parcours de la foi, la plus grande tentation survient quand nous mettons en doute l’amour de Dieu à notre égard. Même Jésus, dans sa souffrance extrême, a crié “Abba, Père”, nous laissant l’exemple que, dans la crainte la plus profonde, nous devons placer notre confiance entière en Dieu. » Même face au pouvoir le plus écrasant de la mort, nous ne renonçons pas à croire en la bonté de Dieu ; nous confessons : « Père, tout t’est possible. »

Autre élément notable : la prière de Jésus ne vise pas à « obtenir » un avantage, mais à « engendrer » l’obéissance. Jésus demande que « cette coupe s’éloigne » si possible, mais conclut finalement avec : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » À ce propos, le pasteur David Jang déclare : « Nous voulons souvent, par la prière, “faire changer” la volonté de Dieu. Mais la prière que Jésus nous enseigne, c’est celle qui nous “change” pour adhérer à la volonté de Dieu. C’est là toute l’essence de la prière de Gethsémané : au-delà de notre volonté et de nos émotions, nous soumettre jusqu’au bout au Père. » Ainsi, la prière de Gethsémané demeure le modèle intemporel pour tous les chrétiens, offrant la force de suivre le Seigneur dans n’importe quelle situation.

Pourtant, des disciples encore fragiles n’ont pu se joindre à Jésus dans cette prière. Pierre s’est endormi, Jacques et Jean n’ont pas saisi la gravité de l’heure. Alors que Jésus leur dit : « Vous n’avez pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible », ils demeurent sans réaction. Le pasteur David Jang voit dans ces hommes l’image de « l’Église dans sa dimension humaine » : « Même des croyants au discours assuré peuvent, quand la crise survient, s’endormir ou s’enfuir. C’était vrai à l’époque de Jésus, et c’est pareil de nos jours. D’où la nécessité de méditer la prière de Gethsémané, de percevoir notre vraie condition, et plutôt que de nous enorgueillir comme Pierre, de nous agenouiller comme Jésus, abandonnant tout dans les mains du Père. »

Après cette troisième prière, Jésus s’exclame : « Dormez maintenant et reposez-vous ! C’est fait, l’heure est venue ! » puis il accueille volontiers son destin de croix. Quand les soldats arrivent, les disciples se dispersent. Le pasteur David Jang commente : « Même avec de bonnes résolutions et une détermination ardente, sans la prière dans l’Esprit, nous tombons aisément. Pierre, qui criait qu’il ne renierait jamais le Seigneur, finit par le renier de la façon la plus humiliante. Mais Jésus, sachant d’avance sa chute, a continué de l’aimer et de le relever. » C’est là un message d’espérance : malgré nos fautes et nos moments de honte, le Seigneur nous offre la grâce de revenir à lui.

La prière de Gethsémané amène donc Jésus à assumer, en obéissance à la volonté du Père, la « coupe de la mort » impossible à surmonter humainement. Et c’est au Calvaire, sur la croix, que cette obéissance se concrétise. Le pasteur David Jang insiste : « La croix de Jésus ne sert à rien pour qui se contente de la contempler de loin en spectateur. Nous sommes appelés à cheminer avec lui sur cette voie. Tel est le sens de “marcher avec le Christ” et la porte d’accès à la vie éternelle en lui. » Nous sommes appelés à suivre le chemin d’obéissance qu’il a ouvert à Gethsémané. Même si ce chemin paraît tragique et solitaire, la gloire de la résurrection en est l’aboutissement promis.

Par ailleurs, s’agissant de l’omission de la prière de Gethsémané dans l’Évangile de Jean, le pasteur David Jang rappelle : « L’accent de Jean est mis sur le fait que Jésus considère déjà la croix comme une gloire, dès le chapitre 13. Son intention éditoriale pourrait avoir été de souligner la majesté de Jésus Roi, plutôt que son angoisse humaine. » De son côté, l’Évangile de Jean met en relief, au chapitre 17, la grande prière sacerdotale où Jésus intercède pour le monde et pour ses disciples, ce qui fait ressortir son autorité royale. Les synoptiques, eux, mettent l’accent sur la souffrance humaine de Jésus et la manière dont il l’a surmontée dans la prière. Ces deux approches ne se contredisent pas ; elles se complètent, nous révélant plus largement Jésus vrai Dieu et vrai homme.

Le pasteur David Jang commente : « Nous aussi, dans notre parcours spirituel, vivons parfois des “Gethsémané”. Devant la violence de ce monde, représentée par la couleur rouge sang qui peut nous faire peur, nous nous sentons seuls ou incompris. Pourtant, Jésus y est passé avant nous, nous laissant pour modèle cette prière “non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux”. Quand nous faisons de cette prière la nôtre, alors même dans la solitude, le chemin avec le Christ ne conduit pas à l’abandon : il nous mène à la joie de Pâques. » Ainsi, Gethsémané et le Calvaire incarnent à la fois le drame le plus sombre et la manifestation la plus éclatante de la puissance et de l’amour de Dieu.

Cette scène de Gethsémané ne nous renvoie pas seulement à la situation des disciples, mais à celle de tout chrétien d’aujourd’hui. Si nous avions été là, aurions-nous agi différemment ? Peut-être serions-nous, comme Marc, sortis en hâte avec pour seul vêtement un drap, finissant par nous enfuir. Le pasteur David Jang pointe la limite évidente des résolutions humaines : « Pierre avait beau dire qu’il était prêt à affronter n’importe quelle difficulté, s’il ne reste pas éveillé en prière devant Dieu, il suffit d’une petite épreuve pour le faire chuter. La foi ne se fortifie que lorsque nous nous abandonnons totalement à Dieu dans la prière. » Plus que le zèle apparent, c’est l’humilité intérieure et la foi qui importent.

La fin du chapitre 14 de Marc décrit l’arrestation de Jésus et son interrogatoire devant le grand prêtre, tandis que Pierre, conforme à la prophétie de Jésus, le renie trois fois. Au chant du coq, il se souvient de la parole du Seigneur et se met à pleurer amèrement. Le pasteur David Jang relève ici l’ampleur de la misère humaine et des larmes : « Nous sommes susceptibles de chuter et d’échouer. Mais ce n’est pas la fin. Après sa résurrection, Jésus est allé vers Pierre, lui confiant à nouveau la mission de paître ses brebis. Ainsi, la prière de Gethsémané, qui débouche sur la croix, montre l’immensité de l’amour de Jésus pour des pécheurs incapables de le suivre. »

De fait, le pasteur David Jang signale que « marcher avec le Christ » n’est pas un chemin facile ; c’est un chemin parfois solitaire, douloureux et semé de larmes. Mais il est aussi vrai que Jésus a précédé chacun de nos pas et a tout porté, y compris les échecs de ses disciples. Ainsi, si nous chutons, il nous relève. La prière de Gethsémané devient alors « un autoportrait de la souffrance qui nous guide vers l’espérance de la résurrection ». Oui, un chrétien peut traverser des situations qui ressemblent à l’obscurité et à la tristesse de Gethsémané, mais en priant, dans la soumission à la volonté du Père, nous accédons nous aussi à l’aube de Pâques.

Pour résumer : pour vaincre la « coupe de la mort » que nul ne saurait affronter par ses seules forces, Jésus obéit au Père par la prière à Gethsémané, et cette obéissance trouve son aboutissement sur la croix du Calvaire. Le pasteur David Jang déclare : « Si nous restons simples spectateurs, la croix ne produit rien pour nous. Il nous faut y prendre part aux côtés du Seigneur. C’est ce que signifie marcher avec le Christ : entrer dans la vie éternelle qu’il nous offre. La route de l’obéissance inaugurée à Gethsémané, nous devons la suivre dans la foi. Même si elle semble solitaire et tragique, la gloire de la résurrection nous est promise. »

D’autre part, le pasteur David Jang revient sur l’idée que Jean ne relate pas la prière de Gethsémané pour souligner la « gloire » de la croix dès le chapitre 13 de son Évangile. Ainsi, Jean 17 met en avant la prière royale où Jésus intercède pour le monde et pour les siens. Les Évangiles synoptiques, eux, exposent la souffrance humaine de Jésus, montrant comment il la surmonte grâce à la prière. Ces visions se complètent pour approfondir notre compréhension du Jésus Fils de Dieu et Fils de l’homme.

Le pasteur David Jang souligne ensuite : « Il est fréquent qu’au cours de notre pèlerinage spirituel, nous soyons confrontés à un “Gethsémané”. Nous voyons, telles ces eaux rouges du Cédron, les indices sanglants d’un monde violent, et nous tremblons, parfois seuls et effrayés. Or, Jésus nous a précédés sur ce chemin. Il nous a laissé cet exemple : “Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux.” Si nous adoptons cette prière, alors même isolés et dans la souffrance, nous pouvons avancer avec le Seigneur vers la joie de la résurrection. » Dès lors, Gethsémané et le Calvaire, malgré l’horreur qu’ils manifestent, sont aussi les lieux où la puissance et l’amour de Dieu se révèlent de la manière la plus manifeste.

De plus, l’événement de Gethsémané nous sert de « miroir spirituel ». Aurions-nous été meilleurs que les disciples ? Nous aurions probablement, comme Marc, suivi Jésus en vitesse, un drap pour seul habit, avant de prendre la fuite. Le pasteur David Jang commente l’extrême fragilité des serments et larmes humains : « Même si nous clamons haut et fort, comme Pierre, que rien ne nous fera abandonner le Seigneur, si nous ne restons pas en prière devant Dieu, la moindre secousse nous fera vaciller. La foi ne se fortifie que dans la dépendance absolue envers Dieu, nourrie par la prière. » En somme, il ne s’agit pas de forcer une apparence de piété, mais de cultiver une humilité et une confiance radicales.

Le texte de Marc 14 montre ensuite Jésus amené devant les grands prêtres, tandis que Pierre le renie par trois fois avant que le coq chante, conformément à la prophétie. À l’instant même où le coq se fait entendre, Pierre se souvient de la parole de Jésus et pleure amèrement. Le pasteur David Jang note que ces larmes traduisent la détresse humaine, mais souligne aussi que ce n’est pas la fin de l’histoire : « Jésus, ressuscité, ne rejette pas Pierre, il va le chercher pour lui confier de nouveau la mission de prendre soin de ses brebis. Voilà qui illustre la grandeur de l’amour de Jésus, déjà visible dans sa décision de prendre la croix, et sa fidélité à relever des pécheurs démunis. »

Pour le pasteur David Jang, on comprend donc que « marcher avec le Christ », loin d’être facile, peut ressembler à un parcours de solitude, de détresse et de larmes. Toutefois, Jésus l’a parcouru avant nous, et il a pris sur lui l’échec de ses disciples. Ainsi, nous pouvons tomber, mais il nous donne la grâce de nous relever. La prière de Gethsémané est donc « le portrait d’une épreuve dont la finalité est la résurrection ». Le chrétien doit s’attendre à traverser, lui aussi, des situations de nuit noire et de combat solitaire. Pourtant, à travers la prière et l’abandon à la volonté du Père, nous accédons à la lumière de la résurrection.

La prière de Jésus à Gethsémané nous exhorte à nous rappeler les paroles de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a cheminé seul. Les disciples se sont endormis ; l’un s’est enfui ; un autre l’a trahi. Ce chemin de la croix n’a jamais été facile. Toutefois, Jésus ne recula pas d’un pas et, au bout de la route, il y eut la victoire de la résurrection. » Ce message demeure inchangé pour tous les disciples, hier comme aujourd’hui, et nous invite à entendre la voix de Jésus qui nous dit : « Venez avec moi. »

En conclusion, le pasteur David Jang relève quelques points clés que nous enseigne la prière de Gethsémané. Premièrement, Jésus a connu la peur et la souffrance humaines, et nous ne sommes pas épargnés de telles épreuves. Deuxièmement, même au cœur de la douleur, Jésus s’est écrié « Abba, Père ! », et nous sommes appelés à croire sans réserve en la bonté de Dieu. Troisièmement, l’obéissance de Jésus, « non pas ma volonté, mais la tienne », trouve sa source dans la prière, d’où l’importance de « veiller » comme il l’a demandé. Quatrièmement, nous devons reconnaître notre faiblesse, à l’exemple des disciples assoupis, et mettre notre confiance dans la grâce qui nous relève. Enfin, la prière de Gethsémané aboutit à la croix et à la résurrection : la croix signifie la pire détresse de l’humanité, mais la résurrection est la plus grande espérance, et c’est en traversant ces deux réalités que notre foi se fortifie.

Ainsi, Gethsémané et le Calvaire ne sont pas de simples événements historiques survenus il y a 2 000 ans en Palestine, mais un miroir spirituel pour les croyants d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang remarque : « Nous avons vite fait de blâmer les disciples, mais posons-nous la question : “Si j’avais été là, comment aurais-je agi ?” Se l’avouer, c’est découvrir qu’on est tout aussi prêt à faillir, et c’est alors avec humilité et repentance qu’on s’approche du Seigneur. » Au bout du compte, la foi n’est pas affaire de force personnelle, mais repose sur la grâce de Jésus crucifié pour nous, et sur la reconnaissance de notre faiblesse, dans la prière.

Aujourd’hui, quand l’Église et les croyants affrontent diverses épreuves et tentations, nous n’avons en réalité que deux options. La première, comme Pierre et les autres disciples, consiste à vouloir tenir coûte que coûte par soi-même, pour finalement fuir ou s’écrouler. La seconde, à l’exemple de Jésus, consiste à tout déposer devant le Père et à confesser : « Que ta volonté soit faite. » Cette seconde voie, rappelle le pasteur David Jang, est la forme concrète du « marcher avec le Christ ». Jésus l’a empruntée le premier, prouvant par sa résurrection que ce chemin ne mène pas au désespoir. Si nous le suivons, malgré nos faiblesses et nos larmes, nous verrons la puissance de la résurrection et goûterons à la gloire du Royaume de Dieu.

À travers ce parcours, nous redécouvrons le rôle essentiel de la prière. Pourquoi Jésus, au moment le plus pénible, a-t-il tenu à conduire ses disciples en un lieu de prière, leur demandant de veiller ? Le pasteur David Jang indique : « La prière approfondit notre relation avec Dieu et nous permet de nous soumettre à sa volonté. La délaisser revient à renier sa souveraineté, à retomber dans l’orgueil de vouloir tout résoudre par soi-même. Jésus n’a jamais renoncé à la prière et a exhorté les disciples à veiller, mais ils ne l’ont pas compris. Résultat : ils n’ont pu ni épauler Jésus dans sa souffrance ni contribuer à quoi que ce soit, et ils se sont éparpillés. Or, après la résurrection, Jésus les rassemble et leur confie de nouveau la mission de proclamer l’Évangile, à la force de l’Esprit et dans la communion de la prière. C’est ainsi que, dans le livre des Actes, la prière et la puissance du Saint-Esprit font d’eux les piliers de l’Église naissante. »

Il en va de même pour nous. Quel que soit notre zèle apparent, si nous négligeons la prière, nous chuterons comme Pierre au premier obstacle. Mais si, à l’exemple de Jésus à Gethsémané, nous approchons Dieu avec des larmes et des cris, aucune tentation ne peut nous vaincre. Le pasteur David Jang remarque à ce sujet : « L’Église peine à demeurer lumière du monde, et les croyants manquent de force intérieure, car ils ont souvent perdu l’esprit même de Gethsémané. Celui-ci comporte une ardeur et une sincérité radicales, ainsi qu’un abandon total à la volonté de Dieu. Sans cet esprit, nous finissons par nous endormir ou par fuir. »

Par conséquent, il ne s’agit pas de ne réfléchir à la souffrance du Christ et de prier que pendant le Carême ou une semaine de prière spéciale. Nous sommes plutôt appelés à maintenir constamment vivant, au cœur de notre quotidien, le souvenir de Gethsémané. Que l’image de Jésus prêt à affronter la croix reste présente, de sorte que nous persévérions en prière pour demeurer éveillés dans l’Esprit. Le pasteur David Jang appelle cela la « sainte répétition » : l’histoire unique de Gethsémané doit se « répéter » dans notre vie quotidienne. Ainsi, même si nous avons, comme Marc, un passé honteux, nous pouvons devenir auteurs de la Bonne Nouvelle, porteurs de la croix et du témoignage de la résurrection. Comme Pierre, qui a renié Jésus trois fois mais s’est vu ensuite confier la mission de paître le troupeau, nous pouvons être relevés pour devenir des colonnes de l’Église.

Bref, le récit de la prière de Gethsémané en Marc 14 montre à la fois la faiblesse humaine des disciples et la miséricorde de Jésus, tout en soulignant de manière saisissante ce que signifie l’obéissance totale à la volonté de Dieu. Selon le pasteur David Jang, « marcher avec le Christ » puise ses racines dans cette spiritualité de Gethsémané : même face à la mort, nous nous en remettons à l’amour du Père en proclamant : « Non pas ma volonté, mais la tienne. » Une telle disposition nous empêche de sombrer, même dans la solitude. En effet, Jésus a déjà parcouru ce chemin, et la résurrection prouve que cette voie est celle de la victoire ultime. Tout croyant en Christ est appelé à incarner cette foi.

Pour conclure, le pasteur David Jang nous invite, à la lumière de Gethsémané, à nous demander quelle « croix » nous sommes tentés d’esquiver. « Devant quelles épreuves nous endormons-nous, et pour quels combats devrions-nous implorer Dieu dans les larmes ? Ne sommes-nous pas comme Pierre, prêts à tout promettre alors que, dans la réalité, nous cédons parfois à l’indifférence ou nous “tuons le temps” ? » Quand nous répondons honnêtement à ces questions, nous approchons davantage de la prière de Jésus à Gethsémané, et nous apprenons à ne plus nous appuyer sur notre propre volonté ou nos émotions, mais à nous reposer sur la volonté du Père et sa toute-puissance.

Le pasteur David Jang répète souvent que « la foi ne repose pas d’abord sur notre décision, mais sur l’amour de Dieu qui a livré son Fils unique à la croix, et sur l’obéissance de Jésus qui est allé jusqu’au bout ». Notre rôle consiste à nous appuyer sur cette obéissance, pour affronter nous aussi les « Gethsémané » de notre existence, en criant : « Abba, Père, je continue malgré tout à te faire confiance. » C’est là le sens concret du « marcher avec le Christ ». Celui-ci ne se trouve ni dans des manifestations spectaculaires ni dans un certain artifice religieux, mais dans les larmes et la prière à l’écart, au cœur de la nuit. Dans de tels moments, Dieu agit pour transformer notre cœur, actualisant dans notre vie la puissance de salut et de vie qu’il a déjà accomplie en Jésus.

Ainsi, la prière à Gethsémané, où Jésus se livre entièrement, dévoile la pleine mesure de sa faiblesse humaine comme de son obéissance divine. Elle nous exhorte à tout remettre entre les mains du Père. Le pasteur David Jang réaffirme inlassablement l’importance de cette spiritualité de Gethsémané, dont l’essence est : « Si nous voulons véritablement marcher avec le Christ, nous devons, nous aussi, connaître les larmes de Gethsémané, porter notre croix, et croire fermement que cette route mène à la gloire. » Veiller et prier pour que Gethsémané s’actualise dans notre vie quotidienne, c’est faire l’expérience incomparable de la communion avec le Christ. Même nos défaillances n’empêchent pas cette communion, car Jésus, qui connaissait déjà les faiblesses de ses disciples, les a aimés jusqu’au bout. De même, il peut relever nos échecs et sécher nos larmes, en les revêtant de la force victorieuse de sa résurrection.

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与基督同行—张大卫牧师

在这篇文章中,我们将重点探讨《马可福音》14章32-42节中记载的耶稣在客西马尼园祷告的场面,同时深思张大卫牧师一直以来所强调的“与基督同行”这一含义。通过重温耶稣在这段经文中所经历的痛苦、门徒的种种表现,以及那份孤独祷告所揭示的信仰核心价值,我们要一同思考这一事件对当今信徒所传达的信息,以及张大卫牧师想要传达的主要教导。整篇文章没有分出许多小主题或明确的段落,而是以一个连续的脉络展开,帮助我们省察主在客西马尼园里痛哭流泪地祷告与我们每个人的生命有何关联,并且引导我们思考,与基督同行的门徒之路究竟意味着什么。

首先,我们从《马可福音》14章所记载的客西马尼祷告情节中可以知道,耶稣当时已临近十字架之死。耶稣与门徒共进逾越节晚餐后,来到橄榄山脚下的客西马尼园,并在那里祷告到汗如血滴般恳切。据一般解释,“橄榄山”是一大片橄榄树丛,而“客西马尼”意为“榨油之处”,即压榨橄榄果实以取得橄榄油的场所。张大卫牧师在这一点上强调,可以从橄榄油所带来的两个象征来默想:一是平安与永恒性,二是为弥赛亚受膏的传统。因为希伯来语的“弥赛亚”(מָשִׁיחַ)与希腊语的“基督”(Χριστός)都含有“受膏者”的意义。由此我们看见,耶稣虽然是基督,也就是受膏立为王的那一位,然而在客西马尼园里,门徒所见到的并不是一位即将登基加冕的君王,而是汗如血滴般地为十字架的苦难预备自己的耶稣。对一位本当受膏即位为王的人而言,却以极度悲惨的祷告显现出来,构成了整本圣经中极为强烈且矛盾的对比。

像这样,耶稣在客西马尼园的祷告,在《马太福音》《马可福音》《路加福音》这三本对观福音中都占有极其重要的位置,却没有出现在《约翰福音》里。对此,张大卫牧师解释说,约翰从第13章开始就已将耶稣自愿走上十字架之路的决心完全凸显出来,所以没有具体描述客西马尼祷告的场景。《约翰福音》13章中,耶稣与门徒共进最后的晚餐时,宣告“如今人子得了荣耀”,并向门徒留下末世性的嘱托和临别讲论。也就是说,在苦难尚未正式开始之前,耶稣就已宣告这条路是“荣耀”,已下定决心走到底。对此,张大卫牧师解释道:“主在加略山上受难之前,就已拣选了基督的道路。约翰大概是因为要强调耶稣在内心没有丝毫动摇,并完全接受天父旨意的王者威严,而选择省略客西马尼的祈祷场面。”

然而,对观福音中所记录的客西马尼祷告,却让我们看到了耶稣“人性上的挣扎”以及“极度的痛哭”。《马可福音》14章33-34节指出,耶稣“甚是惊恐、极其难过,说:‘我心里甚是忧伤,几乎要死’。”《希伯来书》5章7节也见证说:“他在肉体的时候,既大声哀哭、流泪祷告,恳求那能救他免死的主。”这展现出耶稣真真切切地与我们一样,有血有肉地感受痛苦,同时也彰显了他对天父——“阿爸父”的呼求以及完全的顺服。张大卫牧师强调道:“耶稣曾祷告到汗如血滴。可见,他对十字架之路到底多么艰辛,也表现出要走这条道路时,怎么可能没有人性上的颤抖和痛苦呢?”但即使如此,耶稣仍然说出“然而不要从我的意思,只要从你的意思”的告白,毫无保留地顺从了父神的旨意。

在此,我们必须记住张大卫牧师常常强调的一点:耶稣实际上是“可以不走”那条十字架道路的。无论是《马太福音》26章还是《马可福音》14章中所呈现出的耶稣祷告,都出现了“求你将这杯撤去”这样的内容。耶稣虽是神的儿子,但也同时是完全的人,临到死亡面前的极度恐惧和痛苦也在所难免。与此同时,他又补充祷告道:“然而不要从我的意思,只要从你的意思。”张大卫牧师透过这一场景解释说:“我们在信仰生活中常常下决心要顺从神的旨意,可是我们的意志和情感常常软弱,让我们很想逃跑。耶稣也经历了这种时刻,但他最终紧紧抓住父神的旨意走到底,为所有信徒留下了榜样。”这对任何一个与基督同行的人来说,都是势必要面对的挑战,同时也成为我们的安慰和盼望。

另一方面,在客西马尼园里耶稣祷告期间,门徒们却都睡着了。尤其彼得在晚餐时还大放厥词,宣称:“无论遭遇什么,我绝不会否认你。即便要与主同死,我也不会弃你而去!”然而耶稣却预言:“鸡叫两遍以先,你要三次不认我。”并且当耶稣在客西马尼园祷告时,彼得和其他门徒连一小时都不能保持警醒,而是睡了过去。主对他们说:“你们不能警醒片时吗?要警醒祷告,免得入了迷惑。”对此,张大卫牧师认为:“对主来说,这是最危急的时刻,是他毕生最重要的属灵争战,但是门徒却完全没有明白这状况,像半夜散步一般,无动于衷地睡着了。这就是我们的真实写照。往往在神正在重大动工的时刻,我们却丝毫没有感悟,而是躺下睡去了。”

最终,当耶稣被捉拿时,门徒们都四散而逃。《马可福音》14章51-52节中,记载了一名披着麻布衣的年轻人跟随耶稣,却在被抓时连那块麻布也扔下,赤身逃跑。传统上一般将这位“年轻人”解释为《马可福音》的作者马可。对此,张大卫牧师指出:“也许是因为最后的晚餐就在马可家里举行,耶稣与门徒们离开时,马可原本睡着了,后来看情形不对,才急匆匆去跟随,但最后也因害怕而扔下麻布逃跑。”马可将这样丢脸的场面毫不掩饰地写进了自己所著的福音书,展现出人类的软弱随时随地就可暴露无遗,同时也见证了即便是这样的软弱,也能够在耶稣的爱中得以恢复。张大卫牧师将此称为“诚实的信仰告白”,并指出:“马可坦然承认自己是个如此不堪的人,而又借此夸耀改变了他的主的恩典。对于我们而言,也要学会不要隐藏自己的缺点,而要敞开,让神的大能有机会临到。”

就这样,客西马尼园原本应该是接待王者受膏礼的地方,反而成为耶稣在痛苦和忧愁中汗流血滴的悲情之地。这让我们更加明白“基督”这一称呼的完全接受——即真正承认并宣告耶稣就是“受膏者”,必须经过十字架和复活事件。门徒们实际上还未预备好迎接耶稣为王,也没有做好要与他同行的灵性与信心上的成熟度。结果,耶稣不得不独自一人走上孤独之路,而客西马尼园的汗如血滴与加略山上的十字架正是这一过程的高峰。张大卫牧师对此感叹道:“门徒虽然在最后的晚餐上领受了饼和杯,也唱过赞美诗,但根本预料不到即将到来的苦难。即便亲眼看见逾越节祭牲的血流入汲沦溪,让溪水都染红,他们仍然没能清楚明白主之死的真正意义。主就这样独自越过那染红的溪水,走进客西马尼,汗如血滴地祷告。”

在这孤独而悲壮的时刻,耶稣对神呼喊“阿爸,父啊!”这句称呼由亚兰语“阿爸”(意为“爸爸”)和希腊语“父”(πατήρ)结合而成,象征了耶稣与天父极其亲密且绝对信赖的关系。耶稣在加利利传道时,也常称呼“你们在天上的父”,然而到了这苦难的深谷,他更进一步以日常又迫切的方式呼唤“阿爸,父啊!”。对此,张大卫牧师指出:“当我们走在信仰之路时,往往会遇到的最大诱惑,就是怀疑‘上帝真的爱我吗?’耶稣也在极度的痛苦中,呼求‘阿爸,父啊!’借此为我们示范,在人性最害怕的时刻,也当完全倚靠天父。”因此,当死亡势力最为强烈笼罩时,我们也要像耶稣那样,对神的“美善”怀抱不变的信心,并且宣告“在你凡事都能”。

在这里还需要留意的一点是,耶稣的祷告并非将祷告视为一种“手段”,意图改变神的旨意;恰恰相反,他通过祷告“生出顺服”。耶稣祈求“若可行,请将这杯挪去”,但最终他仍然说出“不要从我的意思,只要从你的意思”。对此,张大卫牧师强调:“我们常常想藉祷告去‘改变神的计划’,然而耶稣所教导的祷告,是让‘神的计划来改变我’。这就是耶稣在客西马尼所展现的祷告精髓。超越人的意愿、感情,直到最后对天父的完全顺服,这才是正确的祷告目标。”正因如此,耶稣在客西马尼园里的祷告,便成为历代基督徒在任何处境下仍能坚持走主之路的终极榜样。

但拥有软弱人性的门徒,却没能与耶稣一同进入这祷告之战。彼得沉睡,雅各和约翰也丝毫未能体会主的迫切。耶稣责备他们:“你们不能警醒片时吗?总要警醒祷告,免得入了迷惑。你们心灵固然愿意,肉体却软弱了。”可门徒依旧在不觉紧迫的状态里。张大卫牧师把他们比作“教会中人性之缩影”,说:“有些信徒在世人面前能显得大胆坚强,但一旦危机来临,他们往往第一个倒下或者逃走。耶稣那个时代是这样,如今也是这样。因此,我们更要透过客西马尼的祷告反观自己,避免像彼得那样自信满满地夸口,反倒要像耶稣一样在天父面前屈膝,将一切交托。”

接着,耶稣第三次祷告后,对门徒说:“现在你们仍然睡觉安歇吧!够了,时候到了。”他坦然面对十字架的命运。等到兵丁前来捉拿耶稣时,门徒们皆四散逃跑。对此,张大卫牧师提醒:“无论作出多么强大的决心与意志,若不在圣灵里祷告并依靠神的大能,就很容易倒下。彼得曾自信满满地说‘即使与主同死也绝不否认’,但他却在最关键时刻作出了最令人羞愧的否认。然而耶稣早已知道彼得会跌倒,但仍爱他到底、挽回他。”这也意味,即便我们有失败和丑陋的时刻,主仍会赐下重新回转的恩典,这正是福音给人的盼望。

通过客西马尼祷告,耶稣在人性上克服了难以想象的“死亡之杯”,并以顺服父神的方式将之接受,而在加略山的十字架上具体地完成了这计划。张大卫牧师说:“耶稣的十字架若只是当作一个旁观的对象、或者只是被我们观赏,就毫无意义。我们必须与主同走那条十字架道路。这就是与基督同行,也是进入主所赐永生的通道。”换言之,耶稣在客西马尼展现的顺服之路,也当成为我们凭信心跟随的榜样。即使这条路看似孤独悲惨,但结局却是复活的荣耀。

至于《约翰福音》为何省略客西马尼祷告,张大卫牧师再次指出:“可能是因为约翰要更凸显耶稣把十字架当作荣耀的事实,所以编辑上略去了耶稣人性挣扎的部分。《约翰福音》透过第17章的离别祷告更加突出耶稣的‘王者’威严。而对观福音则专注于耶稣经历了何等人性的痛苦,以及他如何用祷告来克服这一切。二者其实并不矛盾,相反地,是从不同面向补充并呈现耶稣既是神子又是完全之人的丰满真理。”

张大卫牧师说:“当今信徒行走信仰之路,有时也会遇到‘客西马尼时刻’,看见红似汲沦溪水般的血腥现实,难免恐惧战兢,也会因无人理解我的痛苦而感到孤单。可耶稣已经先走了那条路,并为我们留下‘然而不要从我的意思,只要从你的意思’的祷告典范。当我们接受这祷告为自己生命的祷告,便能知道与主同行之路虽有孤独,却终将超越孤独,抵达复活的喜乐。”正是因此,客西马尼与加略山虽然是痛苦最深重之处,却同时是神的大能与慈爱最为强烈彰显之地。

更进一步说,客西马尼事件不仅对门徒,也对所有现代基督徒具有“属灵镜子”的意义。若我们也身处其中,恐怕和门徒没什么两样,说不定就像马可一样只披着件麻布衣,然后落荒而逃。张大卫牧师指出,人类用意志或誓言来表明自己的信心,其极限其实相当明显:“即便像彼得那样宣称‘我绝不会抛弃你’,可若离开神的同在,不在祷告中保持警醒,一个小小的刺激就会让我们崩溃。所以信仰并不在于外表的坚强和自信,而在于是否通过祷告依靠神的能力,是否保持谦卑、承认自己的软弱。”这提醒我们:与其在外表上卖力,不如在内心里用谦卑与信心扎根。

在《马可福音》14章后半段,耶稣被捕并被带到大祭司面前受审,彼得正如耶稣所言那样三次否认主。当鸡叫响起,彼得想起主的话,痛哭流涕。对此,张大卫牧师提到人的悲惨与哭泣,并说道:“我们都会有失败、跌倒的时刻,但这并非终局。耶稣复活之后依然去寻找彼得,对他说‘你喂养我的羊’,恢复了他的使命。这就再一次让我们看见,耶稣从客西马尼祷告而决定走上的十字架之路,究竟蕴含多大的慈爱,以及他对罪人的包容。”

这也表明张大卫牧师所强调的“与基督同行”,并非轻松的康庄大道,反而常常是孤独、难熬、充满泪水的路。然而正因为主已先踏上这条路,并且在这途中也接纳了门徒们所有的失败和软弱,因此即使我们也曾失败,却仍然可以重新被挽回。耶稣在客西马尼园中的祷告,可谓“引领我们走向复活盼望的受难图像”。基督徒或许在世上会经历类似客西马尼的黑暗和忧愁,也时常必须孤独地面对试探,但只要我们带着祷告顺服天父的旨意,同样会迎来复活的晨曦。“十字架之后有复活”,这是对一切随主走苦难之路者的应许。

最后,张大卫牧师总结了客西马尼祷告对我们的重要启示:第一,耶稣也曾有人性上的恐惧和痛苦,我们也难免会面临同样的考验;第二,即使在这种恐惧和痛苦中,也要如耶稣一般呼喊“阿爸,父啊!”对神的慈爱和美善保持毫不动摇的信赖;第三,只有藉着祷告,“不要照我的意思,只要照你的意思”的顺服才能实现,所以务必要“警醒祷告”;第四,我们必须诚实地承认自己像门徒那般的软弱和逃避,但正是因为有主的恩典,我们才可以重新站起来;最后,客西马尼的祷告最终在耶稣的十字架与复活中达成圆满——十字架在人看来似乎是绝望,却透过复活展示了最终的盼望,而我们也将在这道路上更加成熟。

因此,客西马尼与加略山并非仅是两千年前巴勒斯坦的一段历史事件,而是当今每个基督徒生命中不断重演的属灵现实。张大卫牧师对此特别提出:“我们不要太轻易地去责怪门徒们。其实我们若身处其间,岂能保证会比他们更坚定?对此的思考,会让我们更谦卑、更悔改地来到主面前,承认我也可能背弃主或者逃跑。”由此,我们会发现,信仰并不是因自身的强大得以坚持,而是因为主永不放弃我们,并且当我们承认自己的软弱、仰赖他的恩典时,他就扶持我们。

同时,今日教会和信徒在面对种种危机与诱惑时,一方面可能像彼得和众门徒那样勉强支撑,但最终仍逃跑或失败;另一方面则是像耶稣那样,将一切悲伤和恐惧向天父倾诉,并向他宣告“愿你的旨意成就”。而后者才是真正“与基督同行”的实际图景。耶稣在客西马尼先行走过这条路,并且借由复活彰显,这条路并不会以绝望收场。当我们行走此路时,纵使人性的软弱与泪水难以避免,终究将会看见复活的能力和神国度的荣耀。

在这一切过程中,我们会重新认识“祷告”的价值。为什么耶稣在最艰难的时刻要带着门徒去祷告,并且渴望他们一起警醒祷告?张大卫牧师说:“祷告能深化人与神的关系,引导我们对神旨意的‘降服’。若放弃祷告,就意味着不承认神的主权,或说是想依靠自己的能力处理问题,这实际上是骄傲的表现。所以耶稣从未放弃祷告,也嘱咐门徒要警醒祷告。”然而门徒不明白这一点,因而在耶稣被捕与钉十字架的过程中,完全没能发挥出任何属灵上的作用。然而复活之后,耶稣又向门徒显现,通过“祷告的功课”与“圣灵的运行”赋予他们传扬福音的使命,使他们在《使徒行传》中,借祷告和圣灵大能,成为初代教会复兴的主角。

这同样适用于我们。即使我们看似充满热情、决心十足,但只要丢弃了祷告,也可能像彼得一样在最小的诱惑面前倒下。然而,若像客西马尼园中的主那样,带着泪水和呼喊到神面前,我们就能胜过任何要将我们击垮的试炼。张大卫牧师认为:“当下教会在世上地位渐失,信徒个人的信心缺乏内在力量,其中一个重要原因,就是我们失去了客西马尼式的祷告。客西马尼的祷告不仅带着迫切和火热,更蕴含着对神旨意的绝对顺从。如果缺少这样的祷告,我们和门徒没什么两样,只能昏睡或逃跑。”

因此,我们不应只在受难节或特别清晨祷告会等特定时期才去默想耶稣的苦难,而应在日常生活中,始终铭记客西马尼。让耶稣在十字架前无法逃避的那份抉择,在我们生活中也活灵活现。张大卫牧师将此称为“圣洁的重复”——指的是,让历史上那一次客西马尼事件,今日也在我们内心不断重演。如此,即便我们像马可般带着尴尬的过去,也能得蒙恩典,成为见证十字架与复活的福音作者。纵使像彼得那样三次否认主,也仍能被呼召“你喂养我的羊”,在后来成为教会的柱石。

可见,《马可福音》所记载的客西马尼祷告,既是一幅彰显“舍己顺从神旨意”之信仰本质的最鲜明画面,也是在此处最能看清门徒的软弱与耶稣的慈爱相互对比。张大卫牧师所说的“与基督同行”,恰恰由这种客西马尼式的灵性而发。即便死亡阴影近在眼前,只要我们对“阿爸父”始终保持绝对信任和爱的关系,并且宣告“不要照我的意思,只要照你的意思”,就能在孤独且悲壮的处境中仍然不被击垮。因为耶稣已经先走过这条道路,并透过复活证明了这条道路通向永恒的胜利。每一个信仰基督的人,都必须把这种信心落实到行动里。

总结客西马尼事件时,张大卫牧师敦促每个人反思“我所想要逃避的那座十字架是什么?”“有没有我正在熟睡、却本应在神面前痛哭祈求的苦难?我是否像彼得那样口口声声说愿意为主牺牲,却实际上在昏睡或消磨时间?”透过这些问题,我们才能更深地与耶稣在客西马尼祷告相遇,并在那相遇中,学会不再依赖人的力量或意志,而是将全人都交托给天父的旨意和大能。正如张大卫牧师常讲的:“信仰并非建基于我的决心,而是建基于上帝将独生子交付十字架的爱,以及耶稣甘心走到尽头的顺服之上。我们只不过是站立在那顺服的根基上。当我们在人生大小的客西马尼园时,也可以呼喊‘阿爸父’,并宣告‘尽管如此,我仍然信靠你’。”而这宣告正是在日常生活中具体化“与基督同行”的关键。它并非表面浮华的宗教举动,而是夜深人静时带着泪水的祷告;正是在这样真实的祷告中,上帝更新我们的心灵,让借着耶稣已成就的救恩与生命大能,真实地彰显在我们身上。

因此,客西马尼园中耶稣的祷告、门徒的软弱,以及耶稣毅然走向十字架的顺服,一并让我们回想起主曾说“若有人要跟从我,就当舍己,背起他的十字架来跟从我”。张大卫牧师总结:“主是独自走过那条路。门徒或沉睡,或逃跑,或出卖,因此十字架之路本来就充满艰难。即便如此,耶稣依旧不退后,结果那条路的终点是复活和胜利。”这一讯息至今仍然有效,提醒所有蒙召成为门徒的人,都当聆听耶稣呼唤“跟我一起走吧”。对我们而言,就是要与那为世人舍命的主同行。

综而观之,透过客西马尼的祷告,张大卫牧师所强调的“与基督同行”包含如下寓意:第一,承认自己的软弱,但带着软弱来到神面前;第二,当神的旨意与我们的意志相悖时,要相信天父的旨意比我的更美好、更正确;第三,若不警醒祷告,再强烈的决心与誓言也会瞬间崩塌;第四,即使我们跌倒,耶稣也不会撇下我们,正如他在复活后并没丢弃门徒,反而重新扶持他们;第五,虽然十字架象征了死亡,却同时蕴含复活的荣耀,眼前的苦难并非终局,只要我们凭信心坚持到底,就能看见那荣耀。

因此,默想客西马尼的祷告,便是呼唤我们不断自问:“我现在面对的混乱和苦难有什么意义?神借此要对我说什么?”主必在尽头给我们答案。如果我们眼前正有不想背、想逃避的十字架,那么要相信:那十字架背后,神早已预备了更大荣耀和复活的胜利。这就是“与基督同行”的最高境界,也是张大卫牧师反复传讲的福音真谛。因此,我们需要在客西马尼中痛哭祷告的耶稣面前“醒过来”,不再沉睡或逃跑,而是真正与主同行。

总的来说,客西马尼的祷告既充分展现了耶稣身为人所经历的软弱,也彰显了他对神完全顺从的神性悖论。同时,它强力宣告我们都要以“完全交托神旨意的祷告”来回应生命中的大小考验。张大卫牧师时常反复强调客西马尼灵性的关键,即“若想真的与主同行,就必须经历客西马尼的痛哭,也要背负十字架,并且坚定相信这条路最终通往荣耀”。当我们每日警醒祷告,把客西马尼再次带进自己的现实生活,我们就会亲身经历到,与基督同行原来是世上最蒙福的道路。纵使我们时常暴露出弱点和不足,耶稣依然如当初接纳门徒般,接纳今天的我们,并且叫我们在他的复活大能里重获更新。

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キリストとの同行 ― 張ダビデ牧師

本稿では、マルコの福音書14章32~42節に記されたイエス様のゲツセマネの祈りの場面を中心に扱いつつ、張ダビデ牧師が強調してきた「キリストとの同行」という意味を深く黙想することを目的としています。聖書本文でイエス様が体験された苦しみや弟子たちの姿、そしてその孤独な祈りを通じて明らかになる信仰の核心的価値を思い起こしながら、現代の私たちに与えられるメッセージとともに、張ダビデ牧師が伝えようとしている主要な教えを探ってみようと思います。この展開は複数の小見出しや区分を設けず、一つの流れの中で続いていきます。そして主がゲツセマネの園で慟哭と涙をもって祈られた場面が、私たち一人ひとりの人生とどのように結びついているのか、またキリストと同行する弟子の道とは何かを省みるように導くことでしょう。

まず、マルコの福音書14章に記されたゲツセマネの祈りの場面を通して、イエス様が十字架の死を目前にしておられたことがわかります。イエス様は弟子たちとともに過越の食事を終えた後、オリーブ山のふもとにあるゲツセマネの園へ行かれ、そこで汗が血のしずくのようになるほど切実に祈られました。一般的に「オリーブ山」はオリーブの木の森が茂る場所で、その中にある「ゲツセマネ」とは「搾油所」、すなわちオリーブの実を搾ってオイルを得る所という意味を持つ場所です。張ダビデ牧師はこの点で、オリーブの油がもたらす二つの象徴、すなわち平和と永遠性、そしてメシアに油注ぎを行う伝統を合わせて黙想してみるべきだと強調してきました。ヘブライ語で「メシヤ」、ギリシア語で「クリストス」という表現はいずれも「油注がれた者」という意味を持つからです。したがってイエス様がキリスト、すなわち油注がれた王としてゲツセマネの園におられたにもかかわらず、そこで弟子たちが目撃したのは、その方を王として油注ぎして戴冠する場面ではなく、汗を血のしずくのように流しながら十字架の受難に備えられるイエス様の姿でした。即位されるべき王が極度に悲惨な祈りを捧げる光景は、聖書全体の中でも非常に強烈で逆説的な対照を成しています。

このように、イエス様のゲツセマネの祈りはマタイ・マルコ・ルカ福音書に共通して記録されている非常に重要な本文ですが、ヨハネ福音書には記されていないという特徴があります。張ダビデ牧師はこれについて、「ヨハネはすでに13章から、イエス様が自ら十字架を負う道を完全に受け入れておられることを照らし出しているので、ゲツセマネの祈りの場面を具体的に扱わなかったと考えられる」と解釈します。ヨハネの福音書13章でイエス様は弟子たちと最後の晩餐をなさる中、「今や人の子は栄光を受けた」と宣言され、弟子たちに終末論的な勧告と別れの説教を残されました。すなわち、十字架の受難が始まる前からすでにご自身はそれを「栄光」と呼んで決断なさったということです。張ダビデ牧師はこれを指して、「主はカルバリの丘の前からすでにキリストの道を選ばれた。ヨハネはイエス様の内面に少しの揺らぎもなく、御父のみこころを完全に受容する王なる威厳を描きたかったので、ゲツセマネの祈りを省略した可能性がある」と説明します。

しかし共観福音書(マタイ・マルコ・ルカ)が記録するゲツセマネの祈りは、イエス様の「人間的な苦悶」と「激しい慟哭」を私たちに見せてくれます。マルコの福音書14章33~34節を見ると、イエス様は「ひどく恐れもだえ、『わたしの魂は悲しみのあまり死ぬほどだ』」とおっしゃっています。ヘブライ人への手紙5章7節は「キリストは肉体をもっている間、自分を死から救い出すことのできる方に激しい叫びと涙をもって祈願と願いをささげた」と証言します。これはイエス様がまことに私たちと同じ人間であったことを生々しく示すと同時に、「アバ、父よ」と呼んで最後まで従われた尊い信仰を明らかにするものです。張ダビデ牧師は「イエス様は汗が血のしずくになるほど祈られた。そのお方の内面には十字架の道がどれほど苛烈な道であるのか、またその道を進むうえで人間的な震えと苦痛がないはずがないという事実が赤裸々に現れている」と強調します。しかしそれでもなおイエス様は自ら「しかし、わたしの思いどおりではなく、御父のみこころのままになさってください」と告白され、神の御心に完全に順服される姿を示されました。

この箇所で、私たちは張ダビデ牧師がたびたび強調してきたように、イエス様が事実上「十字架を負う道を避けることもできた」という点を見落としてはいけません。マタイの福音書26章やマルコの福音書14章に表れているイエス様の祈りを見ると、「この杯をわたしから取りのけてください」という表現があります。イエス様は神の御子であられながらも、人間として死を目前にした激しい恐怖と苦痛を吐露されたのです。そして同時に「しかし、わたしの望みどおりではなく、御父のみこころどおりにしてください」という祈りが続きます。張ダビデ牧師はこの場面を通して、「私たちは信仰生活をするうえで本当に神の御心に従うと決断してはいても、しばしば意志や感情が弱く、ほかの道に逃げ出したくなる時が多い。イエス様もその瞬間を経験なさったが、最終的に御父のみこころを握って最後まで歩まれることで、私たち全員に模範を示された」と解説します。これはキリストと共に歩むすべての者が必ず直面しなければならない挑戦であり、同時に私たちを慰め、希望を与える真理でもあります。

一方、ゲツセマネの園でイエス様が祈られる間、弟子たちは眠っていました。特にペテロは食事の席で「どんなことがあっても主を否定しません。主と一緒に死ぬとしても、見捨てたりしません」と大言壮語しましたが、イエス様は「鶏が鳴く前にあなたは三度わたしを知らないと言うことになるだろう」と予告されました。そしてゲツセマネに入り、祈るイエス様をそばで見届ける間も、ペテロをはじめとする弟子たちは1時間すら目を覚ましていることができず、眠り込んでしまいます。主は「あなたがたは1時間でも目を覚ましていられなかったのか」と言われつつ、誘惑に陥らないよう目を覚まして祈るように勧められました。張ダビデ牧師はこの場面について「主にとっては今が最も切迫した時間で、一世一代の霊的闘争が繰り広げられているのに、弟子たちは状況をまったく理解できず、まるで夜に散歩に出た人のように無頓着に眠りこけてしまう。これが私たちの姿でもある。しばしば神の業が行われる厳粛な瞬間に、私たちは何も悟らないまま横になってしまうことが多いのだ」と指摘します。

結局、イエス様が捕らえられると、弟子たちは慌てふためいて逃げ去ってしまいます。マルコの福音書14章51~52節には、亜麻布をまとってついてきた若者が捕まれそうになって、亜麻布を捨てて裸で逃げたという話が登場します。伝統的にこの「ある若者」をマルコ福音書の著者マルコだと解釈することが多いのです。張ダビデ牧師はこれを、「自分の家で最後の晩餐が行われ、イエス様と弟子たちがオリーブ山へ向かうと、夜中にいったん寝入っていたマルコが遅れてすべての状況を知り、慌ててイエス様について行ったのだろう。しかし結果的に彼も恐怖の前に亜麻布を捨てて逃げてしまう」と説明します。マルコはこのように恥ずかしい場面を自分の福音書に隠さず、ありのままに書き残すことによって、人間的な弱さがどれほど簡単に露呈するか、そしてその弱ささえも最終的にはイエス様の愛のうちで回復されうるという事実を証言するのです。張ダビデ牧師はこれを「正直な信仰告白」の手本と呼び、「マルコは自分が恥ずかしい存在であることを正直に告白し、そんな自分さえも変えてくださった主の恵みを誇るために、この場面をそのまま書いたのだ。私たちも自分の弱点を隠すのではなく、むしろさらけ出すことで神の力が臨む道を開いておくべきだ」と勧めます。

こうしてゲツセマネの園は、王として油注がれるのが当然であるはずのイエス様が、むしろ苦しみと悲しみの中で汗を血のしずくのように流される悲劇的な場所となってしまいました。これを通して「キリスト」という称号が完全に受け入れられるまで、すなわちイエスが真実に「油注がれた方」として公に認められ、告白されるまでには、十字架と復活の出来事が不可避であったことに気づかされます。弟子たちはイエス様を王として迎える準備がまったくできておらず、その方の行く道を共に歩む霊的・信仰的な成熟を備えていませんでした。その結果、イエス様はひとり孤独の道を行かねばならず、その絶頂こそがゲツセマネの汗のしずくとカルバリの丘の十字架だったのです。張ダビデ牧師はこの事実について、「弟子たちは最後の晩餐の席でもパンとぶどう酒を受け取り、賛美の歌を歌ったが、まもなく訪れる受難の現実をまったく想像していなかった。過越祭にささげられた小羊の血がキドロンの谷川へ流れ落ちて赤く染まる様を見ても、主の死が何を意味するかを鮮明に理解していなかった。主はひとりでその赤い流れを渡り、ゲツセマネへ入っていかれ、そこで汗が血のしずくになるまで祈られたのだ」と語ります。

この孤独で痛ましい瞬間、イエス様は神に向かって「アバ、父よ」と呼びかけられました。これはアラム語の「アバ」(アッバ)とギリシア語の「パテール」(父)が結合した表現で、イエス様と父なる神が結んでおられる親密かつ絶対的な信頼関係を象徴しています。イエス様がガリラヤで宣教されていたときも「天にいますあなたがたの父」と呼ばれましたが、この苦難の谷でいっそう切実で日常的な言い方として「パパ、父よ」と呼ばれながら叫ばれます。張ダビデ牧師は「私たちが信仰の道を歩むとき、最も大きな誘惑は『神は本当に私を愛してくださるだろうか?』という疑いが生じるときだ。イエス様でさえ、その激しい苦難の中で『アバ、父よ』を求められたことで、人間的な恐れの瞬間にこそ私たちも全面的に父なる神を信頼すべきだという模範を見せられた」と解説します。結局、死の力が最も強く覆いかぶさってくるときですら、「神の善良さ」への信仰を捨てず、「お父様には何でもおできになります」と告白できるべきなのです。

ここでもう一つ注目すべきは、イエス様の祈りの中に、いわゆる「手段としての祈り」ではなく、「従順を生み出す祈り」の本質が具現されているという点です。イエス様は「できればこの杯を過ぎ去らせてほしい」と願われましたが、最終的には「わたしの思いではなく、御心のとおりになさってください」と結論づけられました。この場面について張ダビデ牧師は、「私たちはしばしば祈りによって神の御心を“変えてみよう”とする試みをする。しかしイエス様が教えてくださった祈りとは、神の御心が“わたしを変えてくださるよう”に身を任せる態度を言う。ゲツセマネでイエス様が見せてくださった祈りの神髄はまさにこれだ。人間の思いや感情を超えて、御父に最後まで服従すること、それこそ真の祈りのゴールである」と強調します。だからこそイエス様のゲツセマネの祈りは、どの時代を生きるクリスチャンにとっても、いかなる状況にあっても主の道を従う力を与える根本的な手本となるのです。

しかし、人間的な弱さをもつ弟子たちは、この祈りを共にすることができませんでした。ペテロは眠ってしまい、ヤコブやヨハネも主の切迫感を少しも理解しませんでした。イエス様が「あなたがたは1時間でも目を覚ましていられなかったのか」と言われ、「誘惑に陥らないように目を覚まして祈りなさい。心は燃えていても、肉体が弱いのだ」と勧められたにもかかわらず、彼らは相変わらず無感覚な状態でした。張ダビデ牧師は、これを「教会にいる人間的な姿」とたとえつつ、「世間では大きな声を出して大胆に見える信者であっても、いざ危機が来ると真っ先に眠り込んだり、逃げてしまう場合が多い。イエス様の時代もそうであったように、現代の私たちの生活の中でも同様だ。だからこそ、いっそうゲツセマネの祈りを通じて私たちの本当の姿は何かを振り返るべきであり、ペテロのように軽率な自信を振りかざすよりも、イエス様のように御父の前にひざまずいてすべてをゆだねるべきだ」と勧めます。

その後、イエス様は三度目の祈りのあと「もう眠って休みなさい。もうそれでいい。時が来たのだ」と言われ、十字架にかけられる運命を喜んで受けとめられます。そして兵士たちがイエス様を捕らえにやって来ると、弟子たちは散り散りになってしまいます。ここで張ダビデ牧師は「どんなに強い決心と意志を見せても、結局は聖霊のうちに祈り、神の力に頼らなければ、簡単につまずいてしまう。ペテロは『主と共に死んでも否定しない』と豪語したが、実際には最も恥ずかしい姿で主を否定した。しかしイエス様はすでにペテロがつまずくことを知っておられながらも、彼を最後まで愛し、立ち返るように導かれた」と語ります。これは私たちがつまずき、恥ずかしい姿をさらしてしまっても、主は悔い改めに導く恵みを与えてくださるという希望のメッセージです。

結局、ゲツセマネの祈りを通してイエス様は、人間的には克服しがたい「死の杯」を御父のみこころに従うことによって受け入れられ、それを具体的に実現されたのがカルバリの丘の十字架です。張ダビデ牧師は「イエス様の十字架は、傍観者や見物人の立場にとどまるなら何の役にも立たない。私たちは主とともに、その十字架の道を歩まなければならない。それこそがキリストとの同行であり、主のうちに与えられた永遠のいのちへと入る通路になる」と力説します。すなわち、ゲツセマネで始まったイエス様の従順の道を、私たちも信仰によって共に歩むべきだというのです。その道が孤独で悲劇的に見えたとしても、復活の栄光がその終わりに約束されています。

一方、ヨハネ福音書がゲツセマネの祈りを省略したことについて、張ダビデ牧師は「ヨハネ福音書13章ですでにイエス様が十字架を栄光として宣言された事実を強調するために、イエス様の人間的な苦悶の部分を省略する編集上の意図があったのだろう」とあらためて指摘します。ヨハネ福音書は17章の別れの祈りを通じて、世と弟子たちのために執り成されるイエス様の「王なる」威厳をより際立たせます。一方、共観福音書はイエス様がどれほど人間的に苦しまれ、その苦しみを克服するためにどのような祈りを捧げられたのかに焦点を当てています。これら二つは決して矛盾するものではなく、神の子としてのイエス様と同時に完全な人間としてのイエス様を、より豊かに示す補完的な視点だと言えるでしょう。

張ダビデ牧師は「私たちも信仰の道を歩むうえで、しばしばゲツセマネのような困難に直面する。世の中でキドロンの谷川に流れるあの赤い血の跡のような悲惨な現実を見て、時に恐れ震えもするし、誰も自分の苦しみを理解してくれずに孤独になることもある。しかしイエス様がすでにその道を行かれ、『わたしの思いどおりではなく、御父のみこころのままに』という祈りのお手本を残してくださった。私たちがその祈りを自分のものとするとき、主との同行の道は確かに孤独を越えて復活の歓喜へとつながる」と教えています。このようにゲツセマネとカルバリの丘は、苦しみが極度に現れる場でありながら、同時に神の力と愛が最も強力に働く場所であるという真理が、私たちに提示されるのです。

さらに、ゲツセマネの出来事は弟子たちだけでなく、現代を生きる私たちすべてを振り返らせる「霊的な鏡」です。もし私たちがあの状況にいたなら、弟子たちと大差ない姿だっただろうし、もしかするとマルコのように、やっとのことで布切れ一枚をまとって走り寄ったあげく結局逃げ出してしまったかもしれません。張ダビデ牧師は、人間的な決意と誓いがいかに限界がはっきりしているかを指摘しつつ、「ペテロのように、どんな困難があっても主を捨てないと大きな声で言っても、神の前に目を覚まして祈らなければ、結局は些細な刺激にも打ち負かされてしまう。だからこそ信仰とは、ただ神への絶対的な依存と祈りを通してのみ強固になるのだ」と言います。これは外に現れる熱心さよりも、内面のへりくだりと信頼のほうがはるかに重要であることを示しています。

マルコの福音書14章の後半に進むと、イエス様が実際に捕らえられ、大祭司たちの前で尋問を受ける場面へと続き、ペテロはまさしくイエス様の予告通り、主を三度否認してしまいます。鶏が鳴くや否やペテロはイエス様の言葉を思い出して慟哭します。張ダビデ牧師はここで、人間的な惨めさと涙を挙げながら、「私たちは失敗し、つまずくかもしれない。しかしそれで終わりではない。イエス様は復活された後にもペテロを探し、彼に『わたしの羊を飼いなさい』と使命を回復させてくださった。これはゲツセマネの祈りで十字架を選ばれたイエス様の愛がどれほど大きいのか、罪人である私たちをどれほど最後まで支えてくださるかを再確認させる」と説教します。

このような事実は、最終的に張ダビデ牧師が強調する「キリストとの同行」が決してやさしい道ではなく、ときに孤独でつらく、涙に濡れた道であることを示唆します。しかし同時に、その道を主が先に行かれ、弟子たちのあらゆる失敗さえも包み込まれたがゆえに、私たちが失敗したとしても再び回復される道が開かれているという希望があります。イエス様のゲツセマネの祈りは、まさにこの「復活の希望へと導く苦難の自画像」と言えるでしょう。クリスチャンはこの地上でゲツセマネのような暗闇や悲しみ、ひとりで格闘しなければならない試練に直面するかもしれませんが、祈りによって御父の御心に服従し続けるならば、私たちも復活の新しい朝を迎えることができるのです。

結局、張ダビデ牧師はこのようなゲツセマネの祈りの場面を通じて、私たちが忘れてはならない核心を次のようにまとめています。第一に、イエス様も人間的な恐れと苦痛を経験され、私たちもまたそれらの試練を避けられない存在であることを認識する必要があります。第二に、その恐れと苦痛の中でもイエス様が「アバ、父よ」と叫ばれたように、私たちは神の愛と善良さを絶対的に信頼しなければなりません。第三に、「わたしの望みどおりではなく、御父のみこころどおりに」という服従は祈りを通してのみ可能であるため、「目を覚ましていなさい」という主の言葉を必ず守らなければなりません。第四に、弟子たちのように眠りに落ちたり逃げ出してしまうしかない私たちの弱さも率直に認めるべきであり、その弱さのただ中に臨まれる主の恵みによってもう一度立ち上がれることを信じなければなりません。最後に、イエス様のゲツセマネの祈りが最終的に十字架と復活を通して完成されたという点を常に心に刻むべきです。十字架は人間的な最悪の絶望であると同時に、復活という究極の希望へとつながる通路であり、その道で私たちの信仰は成熟していくのです。

このようにゲツセマネとカルバリは、単に二千年前のパレスチナの地で起きた歴史的事件ではなく、今を生きるクリスチャンの日常の中で繰り返される霊的現実を映し出します。張ダビデ牧師はこの事実に注目し、「私たちはあまりにも簡単に弟子たちを非難するが、実際には『もし自分があの場にいたら、はたしてどんな姿を見せただろうか?』と問いかけるべきだ。その問いを通じて、自分自身もイエス様を見捨てて逃げ出す可能性を持つ存在であることに気づくとき、はるかに深い謙遜と悔い改めの心で主のみもとに進むようになる」と語ります。結局、信仰とは「自分が強いから耐えられる」のではなく、「主が最後まで支えてくださり、私たちが弱さを認めて恵みを求めるからこそ耐えられる」という結論に至るのです。

さらに、今日の教会と信徒たちは様々な危機や誘惑に直面するとき、選び得る道が二つしかないという事実を自覚するべきです。一つはペテロやほかの弟子たちのように意志だけで踏ん張ろうとして、結局は逃げ出したり崩れ去ってしまう道、もう一つはイエス様のように父の前にすべてを吐露し、「御父のみこころのとおりになりますように」と告白していく道です。そして後者こそが、張ダビデ牧師が絶えず説いてきた「キリストとの同行」の具体的な姿なのです。主がゲツセマネで先にその道を歩まれ、復活されることで、その道が決して絶望で終わらないことを示されました。私たちがその道を従うとき、人間的な弱さと涙が伴ったとしても、最後には復活の力が広がり、神の国の栄光を味わうことができるという真理です。

これら一連の過程を通して、私たちは改めて「祈り」の役割を再発見することになります。なぜイエス様は最もつらい瞬間に弟子たちを連れて祈りの場に行かれ、彼らと共に目を覚まして祈るように望まれたのでしょうか。張ダビデ牧師は「祈りは神との関係を深め、神の御心に対する私たちの心の降伏を引き出す。祈りを放棄することは、すなわち神の主権を認めず、自分の力で問題を解決しようとする高慢の表現になりうる。だからこそイエス様は決して祈りを放棄されず、弟子たちにも目を覚まして祈ることを願われたのだ」と説明します。しかし弟子たちは理解しませんでした。その結果、イエス様が捕らえられ、十字架にかけられている間、彼らは意味のある働きを何もできずに散り散りになってしまいました。ところがイエス様は復活後、再び弟子たちを探し出して、彼らに「祈りの場」と「聖霊の働き」を通じて福音伝播の使命を託されます。最終的に彼らは使徒言行録で祈りと聖霊の力によって初代教会のリバイバルを起こす主役となります。

これは私たちにもまったく同じように当てはまります。いかに情熱的で決断力があるように見えても、祈りを失えばペテロのように些細な誘惑の前で崩れてしまいかねません。しかしゲツセマネの主のように涙と慟哭をもって神に近づくなら、私たちを倒そうとするどんな試練も最終的には克服できるのです。張ダビデ牧師はこの点で「教会がこの地で立場を失い、個人の信仰が深い内面的な力を失ってしまう理由のひとつは、真の意味でのゲツセマネの祈りを喪失したからではないか。ゲツセマネの祈りには切実さと切迫感、そして神の御心に対する絶対的な服従が込められているが、それを失えば私たちも眠りに落ち、遠くへ逃げ出すしかないのだ」と語ります。

したがって私たちは、四旬節や特別な早天祈祷会など、特定の季節だけイエス様の苦難を思い起こして祈るのではなく、日常の場でいつもゲツセマネを覚えていなければなりません。十字架の前で避けられない決断をなさったイエス様の姿が、私たちの生活の中で生き生きと働くように、常に目を覚まして祈る霊的態度を持つべきなのです。張ダビデ牧師はこれを「聖なる繰り返し」と呼びます。すなわち、歴史の中でただ一度起こったゲツセマネの物語が、今日も私たちの内で繰り返されるべきだという意味です。そうすることで、私たちはたとえマルコのように恥ずかしい過去を抱えていたとしても、最終的には十字架と復活を証しする福音書の著者として立てられる恵みを経験できるでしょう。そしてペテロのように三度も主を否定したとしても、再び「わたしの羊を飼いなさい」という使命を受け取り、やがて教会の柱として用いられる歴史が起こるのです。

このように、マルコの福音書に記録されたゲツセマネの祈りの場面は、「自分の願いではなく神の御心に完全に従う信仰」とは何かを示す最も強烈な例であると同時に、弟子たちの弱さとイエス様の慈しみが鮮明に対比される場でもあります。張ダビデ牧師が語る「キリストとの同行」は、結局このゲツセマネの霊性に由来します。どんなに恐ろしい死が迫ろうとも、「アバ、父よ」への絶対的な信頼と愛を持ち、「わたしの思いではなく、御心のとおりになさってください」と言える人は、孤独で悲しみに満ちた状況のただ中でも決して崩れ落ちません。なぜならイエス様がすでにその道を先立って歩まれ、その道が永遠の勝利に続いていたことを、私たちは復活という出来事を通して確かめているからです。キリストを信じる者なら誰でも、この信仰を行動に移すことが課題なのです。

このようなゲツセマネの出来事を要約しながら、張ダビデ牧師は私たち一人ひとりに「自分が避けたいと思っている十字架は何か」と問うよう勧めます。「あるいは自分が眠り込んでしまっている苦難は何であり、本来なら神の前で慟哭しながらすがるべき事柄は何なのか。また今の自分はペテロのように『主のためなら命も捧げます』と豪語しながら、実は眠ってしまっていたり、無為に時を過ごしてはいないか」という問いが私たちの心に浮かんでくるかもしれません。その問いに真摯に向き合うとき、私たちはイエス様のゲツセマネの祈りと、さらに深く出会うことができます。そしてその出会いを通して、もはや人間的な力や意志ではなく、父なる神のみこころと力に全面的に依拠することを学ぶようになるのです。

張ダビデ牧師は常々「信仰は私の決断の上に立っているのではなく、神が独り子を十字架に差し出された愛と、イエス様がその道を最後まで歩まれた従順の上に立っている」と語ります。私たちはその従順に根を下ろして、私たち自身も人生の大小さまざまなゲツセマネに出会うときが来るたびに「アバ、父よ」と呼び求め、「それでもなおあなたを信頼します」と告白できなければなりません。この告白こそが「キリストとの同行」という霊的現実を、私たちの日常に具体化するカギです。そしてそれは華やかな信仰行為にあるのではなく、目に見えない夜半に流す涙と祈りによって成し遂げられます。その祈りの中で神は私たちの心を新たにし、イエス様を通してすでに宣言してくださった救いといのちの力を、私たちの現実の中で実際に示してくださるのです。

このように、ゲツセマネの園に凝縮されているイエス様の祈りと弟子たちの弱さ、そしてついに十字架の道へと固く立ち上がられるイエス様の従順は、「わたしについて来たいと思うなら、自分を捨てて自分の十字架を負い、わたしに従いなさい」という主の言葉を改めて思い起こさせます。張ダビデ牧師は「主はひとりでその道を行かれた。弟子たちは眠っていたし、ある者は逃げ、別の者は裏切った。だから十字架の道はそもそも易しいものではなかった。にもかかわらずイエス様は一歩も引き下がることなくその道を行かれ、その道の終着点は復活という勝利だったのだ」と言います。このメッセージは昔も今も弟子として招かれたすべての人に変わらず有効であり、それぞれの私たちに「ともに行こう」と呼びかけるイエス様の声を聞くようにとの招きでもあります。

要するに、張ダビデ牧師がゲツセマネの祈りを通して強調する「キリストとの同行」は、次のような意味を持ちます。第一に、私たちの弱さを正直に認めながらも、その弱さを抱えたまま神のみもとに行く必要があるということ。第二に、神の御心が私の意志と異なるときであっても、私の願いより御父の御心のほうがもっと善で正しいと信じるべきだということ。第三に、目を覚まして祈らなければどれほど強い決意や誓いを立てようとも簡単に崩れ去ることを忘れてはならないということ。第四に、たとえ失敗したとしても、イエス様は復活後も弟子を見捨てられず、ペテロを回復させられたように、私たちももう一度起き上がれるようにしてくださる方であることを忘れないこと。第五に、十字架は死を意味するが同時に復活の栄光を含む逆説的な象徴であり、今目の前に見える苦難にのみ囚われず、最後まで信仰をもって走り続けるときにその栄光を味わえると確信しなければならないということです。

結局、ゲツセマネの祈りを黙想するということは、「私の人生で今直面している混乱や試練はどういう意味を持つのか。その中に隠されている神の御心は何なのか」という問いを絶えず投げかけてくることでもあります。主はその終わりに、はっきりとした答えをくださいます。もし私にとって重荷で逃げたいと思うような十字架があるなら、その十字架の向こうには神が与えてくださるさらに大きな栄光と復活の勝利が待っている、と言ってくださるのです。これこそが「キリストとの同行」の頂点であり、張ダビデ牧師が繰り返し語ってきた福音の実体だと言えるでしょう。だからこそ私たちに必要なのは、ゲツセマネで慟哭されたイエス様に対して、ようやく目を覚まして立ち上がり、ともに歩き出す決断です。もはや眠ることなく、また逃げることもなく、主とともに行く真の同行者となるべきなのです。

以上すべてを一つにまとめると、ゲツセマネの祈りはイエス様が持っておられた人間的な弱さと神的な従順の逆説を余すところなく示すと同時に、私たちみなが「神の御心に自分を完全に委ねる祈り」へと進むべきだということを力強く宣言しています。張ダビデ牧師は、このゲツセマネの霊性の重要性を繰り返し説いてきましたが、その核心は「私たちが真に主と同行しようとするなら、私たちもゲツセマネの慟哭を通らねばならず、十字架を担わなければならず、最後にはその道が栄光へと至る道であると信じなければならない」という点にあります。私たちが日ごとに目を覚まして祈り、ゲツセマネを自分の人生の現場にもう一度実現するとき、キリストとともに歩むことこそが、この世のどんなものにも比べようのない祝福された道であることを体験するようになるでしょう。そしてその過程で、たとえ弱さや欠けた姿が露呈したとしても、イエス様がすでに弟子たちの弱さを知りながら最後まで愛されたように、今日の私たちの失敗と涙も、最終的には主の復活の力のうちで回復され、新しくされうるのです。

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Walking with Christ – Pastor David Jang

This writing focuses on the scene of Jesus praying in Gethsemane, recorded in Mark 14:32–42, and explores in depth the meaning of “walking with Christ,” a theme Pastor David Jang has consistently emphasized. By reflecting on the core values of faith as revealed in the agony Jesus experienced, the behavior of the disciples, and the solitary prayer in that scene, we will look at the message conveyed to us today, along with the main teachings Pastor David Jang seeks to impart. The discussion flows seamlessly as a single narrative without subdividing into multiple subtopics, guiding us to ponder how the scene of Jesus praying with loud cries and tears in the Garden of Gethsemane connects to each of our lives and what it means to walk as a disciple with Christ.

First, from Mark 14 we learn that Jesus was facing His imminent death on the cross. After sharing the Passover meal with His disciples, He went to the Garden of Gethsemane at the foot of the Mount of Olives, where He prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Commonly, the “Mount of Olives” is an area filled with olive trees, and “Gethsemane” is a place name meaning “oil press,” where olives were crushed to extract oil. Pastor David Jang points out that olive oil symbolizes two important things—peace and eternity—while also recalling the tradition of anointing kings with oil in the Old Testament. In Hebrew “Messiah” and in Greek “Christos” both mean “the Anointed One.” Therefore, although Jesus was in Gethsemane as Christ, the anointed King, what we see here is not the disciples anointing Him for His enthronement, but rather Jesus sweating great drops of blood as He prepared for His suffering on the cross. This is a striking and paradoxical contrast in Scripture—He is the One who should have been enthroned as King, yet He is found in deep distress, offering up a pitiable prayer.

Although Jesus’ prayer in Gethsemane is recorded as an extremely important passage in Matthew, Mark, and Luke, it is notably absent from the Gospel of John. Pastor David Jang explains that this might be because John, starting from chapter 13, already sheds light on Jesus having fully accepted the path of the cross, thereby not focusing on the Gethsemane prayer scene in detail. In John 13, while Jesus was sharing the Last Supper with His disciples, He declared that He had now been glorified, and He left them with eschatological exhortations and a farewell discourse. In other words, even before the suffering of the cross began, Jesus already proclaimed that path as “glory,” signifying His resolute determination. According to Pastor David Jang, “The Lord chose the way of the Christ even before Golgotha. John likely omitted Gethsemane’s prayer to emphasize Jesus’ regal majesty, completely embracing the Father’s will with no trace of wavering.”

Yet the Gethsemane prayer described in the Synoptic Gospels shows us Jesus’ “human struggle” and “intense lament.” In Mark 14:33–34, Jesus says, “He began to be deeply distressed and troubled. ‘My soul is overwhelmed with sorrow to the point of death.’” Hebrews 5:7 testifies, “During the days of Jesus’ life on earth, He offered up prayers and petitions with loud cries and tears to the One who could save Him from death.” This shows that Jesus truly became human like us, and at the same time it reveals His noble faith, crying out to God the Father as “Abba, Father” and obeying Him to the very end. Pastor David Jang underscores that “Jesus prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Within Him we see the raw reality that the path of the cross is so dreadful, and that human trembling and pain were inevitable in walking that path.” Nonetheless, Jesus voluntarily declares, “Yet not what I will, but what You will be done,” demonstrating complete submission to the will of God.

At this point, as Pastor David Jang often stresses, we must not miss the fact that Jesus could have “avoided” bearing the cross. In Jesus’ prayer found in Matthew 26 and Mark 14, He says, “Take this cup from Me.” Even though Jesus is the Son of God, He expresses, in His humanity, the terror and agony of facing death. Yet in the same breath, His prayer continues, “Nevertheless, not as I will, but as You will.” Commenting on this scene, Pastor David Jang says, “Even though we may resolve to follow God’s will in our walk of faith, our will and emotions are weak and we often long to flee in another direction. Jesus also experienced that moment, yet He ultimately held onto the Father’s will and walked it to completion, providing an example for us all.” This is the challenge that all who walk with Christ must face, and at the same time it serves as a truth offering us comfort and hope.

Meanwhile, as Jesus prays in Gethsemane, the disciples are sleeping. Specifically, at the supper table Peter had boasted, “I will not deny You under any circumstances. Even if I must die with You, I will not forsake You.” But Jesus predicted, “Before the rooster crows, you will disown Me three times.” Moreover, when they enter Gethsemane, Peter and the other disciples fail to stay awake for even one hour; they simply fall asleep. The Lord says, “Could you not keep watch for one hour?” and urges them to pray so as not to fall into temptation. Pastor David Jang observes, “At this crucial hour for the Lord, in the midst of a decisive spiritual battle, the disciples have no idea what is truly happening. They behave like people out on a leisurely evening stroll, and they fall asleep. This is our own picture as well. Often, at pivotal moments when God is working, we lie down in ignorance, missing it completely.”

Ultimately, when Jesus is arrested, the disciples scatter in confusion. Mark 14:51–52 tells of a young man who followed Him wearing nothing but a linen cloth; when he was seized, he ran away naked, leaving the cloth behind. Traditionally, many interpret this “young man” to be Mark, the author of the Gospel. Pastor David Jang explains, “Because the Last Supper took place in his home, Mark, who was likely asleep, realized what was happening late at night and hurriedly went out to follow Jesus. But in the end, he too was overcome by fear and fled, leaving the cloth behind.” By including such an embarrassing scene about himself so transparently in his Gospel, Mark testifies to how easily human frailty can surface, and also shows that even such frailty can be restored in the love of Jesus. Pastor David Jang calls this “an honest confession of faith,” stating, “Mark frankly confesses his own shame and writes this scene to boast in the grace of the Lord who transformed him. We too must not hide our weaknesses but reveal them, opening the way for God’s power to be manifest.”

Thus, Gethsemane—a place where Jesus, as the One who deserved to be anointed King, instead sweated drops of blood in sorrow—became a tragic location. From this we realize that the cross and resurrection were inevitable before the title “Christ” could be fully embraced and affirmed, that is, before Jesus could truly be confessed and recognized as “the Anointed One.” The disciples were not at all prepared to crown Jesus King, nor were they spiritually and faithfully mature enough to walk His path. Consequently, Jesus had to walk in solitude, culminating in the bloody sweat of Gethsemane and the cross of Calvary. Pastor David Jang notes, “Even at the Last Supper, the disciples received the bread and wine, sang a hymn, and then failed to anticipate the suffering that lay ahead. Even as the blood of the lamb sacrificed at Passover flowed down the Kidron Valley, staining the waters red, they did not clearly grasp the significance of the Lord’s death. The Lord alone crossed that red current and entered Gethsemane, where He soon prayed earnestly until His sweat became like drops of blood.”

In that lonely, desperate moment, Jesus addressed God as “Abba, Father.” This expression combines the Aramaic “Abba” (Dad) with the Greek “Pater” (Father), symbolizing Jesus’ intimate relationship with God the Father and His absolute trust in Him. While ministering in Galilee, Jesus also referred to God as “your Father in heaven,” yet in this valley of suffering He cries out even more urgently and intimately, “Abba, Father.” Pastor David Jang comments, “When we walk the path of faith, one of the greatest temptations is the doubt, ‘Does God really love me?’ Even Jesus, in the depths of extreme suffering, called upon ‘Abba, Father.’ This shows us that, in our own fearful moments, we must put our total trust in the Father.” Ultimately, even when the power of death looms with full force, we must never relinquish our faith in the goodness of God and must be able to confess, “Everything is possible for You.”

Another crucial aspect here is that Jesus’ prayer reveals the essence of prayer as leading to obedience, rather than functioning as a mere “means” to an end. Jesus asked, “If possible, let this cup pass from Me,” yet ultimately concluded, “Not My will, but Yours be done.” On this point, Pastor David Jang emphasizes, “We often try in prayer to ‘change God’s will.’ However, the prayer that Jesus taught is about letting God’s will ‘change me.’ The very essence of prayer displayed in Gethsemane is this: complete submission to the Father, transcending our own wishes and emotions. That is the ultimate aim of genuine prayer.” Hence, Jesus’ prayer in Gethsemane serves as a foundational model throughout the ages, empowering Christians everywhere to follow the Lord’s way regardless of circumstance.

But in their human frailty, the disciples could not join this prayer. Peter fell asleep, and so did James and John, all failing to sense the Lord’s urgency. Although Jesus asked, “Could you not keep watch for one hour?” urging them to stay alert and pray that they might not fall into temptation—declaring, “The spirit is willing, but the flesh is weak”—they remained in a state of unawareness. Pastor David Jang likens them to the “human face of the church,” saying, “In the world, some believers boast and act fearless. Yet when real crisis strikes, they often fall asleep or flee. It was true in Jesus’ day, and it is the same in our lives today. That is why we must revisit the Gethsemane prayer to recognize our true nature, and rather than displaying foolish self-confidence like Peter, we must kneel before the Father and entrust everything to Him.”

After His third prayer, Jesus says, “Are you still sleeping and resting? Enough! The hour has come,” willingly accepting His destiny of the cross. Then, as the soldiers arrive to seize Him, the disciples scatter. Pastor David Jang observes, “No matter how strong our resolve and willpower appear, without praying in the Holy Spirit and relying on God’s power, we can easily stumble. Peter boldly declared, ‘Even if I must die with You, I will not deny You,’ yet in reality, he ended up denying Him in the most shameful way. But Jesus already knew Peter would fall and still loved him to the end and brought him back.” This is a hopeful message that even though we may fall and betray the Lord, He grants us the grace of restoration.

Through His prayer in Gethsemane, Jesus embraced the “cup of death” that is humanly impossible to overcome, submitting to the Father’s will; the reality of this submission was then carried out on Calvary’s cross. Pastor David Jang states, “The cross of Jesus is of no use if we remain bystanders or mere onlookers. We must walk that way of the cross with the Lord. That is walking with Christ, and it becomes the gateway to eternal life in Him.” In other words, we too must follow in faith the path of Jesus’ obedience that began in Gethsemane. Though that path appears lonely and tragic, the glory of the resurrection is promised at its end.

Regarding John’s omission of the Gethsemane prayer, Pastor David Jang reiterates, “John may have deliberately left out Jesus’ human agony to underscore Jesus’ declaration in John 13 that the cross was already His glory.” The Gospel of John accentuates Jesus’ “regal” majesty through the farewell prayer in chapter 17, in which Jesus prays for the world and for His disciples. Conversely, the Synoptic Gospels emphasize the intensity of Jesus’ human suffering and the kind of prayer He lifted up to overcome it. These two approaches are by no means contradictory; rather, they offer complementary perspectives, presenting Jesus as both the Son of God and fully human.

Pastor David Jang notes, “We, too, often confront difficulties like Gethsemane in our own walk of faith. Observing the traces of blood like the Kidron Brook, we can feel fear and trembling, and we can be lonely when no one seems to understand our pain. But Jesus has already walked that path, leaving us the example of praying, ‘Not My will, but Yours be done,’ even in the midst of agony. When we make that prayer our own, walking with the Lord will indeed transcend loneliness and lead us to the joy of resurrection.” Thus, Gethsemane and Calvary, while being places of the most intense suffering, are simultaneously the very places where God’s power and love manifest most powerfully.

Moreover, the Gethsemane event stands as a “spiritual mirror,” not only for the disciples but also for all of us today. If we had been there, we would likely have acted no differently from the disciples; perhaps, like Mark, we would have run away wearing only a hastily wrapped linen cloth. Pastor David Jang points out how limited our human determination and promises are, remarking, “Even if we, like Peter, confidently declare we will never abandon the Lord, if we do not watch and pray, we can fall before the slightest provocation. Therefore, faith can only be strengthened through absolute dependence on God and through prayer, not through outward zeal.” This shows that internal humility and trust matter far more than external enthusiasm.

In the latter part of Mark 14, Jesus is arrested and brought before the high priests, and Peter does exactly as Jesus had foretold—he denies the Lord three times. When the rooster crows, Peter remembers Jesus’ words and weeps bitterly. Pastor David Jang addresses these tears and human wretchedness: “We can fail and fall. But that is not the end. Jesus rose again and sought out Peter, restoring his calling by telling him, ‘Feed My sheep.’ This reaffirms how great Jesus’ love is and how He holds on to sinners like us to the very end, just as He chose the cross in His Gethsemane prayer.”

This makes clear that what Pastor David Jang emphasizes—“walking with Christ”—is by no means an easy road. It is often lonely, isolated, and filled with tears. But it is also a road the Lord has already trodden, where He embraced the disciples’ every failing. Thus, even if we stumble, we have a path open for renewal. Indeed, Jesus’ prayer in Gethsemane is a “portrait of suffering” that leads us toward the hope of resurrection. While Christians may experience dark nights like Gethsemane—facing sorrow and trials with no one to share them—in prayerful obedience to the Father we too will find the dawn of resurrection. That is the pinnacle of our hope in Christ.

Ultimately, Pastor David Jang summarizes the significance of the Gethsemane prayer by pointing out five essential truths. First, Jesus experienced genuine human fear and pain, just as we do, and we cannot avoid such trials in our own lives. Second, even amid such terror, we must trust fully in God’s goodness, as Jesus did when He cried out, “Abba, Father.” Third, true submission to God’s will—especially when it clashes with our own—comes only through prayer, and this requires us to “stay awake,” as the Lord commanded. Fourth, we must honestly acknowledge our own frailty, just as the disciples’ weakness was laid bare; yet we must also believe that God’s grace is sufficient to lift us up again. Lastly, we need to remember that Jesus’ Gethsemane prayer ultimately was fulfilled through His cross and resurrection. The cross may seem like humanity’s greatest despair, but it is the path leading to the ultimate hope of resurrection, and through that path our faith matures.

Therefore, Gethsemane and Calvary are not merely historical events that occurred two thousand years ago in Palestine; rather, they continue to illuminate the spiritual reality of Christians in every age. Pastor David Jang emphasizes this point, saying, “We too easily criticize the disciples, but we should ask ourselves, ‘If I had been there, how would I have responded?’ That question reveals our own potential to abandon Jesus and run away, prompting us to approach the Lord with far greater humility and repentance.” In the end, faith stands not on our strength but on God’s love in giving His only Son to the cross, and Jesus’ choice to follow that path to the end. Once we recognize this, we realize our endurance depends on the Lord holding us firmly, and on our confession of weakness and dependence upon His grace.

Moreover, when confronted by various crises and temptations, today’s churches and believers need to be aware that we essentially face two choices. One is to rely on our own will like Peter and the other disciples, only to collapse or flee. The other is to act as Jesus did, pouring out everything before the Father and confessing, “Father, let Your will be done,” which is precisely the practical shape of “walking with Christ” that Pastor David Jang repeatedly proclaims. The Lord has already walked that path in Gethsemane, and by His resurrection has shown that path never ends in despair. Therefore, even though our human weakness and tears may follow, resurrection power ultimately unfolds, leading us to experience the glory of God’s kingdom.

Throughout this process, we rediscover the significance of “prayer.” Why did Jesus, at His darkest hour, bring His disciples to pray, hoping they would stay awake with Him? Pastor David Jang answers, “Prayer deepens our relationship with God and leads our hearts to surrender to His will. Ceasing to pray can be an act of pride that refuses to acknowledge God’s sovereignty and instead tries to solve problems by our own strength. Hence, Jesus never gave up prayer and wanted His disciples to keep watch and pray.” But the disciples did not understand. Consequently, during Jesus’ arrest and crucifixion, they dispersed without offering any meaningful involvement. Still, after His resurrection, Jesus again appeared to His disciples, leading them into a life of prayer and the power of the Holy Spirit, ultimately entrusting them with the mission of spreading the gospel. In the Book of Acts, they become the main instruments of the early church’s growth, bolstered by prayer and the Spirit’s power.

The same applies to us. No matter how passionate and resolute we seem, if we lose our life of prayer, we may fall like Peter at the slightest temptation. Yet if we follow the Lord’s example in Gethsemane, crying out to God with tears, we can overcome any test that seeks to bring us down. Pastor David Jang points out that “one reason the church loses its place in this world, and why individual believers lose their profound inner strength, is that they have lost the true spirit of Gethsemane prayer. Gethsemane prayer is marked by urgency, deep need, and absolute submission to God’s will. Without it, we, too, will fall asleep and flee.”

Thus, we must not limit our meditation on Jesus’ suffering and prayer only to Lenten seasons or early morning prayer meetings. Instead, in our everyday lives, we must continually recall Gethsemane. We need to pray in such a way that the image of Jesus before the cross, unable to avoid His ultimate decision, comes alive in our hearts. Pastor David Jang calls this a “holy repetition.” That is, though the Gethsemane event happened only once in history, it must be reenacted in our hearts even today. When that happens—whether we have a shameful past like Mark or not—we can still experience the grace of being transformed into one who proclaims the cross and resurrection. Even if we have denied the Lord three times like Peter, we can still receive the commission “Feed My sheep” and become a pillar of the church in the future.

In this way, the Gethsemane prayer recorded in Mark’s Gospel is not only a stark example of “complete obedience to God’s will over one’s own,” but also a scene where the disciples’ weakness and Jesus’ kindness stand in sharp contrast. What Pastor David Jang calls “walking with Christ” ultimately originates in the spiritual ethos of Gethsemane. No matter how frightening death may be, those who have absolute trust and love for the Father, saying, “Not My will, but Yours be done,” will never truly collapse, even in the most desolate circumstances. Why not? Because Jesus already took that path, and we confirm through the resurrection that such a path leads to everlasting victory. For anyone who believes in Christ, it becomes our task to put this faith into action.

Summarizing this Gethsemane event, Pastor David Jang urges each of us to ask ourselves, “Which cross do I want to escape right now?” He continues: “What hardships am I sleeping through? Over what matters should I be weeping and desperately pleading before God? Am I, like Peter, declaring that I would die for the Lord while in reality falling asleep or idly passing time?” When we honestly address these questions, we meet Jesus’ prayer in Gethsemane more personally. Through this encounter, we learn not to rely on human strength or determination but to entrust ourselves completely to the Father’s will and power. Pastor David Jang often says, “Faith does not stand on our decisions; it stands on God’s love in giving His only begotten Son, and on Jesus’ obedience in walking that path to the end.” By standing on His obedience, we also inevitably face many “Gethsemanes” in life, but at each one we must cry out “Abba, Father,” confessing, “I still trust You,” despite fear and trembling. This confession is the key that makes “walking with Christ” a reality in our daily lives, not just a theological concept. And it is neither spectacular nor flashy but is instead formed in tearful prayer in the darkness. In that prayer, God renews our hearts, and the saving power declared in Jesus is tangibly revealed in our lives.

Thus, in Gethsemane, where Jesus prayed and the disciples’ frailty was unmasked, and in Jesus’ firm decision to go to the cross, we recall the words, “Whoever wants to be My disciple must deny themselves and take up their cross and follow Me.” Pastor David Jang states, “The Lord walked that road alone. The disciples slept, others fled, and someone else betrayed Him. So the way of the cross was never easy. Nonetheless, Jesus went that way unhesitatingly, and its destination was the triumph of the resurrection.” This message remains equally valid for anyone invited to follow as a disciple, both in former times and now, urging each of us to hear Jesus calling, “Come and follow Me.”

In conclusion, the Gethsemane prayer, as Pastor David Jang interprets it, powerfully proclaims that every one of us should move into “prayer that leads to surrendering ourselves entirely to God’s will.” It displays the paradox of Jesus’ human weakness and divine obedience in vivid detail, and Pastor David Jang has repeatedly stressed how central the spirituality of Gethsemane is. Its core is this: “If we truly wish to walk with Christ, we, too, must endure Gethsemane’s cries, bear the cross, and believe that path leads to glory.” As we remain watchful and prayerful, bringing Gethsemane into our everyday lives, we experience that walking with Christ is indeed the most blessed path, unlike any other. In the process, though our frailties and shortcomings may appear, Jesus—just as He knew His disciples’ frailty—will love us to the end, and in the power of His resurrection will restore us and make us new.

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Caminar con Cristo – Pastor David Jang

En este escrito, se presta especial atención a la escena de la oración de Jesús en Getsemaní registrada en Marcos 14:32-42, pero con el énfasis en la reflexión profunda sobre el significado de “caminar con Cristo” que el Pastor David Jang ha venido destacando. Revisaremos los valores centrales de la fe que se evidencian a través del sufrimiento de Jesús y la actitud de los discípulos, así como el mensaje que se nos otorga hoy, a la luz de las enseñanzas principales que transmite el Pastor David Jang. Se presentará todo en un solo hilo, sin subdivisiones explícitas, con el propósito de ayudarnos a meditar cómo la escena de Jesús orando entre llantos y lágrimas en el Huerto de Getsemaní se conecta con la vida de cada uno de nosotros, y qué significa realmente ser discípulos que caminan con Cristo.

Para empezar, a través de la escena de la oración en Getsemaní registrada en Marcos 14, sabemos que Jesús tenía ante sí la muerte en la cruz. Después de haber celebrado la Cena de la Pascua con sus discípulos, fue con ellos al Huerto de Getsemaní, en la falda del Monte de los Olivos, y allí oró con tanta intensidad que su sudor se convirtió en gotas de sangre. Generalmente, el “Monte de los Olivos” está cubierto de olivos, y la palabra “Getsemaní” significa “almazara” o “lugar donde se exprimen las aceitunas para obtener aceite”. El Pastor David Jang destaca en este punto los dos símbolos que nos brinda el aceite de oliva: la paz y la eternidad, además de la tradición de ungir con aceite al Mesías. En hebreo, “Mesías” y en griego, “Cristo”, ambos significan “el Ungido”. De ahí que, a pesar de que Jesús es el Cristo, el Rey ungido, su escena en el Huerto de Getsemaní no es la de ser ungido y proclamado Rey, sino la de derramar gotas de sudor como sangre en su preparación para el sufrimiento de la cruz. Este pasaje presenta uno de los contrastes más impactantes y paradójicos en toda la Escritura, ya que Aquel que debía ser coronado Rey se encuentra sumido en una oración estremecedoramente dolorosa.

La oración de Jesús en Getsemaní es un pasaje de suma importancia que se registra en Mateo, Marcos y Lucas —los Evangelios Sinópticos—, pero curiosamente no aparece en el Evangelio de Juan. El Pastor David Jang explica que, posiblemente, Juan no incluyó la escena de la oración en Getsemaní porque ya desde el capítulo 13 había resaltado que Jesús aceptó plenamente el camino de la cruz, por lo que no juzgó necesario tratar en detalle la escena de la oración. De hecho, en Juan 13, durante la Última Cena con sus discípulos, Jesús declara: “Ahora el Hijo del Hombre ha sido glorificado”, dejando una exhortación escatológica y su discurso de despedida a los discípulos. Es decir, antes de que iniciara el sufrimiento de la cruz, Él ya había declarado ese camino como su “gloria”, manifestando su decisión irrevocable. Al respecto, el Pastor David Jang interpreta: “El Señor escogió el camino del Calvario antes incluso de llegar allí. Tal vez Juan, deseando mostrar la majestuosidad real de un Jesús que aceptaba la voluntad del Padre sin la mínima vacilación interior, omitió la oración de Getsemaní”.

Sin embargo, los Evangelios Sinópticos nos muestran la “lucha humana” y el “clamor intenso” de Jesús en Getsemaní. En Marcos 14:33-34 se describe cómo Jesús “comenzó a horrorizarse y a angustiarse” y dijo: “Mi alma está muy triste, hasta la muerte”. Hebreos 5:7 también testifica: “Y Cristo, en los días de su carne, ofreciendo ruegos y súplicas con gran clamor y lágrimas al que podía librarlo de la muerte…”. Esto muestra vívidamente la humanidad de Jesús, a la vez que revela la fe sublime de obediencia total al Padre, al dirigirse a Él como “Abba Padre”. El Pastor David Jang enfatiza: “Jesús oró tan intensamente que su sudor se volvió como gotas de sangre. En Él se ve cuán atroz era el camino de la cruz y cuán ineludibles eran el temblor y el sufrimiento humano en recorrerlo”. Sin embargo, Jesús se entregó por su propia voluntad y confesó: “No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres”, sometiéndose por completo a la voluntad de Dios.

En este punto, como recuerda con frecuencia el Pastor David Jang, no debemos pasar por alto que, de hecho, Jesús “podía haber evitado” el camino de la cruz. De hecho, tanto en Mateo 26 como en Marcos 14, al observar la oración de Jesús, vemos la expresión: “Pasa de mí esta copa”. Aun siendo el Hijo de Dios, manifestó su extremo temor y dolor ante la muerte en su costado humano. Al mismo tiempo, de inmediato vino la oración: “Mas no sea como yo quiero, sino como Tú”. El Pastor David Jang señala a este respecto: “Aunque en la vida de fe estemos decididos a seguir la voluntad de Dios, muchas veces nos invade el deseo de huir por nuestra debilidad y emociones frágiles. Jesús también afrontó ese momento, pero al final, aferrándose a la voluntad del Padre, caminó hasta el fin y se convirtió en nuestro ejemplo”. Y esto es justamente el desafío que debe enfrentar todo el que camina con Cristo, pero a la vez nos da aliento y esperanza.

Por otro lado, mientras Jesús oraba en Getsemaní, los discípulos dormían. Especialmente Pedro, que en la cena había proclamado: “No te negaré bajo ninguna circunstancia. Aunque muera contigo, jamás te abandonaré”, recibió de Jesús la profecía: “Antes que cante el gallo, me negarás tres veces”. Y aun durante la oración en Getsemaní, Pedro y los demás discípulos no lograron mantenerse despiertos ni una hora. Jesús les dijo: “¿No habéis podido velar ni una hora? Velad y orad para que no entréis en tentación”. Acerca de esto, el Pastor David Jang comenta: “Para el Señor, este era el momento más crítico de toda su vida, una batalla espiritual trascendental, pero los discípulos no lo entendían en absoluto, como si simplemente hubieran salido a pasear de noche y se hubiesen quedado dormidos. Esa es también nuestra actitud con frecuencia. A veces, en momentos cruciales en que Dios obra, no percibimos nada y nos recostamos a dormir”.

Finalmente, cuando se llevan preso a Jesús, los discípulos huyen despavoridos. En Marcos 14:51-52 se narra que cierto joven, envuelto en una sábana, al verse agarrado escapó desnudo dejando la sábana atrás. Tradicionalmente, se considera que este “joven” podría ser el mismo Marcos, autor del Evangelio. El Pastor David Jang explica: “Quizás, como la Última Cena tuvo lugar en la casa de Marcos, cuando Jesús y los discípulos salieron hacia el Monte de los Olivos, Marcos, que estaría durmiendo, se percató tarde de la situación y corrió tras Jesús. Pero, finalmente, también él, presa del miedo, salió huyendo dejando su sábana”. Al no omitir esta vergonzosa escena en su propio Evangelio, Marcos muestra la facilidad con que se evidencia nuestra fragilidad humana, así como la esperanza de que incluso tal debilidad se restaura dentro del amor de Jesús. El Pastor David Jang lo denomina un “testimonio de fe honesta” y añade: “Marcos confesó francamente que él era un ser vergonzoso, y con ello quería exaltar la gracia del Señor que transformó su vida. De igual modo, nosotros también debemos exponer, en lugar de ocultar, nuestras debilidades para abrir camino a la intervención del poder de Dios”.

De esta manera, el Huerto de Getsemaní se convierte en un lugar trágico donde Aquel que merecía ser ungido como Rey, Jesús, experimenta en cambio dolor y tristeza hasta el punto de sudar gotas de sangre. Esto nos enseña que para que el título de “Cristo” fuera plenamente aceptado —es decir, para que Jesús fuera reconocido y confesado como “el Ungido”— eran inevitables la cruz y la resurrección. Los discípulos no estaban preparados para proclamar a Jesús como Rey, ni listos para compartir ese camino; carecían de la madurez espiritual y de fe para hacerlo. En consecuencia, Jesús tuvo que transitar solo el camino de la soledad, que culminó en las gotas de sudor en Getsemaní y en la cruz del Calvario. Sobre esto, el Pastor David Jang señala: “Incluso en la misma Última Cena, al cantar los salmos y recibir el pan y el vino, los discípulos seguían sin comprender la inminencia del sufrimiento. El sangre que brotaba de los corderos pascuales, fluyendo por el arroyo Cedrón, debía haberles hecho reflexionar sobre el significado de la muerte del Señor, pero no lo lograron. El Señor cruzó solo ese arroyo de aguas rojas, entró en Getsemaní y oró hasta que su sudor se convirtió en sangre”.

En ese momento de soledad y agonía, Jesús se dirige a Dios diciendo: “Abba Padre”. Es una combinación del arameo “Abba” (papá) y del griego “Pater” (padre), expresión que simboliza la cercanía absoluta y la confianza total que Jesús mantenía con el Padre. Aun durante su ministerio en Galilea, Jesús se había referido a “vuestro Padre que está en los cielos”, pero en este valle de sufrimiento se dirige de una manera más íntima y cotidiana, clamando: “Papá, Padre mío”. El Pastor David Jang comenta: “La tentación más grande en la vida de fe aparece cuando uno se cuestiona: ‘¿Realmente Dios me ama?’. Incluso Jesús, ante su sufrimiento extremo, clamó ‘Abba Padre’, mostrándonos que, cuando atravesemos momentos de temor humano, debemos confiar plenamente en el Padre”. Al final, aunque se enfrente a la muerte más inminente, nunca debemos soltar la confianza en la “bondad de Dios” y, a su vez, profesar: “Padre, todo te es posible”.

Otro aspecto a destacar en la oración de Jesús es que se trata de una oración que no aspira a “cambiar la voluntad de Dios”, sino que produce “obediencia” ante la voluntad de Dios. Jesús pidió que pasara de Él aquella copa, si era posible, pero concluyó diciendo: “No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres”. Respecto a esta escena, el Pastor David Jang declara: “A menudo, intentamos ‘cambiar’ el plan de Dios mediante la oración. Pero la oración que Jesús enseñó es entregarse para que la voluntad de Dios nos ‘cambie’ a nosotros. Este es el meollo de la oración de Getsemaní. El objetivo de la verdadera oración es someterse completamente al Padre, por encima de las emociones y voluntades humanas”. Por ello, la oración de Getsemaní de Jesús se ha convertido, a lo largo de los siglos, en el modelo fundamental que fortalece a los creyentes para seguir el camino del Señor en cualquier circunstancia.

Con todo, los discípulos, débiles en lo humano, no pudieron acompañar a Jesús en esa oración. Pedro se durmió; lo mismo hicieron Jacobo y Juan, sin comprender la urgencia del momento. Jesús les dijo: “¿No habéis podido velar ni una hora? Velad y orad, para que no entréis en tentación. El espíritu a la verdad está dispuesto, pero la carne es débil”. Ellos siguieron ajenos a la gravedad de la situación. El Pastor David Jang ve en ellos la “condición humana reflejada en la Iglesia” y comenta: “Incluso hay creyentes que parecen muy valientes y osados ante el mundo, pero, en realidad, cuando llega la crisis, son los primeros en quedarse dormidos o huir. Ocurrió así en tiempos de Jesús y se repite en nuestra vida actual. Por eso, más que nunca, debemos contemplar la oración de Getsemaní para darnos cuenta de lo que de verdad somos, y en lugar de enorgullecernos temerariamente como Pedro, debemos imitar a Jesús, que se arrodilló ante el Padre y le entregó todo”.

Tras su tercera oración, Jesús dice: “¿Todavía estáis durmiendo y descansando? Basta; ha llegado la hora”. Acepta con decisión su destino de ir a la cruz. Cuando los soldados vienen a apresarlo, los discípulos se dispersan. En este punto, el Pastor David Jang comenta: “Por mucha determinación y fuerza de voluntad que haya, si no dependemos del poder de Dios y no oramos en el Espíritu, caeremos con facilidad. Pedro había declarado con soberbia: ‘Aunque tenga que morir contigo, jamás te negaré’, pero fue quien más vergonzosamente lo negó. Sin embargo, Jesús, aun sabiendo que Pedro caería, lo amó hasta el fin y lo guio al arrepentimiento”. Esto se convierte en un mensaje de esperanza: aunque caigamos y mostremos facetas lamentables, el Señor nos concede la gracia de volver.

Con la oración de Getsemaní, Jesús, en su humanidad, aceptó, en obediencia a la voluntad del Padre, la “copa de la muerte”, aparentemente imposible de sobrellevar. El Calvario fue el lugar donde esta obediencia se concretó en la cruz. El Pastor David Jang insiste: “La cruz de Jesús no tiene ningún sentido si la consideramos desde la perspectiva de meros espectadores. Debemos recorrer ese camino con Él. Eso es caminar con Cristo, y es la puerta que conduce a la vida eterna que el Señor ofrece”. En otras palabras, debemos seguir por fe el camino de obediencia que comenzó en Getsemaní. Aunque parezca un sendero solitario y trágico, nos aguarda la promesa de la gloria de la resurrección.

Por otra parte, el Pastor David Jang reitera su explicación de por qué el Evangelio de Juan omitió la escena de Getsemaní: “Probablemente para recalcar cómo, en Juan 13, Jesús ya había anunciado la cruz como gloria, dejando de lado la parte de la angustia humana”. En Juan 17 encontramos la oración final de Jesús por el mundo y por sus discípulos, mostrando un énfasis en su “majestad real”. En contraste, los Evangelios Sinópticos subrayan la dimensión de sufrimiento humano y el tipo de oración que Jesús ofreció para superarlo. Ambas perspectivas no se contradicen; al contrario, se complementan mutuamente, brindando una visión más completa de Jesús como Hijo de Dios y, a la vez, plenamente humano.

El Pastor David Jang menciona: “A veces, en nuestro caminar de fe, atravesamos situaciones que se asemejan a Getsemaní. Tal como el arroyo Cedrón, teñido de la sangre de los corderos pascuales, podemos sentir temor y temblor, e incluso soledad, cuando nadie comprende nuestro dolor. Pero Jesús ya recorrió ese camino y nos dejó el ejemplo de la oración: ‘No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres’. Al hacer nuestra esta oración, caminar con el Señor nos lleva a la resurrección que trasciende la soledad”. De este modo, Getsemaní y el Calvario se convierten en lugares que no solo revelan el más profundo dolor, sino que manifiestan con mayor fuerza el poder y el amor de Dios.

Aún más, el relato de Getsemaní no se limita solo a los discípulos de aquel entonces, sino que sirve de “espejo espiritual” para los creyentes de hoy. Si hubiéramos estado presentes en esa circunstancia, posiblemente no habríamos actuado de modo muy distinto a los discípulos; tal vez habríamos hecho como Marcos, siguiendo a Jesús apresuradamente con apenas una sábana y terminando por salir huyendo desnudos. El Pastor David Jang recalca la evidente limitación de nuestra determinación humana y añade: “Aunque nos jactemos como Pedro de que nunca abandonaremos al Señor, si no velamos en oración ante Dios, caeremos ante la mínima prueba. Por consiguiente, la fe no descansa en nuestro entusiasmo exterior, sino en la humildad y la confianza internas”.

En la parte final de Marcos 14, se narra la detención de Jesús y su comparecencia ante el sumo sacerdote; allí Pedro cumple la profecía negando tres veces al Señor, y luego llora amargamente al recordar sus palabras. El Pastor David Jang señala la miseria y lágrimas de la naturaleza humana y comenta: “Somos débiles y tropezamos. Pero no todo acaba ahí. El Jesús que fue crucificado volvió a buscar a Pedro resucitado y le encargó: ‘Apacienta mis ovejas’. Ello confirma cuán grande es el amor de Jesús, que, habiendo orado en Getsemaní y decidido tomar la cruz, sostiene hasta el fin a pecadores como nosotros”.

Este hecho pone en evidencia lo que el Pastor David Jang llama “caminar con Cristo”: un sendero que no es fácil, sino que conlleva a veces soledad, aflicción y lágrimas. Con todo, el camino ya ha sido recorrido primero por el Señor, y Él es quien acoge los fracasos de sus discípulos. Por tanto, incluso si fracasamos, hay esperanza de restauración. La oración de Jesús en Getsemaní puede considerarse un “autorretrato del sufrimiento que lleva a la esperanza de la resurrección”. Como creyentes, podemos experimentar en este mundo “noche oscura” y tristeza semejantes a las de Getsemaní. Pero si en oración nos sometemos a la voluntad del Padre, también nosotros recibiremos el amanecer de la resurrección.

En definitiva, a través de la oración de Getsemaní, Jesús abrazó voluntariamente una “copa mortal” que parecía inasumible, y eso se concretó en la cruz del Calvario. El Pastor David Jang insiste: “La cruz de Jesús no debe ser contemplada como espectadores distantes, sino transitada juntos con Él. Así podemos entrar en la vida eterna que se nos concede en el Señor”. Es decir, el camino de obediencia emprendido en Getsemaní debe ser seguido por los creyentes de todas las épocas. Aunque parezca un camino solitario y doloroso, nos aguarda la gloria de la resurrección.

Por su parte, el Pastor David Jang recuerda la omisión de la oración de Getsemaní en el Evangelio de Juan: “Quizás para enfatizar la proclamación de la cruz como ‘gloria’ en el capítulo 13 de Juan, se omitieron los aspectos de la angustia humana”. De hecho, en el capítulo 17 de Juan, la “Oración Sacerdotal” de Jesús realza su dignidad real, mientras que los Sinópticos ponen su foco en el sufrimiento humano que vivió y en la oración que libró esa lucha. Lejos de contradecirse, ambas perspectivas se complementan y enriquecen nuestra comprensión de Jesús como Hijo de Dios y Hombre perfecto.

El Pastor David Jang explica: “Al transitar la senda de la fe, a menudo nos encontramos con momentos ‘getsemaní’. Confrontados con ‘arroyos Cedrón’ que se tiñen de sangre, sentimos miedo o nos invade la angustia, y a veces nos sentimos solos porque nadie parece entender nuestro sufrimiento. Pero Jesús ya pasó por ahí y nos dejó el modelo de la oración: ‘No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres’. Cuando hacemos nuestra esa oración, el sendero de la soledad se transforma en un camino a la resurrección”. Así, Getsemaní y el Calvario, si bien exponen el dolor en toda su crudeza, al mismo tiempo revelan el poder y el amor de Dios de la forma más grandiosa.

Más aún, Getsemaní no solo expone la debilidad de los discípulos, sino la de todos nosotros. De haber estado ahí, es probable que tampoco hubiésemos actuado distinto a los discípulos; puede que, como Marcos, hubiéramos salido corriendo desnudos envueltos en alguna sábana. El Pastor David Jang subraya la clara limitación de cualquier resolución meramente humana, diciendo: “Aunque nos vanagloriemos como Pedro de que nada nos hará abandonar al Señor, si no velamos en oración ante Dios, sucumbiremos por cualquier pequeñez. Por lo tanto, la fe no depende de nuestra apariencia de fervor, sino de la humildad y confianza que hay en nuestro interior”.

Luego, en la parte final de Marcos 14, se relata cómo Jesús es conducido ante los sumos sacerdotes; Pedro cumple lo profetizado negando al Señor tres veces, y cuando oye cantar el gallo, al recordar las palabras de Jesús, llora amargamente. El Pastor David Jang destaca lo penosa que resulta esa escena para la condición humana, añadiendo: “Podemos fracasar y caer, pero ese no es el final. Jesús, después de resucitar, buscó a Pedro y le confirió de nuevo la misión: ‘Apacienta mis ovejas’. Esta es la prueba de cuán grande es el amor del Señor que, habiendo aceptado la cruz en Getsemaní, nos sostiene hasta el final pese a nuestro pecado”.

Así pues, la insistencia del Pastor David Jang en “caminar con Cristo” demuestra que no se trata de un sendero sencillo; a veces será un camino solitario, doloroso y lleno de lágrimas. Sin embargo, como el Señor lo recorrió primero y acogió las debilidades de los discípulos, aunque nosotros tropecemos, siempre habrá un camino de restauración. La oración de Jesús en Getsemaní es, por ende, un “cuadro del sufrimiento” que nos conduce a la “esperanza de la resurrección”. Si bien el cristiano puede enfrentarse en esta vida a la oscuridad y el llanto de Getsemaní, al orar y someternos a la voluntad del Padre, también nosotros accedemos a la mañana gloriosa de la resurrección.

Al fin y al cabo, el Pastor David Jang enseña que la escena de la oración en Getsemaní muestra cómo Jesús, en su humanidad, experimentó miedo y dolor; asimismo, nos hace ver que, como criaturas humanas, tampoco podemos eludir completamente estos tipos de prueba. Pero, así como Jesús clamó “Abba Padre” en medio de su angustia, también nosotros debemos confiar plenamente en el amor y la bondad de Dios. Además, el “no sea mi voluntad, sino la tuya” solo es posible mediante la oración, de ahí la necesidad de obedecer el mandato de “velar”, para no sucumbir a la tentación. Al mismo tiempo, hemos de reconocer con sinceridad que somos tan débiles que podemos quedarnos dormidos o huir, como los discípulos, pero debemos creer que la gracia del Señor se perfecciona incluso en nuestras flaquezas. Finalmente, no olvidemos que la oración de Getsemaní culminó en la cruz y la resurrección. La cruz, aun representando la peor desesperanza humana, se convierte en el camino a la esperanza definitiva de la resurrección, y es en esa senda donde nuestra fe madura.

Así, Getsemaní y el Calvario, más que hechos históricos acontecidos hace 2000 años en la tierra de Palestina, son una realidad espiritual que sigue repitiéndose en la vida diaria de los cristianos. El Pastor David Jang hace hincapié en ello: “Somos muy dados a criticar a los discípulos, pero debemos preguntarnos: ‘Si yo hubiera estado ahí, ¿habría actuado de otra manera?’. A través de esa pregunta reconocemos que llevamos la misma propensión a abandonar a Jesús y a huir, lo cual nos conduce a una actitud de mayor humildad y arrepentimiento al acercarnos al Señor”. Con ello, concluimos que la fe no depende de “lo fuertes que seamos nosotros”, sino de que “el Señor nos sostenga hasta el final, y de que reconozcamos nuestra debilidad y busquemos su gracia”.

Asimismo, cuando la Iglesia y los creyentes hoy enfrentan tentaciones y crisis, hay dos opciones claras. La primera, actuar como Pedro y los demás discípulos, es decir, resistir con fuerza de voluntad pero al final huir o caer. La segunda, orar ante el Padre y decir: “Que se haga tu voluntad, no la mía”, tal como hizo Jesús. Esta segunda ruta es, según explica el Pastor David Jang, la concreción de “caminar con Cristo”. Pues Él ya transitó primero por Getsemaní y demostró con su resurrección que ese camino no acaba en el abismo de la desesperación. Así, aunque afrontemos debilidad y llanto, al final se manifestará el poder de la resurrección y podremos compartir la gloria del Reino de Dios.

En todo este proceso, redescubrimos el rol esencial de la “oración”. ¿Por qué Jesús, en su momento más difícil, llevó a sus discípulos a orar y deseó que velasen con Él? El Pastor David Jang enseña: “La oración profundiza nuestra relación con Dios y produce en nuestro corazón la rendición a la voluntad de Dios. Abandonar la oración equivale a no reconocer la soberanía de Dios e intentar afrontar las cosas con nuestras propias fuerzas, lo que puede ser una forma de orgullo. Por eso, Jesús nunca dejó de orar y quería que los discípulos se mantuvieran despiertos en oración”. Sin embargo, los discípulos no lo entendieron, y por ello, cuando Jesús fue arrestado y clavado en la cruz, no pudieron cumplir ninguna función significativa y huyeron dispersos. Sin embargo, tras la resurrección, Jesús volvió a ellos y les confirió la misión de proclamar el Evangelio, brindándoles la experiencia de la “oración” y la “obra del Espíritu Santo”. De este modo, en Hechos de los Apóstoles, aquellos mismos discípulos se convierten, mediante la oración y el poder del Espíritu, en los protagonistas del avivamiento de la Iglesia primitiva.

Esto se aplica igualmente a nosotros hoy. Por muy entusiastas o firmes que nos creamos, si no oramos y buscamos el poder de Dios, podremos caer ante la más mínima tentación, como Pedro. Pero si, a ejemplo de Jesús en Getsemaní, nos acercamos a Dios con llanto y clamor, podremos resistir cualquier prueba que pretenda abatirnos. El Pastor David Jang considera que, en parte, “la razón por la cual la Iglesia pierde su espacio en este mundo y los creyentes pierden su fuerza interior es porque han renunciado a la verdadera ‘oración de Getsemaní’. Esa oración se define por la urgencia, la necesidad imperiosa y la absoluta obediencia a la voluntad de Dios. Si la olvidamos, sólo nos queda dormir o huir”.

Por tanto, no debemos limitarnos a recordar el sufrimiento de Jesús únicamente en Cuaresma o durante las vigilias especiales de madrugada, sino mantener vivo el “Getsemaní” en nuestra cotidianidad. Para que la imagen de Jesús ante la ineludible cruz cobre vida en nuestra realidad diaria, debemos conservar la actitud espiritual de “velar en oración”. El Pastor David Jang lo denomina “repetición sagrada”, es decir, que la escena de Getsemaní que ocurrió una sola vez en la historia se repita hoy en nuestro interior. De este modo, incluso si, como Marcos, cargamos con un pasado vergonzoso, recibiremos la gracia de convertirnos en testigos de la cruz y la resurrección, e incluso si, como Pedro, negamos tres veces al Señor, Él nos devolverá la misión de “apacentar sus ovejas” y nos empleará como columnas en la Iglesia.

Así, la escena de Getsemaní en el Evangelio de Marcos es el ejemplo más contundente de lo que significa una fe que se somete por completo a la voluntad de Dios, y muestra el vivo contraste entre la debilidad humana de los discípulos y la compasión de Jesús. Para el Pastor David Jang, “caminar con Cristo” brota de la espiritualidad de Getsemaní. Aunque la muerte nos amenace, quien confíe plenamente en “Abba Padre”, diciendo “No se haga mi voluntad, sino la tuya”, no se doblegará ante la soledad ni la aflicción. Pues Jesucristo ya recorrió ese sendero, y su victoria se confirmó en la resurrección. Quien cree en Cristo debe llevar esta fe a la práctica.

Al reflexionar en el acontecimiento de Getsemaní, el Pastor David Jang aconseja que cada uno de nosotros se interrogue: “¿Cuál es la cruz que quiero evitar? ¿Cuál es el sufrimiento ante el que me duermo sin afrontarlo y por el que debería clamar con llanto ante Dios? ¿No estaré, acaso, imitando a Pedro al jactarme de entregar mi vida al Señor, mientras en realidad duermo o mato el tiempo cuando necesito orar?”. De responder con sinceridad a estas preguntas, podremos acercarnos con mayor profundidad a la oración de Getsemaní de Jesús. Y a través de este encuentro, dejaremos de confiar en nuestra fuerza o voluntad humana y aprenderemos a depender totalmente de la voluntad y el poder de Dios.

El Pastor David Jang repite incesantemente: “La fe no se fundamenta en mi propia decisión, sino en el amor de Dios que entregó a su Hijo unigénito en la cruz y en la obediencia de Jesús que llevó ese camino hasta el final. Nosotros nos aferramos a esa obediencia y, cuando nos hallamos ante distintos ‘getsemaníes’ en nuestra vida, debemos clamar: ‘Abba Padre, a pesar de todo confío en Ti’. Esta proclamación es la realidad espiritual de ‘caminar con Cristo’, y se concreta no mediante manifestaciones externas ostentosas, sino en las lágrimas y la oración que brotan en el silencio de la noche. En esa oración, Dios renueva nuestro corazón, y el poder de salvación y vida ya declarado en Jesús cobra existencia real en nuestra vida”.

De este modo, en el Huerto de Getsemaní, donde se constata la oración de Jesús y la fragilidad de los discípulos, y de donde Jesús surge resuelto a ir a la cruz, encontramos una invitación a recordar las palabras: “Si alguno quiere venir en pos de mí, niéguese a sí mismo, tome su cruz y sígame”. El Pastor David Jang explica: “El Señor recorrió ese camino solo. Los discípulos dormían y alguien huyó, mientras otro lo traicionó. La senda de la cruz nunca fue un camino fácil. Sin embargo, Jesús la transitó sin retroceder, y la meta de ese camino fue la victoria de la resurrección”. Este mensaje sigue vigente para todos los que son llamados a ser discípulos, animándonos a escuchar la voz de Jesús invitándonos a caminar con Él.

En conclusión, el Pastor David Jang destaca varias enseñanzas esenciales que nos brinda la oración de Getsemaní. Primero, Jesús también padeció temor y dolor humanos, y no podemos eludir tales pruebas. Segundo, en medio de ese sufrimiento, debemos fiarnos sin reservas de la bondad y el amor del Padre, llamándolo “Abba Padre”, como hizo Jesús. Tercero, la obediencia de “no sea mi voluntad, sino la tuya” se alcanza solamente en la oración, por lo que es imperativo “velar” como ordena el Señor. Cuarto, es necesario reconocer con humildad que somos débiles y podemos preferir dormir o escapar, pero creer que la gracia del Señor opera aún en esa debilidad para levantarnos de nuevo. Y finalmente, la oración de Getsemaní se consuma en la cruz y la resurrección, que van unidas como un puente desde la desesperanza humana hasta la esperanza última, madurando así nuestra fe.

De tal modo, Getsemaní y el Calvario no son meros sucesos históricos acontecidos hace dos milenios, sino que, en el día a día del creyente, reflejan realidades espirituales que se repiten una y otra vez. El Pastor David Jang enfatiza: “Reprobamos con facilidad a los discípulos, pero en verdad debemos preguntarnos: ‘¿Qué hubiera hecho yo de haber estado ahí?’. Tal pregunta nos lleva a comprender que todos tenemos el potencial de abandonar al Señor y de huir, lo cual nos conduce al arrepentimiento y la humildad ante Él”. Por ende, al final reconocemos que la fe no se sostiene en nuestra fortaleza, sino en el hecho de que el Señor nos sostiene y de que, al admitir nuestra debilidad y pedir su gracia, seguimos en pie.

Asimismo, la Iglesia y los creyentes de hoy, ante múltiples crisis y tentaciones, solo tienen dos caminos: uno, como Pedro y los otros discípulos, intentar resistir con determinación humana y terminar huyendo o cayendo; otro, como Jesús, verter todo ante el Padre diciendo: “Hágase tu voluntad, no la mía”. Este segundo camino es el que el Pastor David Jang denomina, insistentemente, el verdadero “caminar con Cristo”. Pues el Señor ya lo recorrió primero en Getsemaní y probó con su resurrección que no finaliza en la desesperación. Al optar por seguirlo, aunque con lágrimas y mostrando nuestra flaqueza humana, seremos testigos, al final, del poder de la resurrección y del esplendor del Reino de Dios.

Si consideramos todo este proceso, se hace evidente el rol crucial de la oración. ¿Por qué Jesús llevó a los discípulos a orar con Él en el momento más difícil, deseando que velaran con Él? El Pastor David Jang explica: “La oración profundiza la relación con Dios y conduce nuestro corazón a rendirse a Su voluntad. Dejar la oración implica no reconocer la soberanía de Dios y querer arreglarlo todo con nuestras fuerzas, lo cual es indicio de orgullo. Por ello, Jesús nunca interrumpió la oración y quiso que los discípulos velaran con Él”. Sin embargo, estos no lo comprendieron, y en consecuencia, cuando Jesús fue arrestado y crucificado, se dispersaron, sin ofrecer una respuesta significativa. Pero Jesús, resucitado, regresó a ellos para encomendarles la predicación del Evangelio, impulsados ahora por la “oración” y la “obra del Espíritu Santo”. Así, en el libro de los Hechos, esos mismos discípulos se transforman, a través de la oración y el poder del Espíritu, en los principales artífices del surgimiento de la Iglesia primitiva.

Esto nos concierne también hoy. Por más pasión o decisión que tengamos, si perdemos la oración, acabaremos derrumbándonos ante la menor tentación, como Pedro. Mas si, siguiendo al Señor en Getsemaní, nos acercamos a Dios con llanto y súplica, seremos capaces de sobreponernos a las pruebas que se crucen en nuestro camino. El Pastor David Jang señala que “entre las causas por las que la Iglesia ha perdido su lugar en este mundo y por las que muchos creyentes han perdido su fuerza interior, se halla la pérdida de la verdadera oración de Getsemaní. Esta oración demanda urgencia, necesidad inaplazable y obediencia absoluta a la voluntad del Padre. Descartarla nos deja solo la opción de dormirnos o escapar”.

Por ello, nuestra evocación del sufrimiento de Jesús no debe restringirse a la Cuaresma o a vigilias específicas, sino que hemos de tener presente Getsemaní en el día a día. Para que en nuestra vida se haga real la imagen de un Jesús que no podía eludir la cruz, debemos mantenernos siempre “en vela y oración”. El Pastor David Jang lo llama “repetición sagrada”. Es decir, ese suceso de Getsemaní, único en la historia, debe reproducirse siempre en nuestro interior. Solo así, aunque hayamos experimentado vergüenzas como Marcos, podremos recibir la gracia de convertirnos en autores que testimonian la cruz y la resurrección. Y aunque, como Pedro, hayamos negado al Señor tres veces, recibiremos nuevamente el llamamiento de “apacentar sus ovejas” y nos convertiremos en columnas de Su Iglesia.

La escena de Getsemaní en el Evangelio de Marcos es, por tanto, el ejemplo más contundente de “fe sometida íntegramente a la voluntad divina”, así como un lugar donde se contraponen de forma sobresaliente la debilidad humana de los discípulos y la compasión de Jesús. El Pastor David Jang afirma que el “caminar con Cristo” procede precisamente de esta espiritualidad de Getsemaní. Aunque venga la muerte más temible, quien confía en “Abba Padre” y proclama “que no se haga mi voluntad, sino la tuya”, no sucumbe a la soledad ni a la aflicción, porque Jesús ya recorrió ese sendero y lo llevó a la victoria en su resurrección. Todo el que cree en el Señor está llamado a encarnar esta fe en la práctica.

Al terminar nuestra reflexión sobre la escena de Getsemaní, el Pastor David Jang nos anima a preguntarnos: “¿De qué cruz huyo? ¿Qué sufrimiento, ante el que necesito llorar y orar, me paraliza y me adormece? ¿Acaso estoy como Pedro jactándome de que daré la vida por el Señor, mientras duermo en lugar de orar?”. Al responder con honestidad a estas preguntas, nos acercamos al significado de la oración de Getsemaní y descubrimos el camino para dejar de apoyarnos en nuestras fuerzas, y, en cambio, abandonarnos en la voluntad y el poder de Dios.

El Pastor David Jang reitera constantemente: “La fe no se sostiene en mi determinación, sino en el amor de Dios que entregó a su Hijo en la cruz y en la obediencia de Jesús que culminó esa senda. De ahí que nos apoyemos en su obediencia, y cuando nos enfrentamos a los ‘getsemaníes’ de nuestra vida, clamemos: ‘Abba Padre, a pesar de todo, en Ti confío’. Esta es la esencia del ‘caminar con Cristo’, y no se consigue mediante ritos llamativos, sino a través de la oración silenciosa y las lágrimas derramadas en la noche. En esa oración, Dios renueva nuestro corazón y hace realidad el poder de salvación y vida ya manifestado en Jesús”.

Así, la escena de la oración en Getsemaní, los discípulos dormidos y la firme resolución de Jesús para ir a la cruz, nos recuerdan las palabras: “Si alguno quiere seguirme, niéguese a sí mismo, tome su cruz y sígame”. El Pastor David Jang enseña: “El Señor recorrió ese camino solo. Sus discípulos dormían, uno huyó y otro traicionó. Desde siempre, el camino de la cruz no ha sido fácil. Pero Jesús no retrocedió y llegó hasta la resurrección gloriosa”. Este mensaje permanece inalterable para todos los que se han sentido llamados al discipulado y nos invita a oír la voz de Jesús: “Vengan conmigo”.

En conclusión, el Pastor David Jang, a través de la oración de Getsemaní, subraya esta idea de “caminar con Cristo” que encierra varias implicaciones. Primera, hay que reconocer que tanto Jesús experimentó pavor y dolor humanos como que nosotros también debemos enfrentar pruebas. Segunda, en medio del sufrimiento, como Jesús clamó “Abba Padre”, debemos confiar sin reservas en el amor y la bondad del Padre. Tercera, la obediencia de “No se haga mi voluntad, sino la tuya” solo puede alcanzarse mediante la oración, por lo que necesitamos “velar” fielmente. Cuarta, hemos de admitir con sinceridad nuestras debilidades, creer que en nuestra debilidad opera la gracia y volver a ponernos en pie. Quinta, la oración de Getsemaní se consumó en la cruz y la resurrección: la cruz conlleva la peor desesperanza humana, pero desemboca en la esperanza suprema de la resurrección, donde nuestra fe se hace madura.

Por ende, contemplar la oración de Getsemaní nos plantea esta pregunta: “¿Qué sentido tienen los desafíos y confusiones que vivo ahora? ¿Cuál es el propósito de Dios detrás de ellos?”. El Señor nos responde con claridad. Si hay una cruz que evitamos cargar, tras esa cruz aguarda una gloria mayor y la victoria de la resurrección. Este es el culmen de “caminar con Cristo” que el Pastor David Jang ha reiterado constantemente, y su mensaje esencial del Evangelio. Por lo tanto, nuestro deber es levantar a Getsemaní en nuestra vida y acompañar al Señor que clama con lágrimas. En lugar de dormir o escapar, vayamos con Él y convirtámonos en auténticos compañeros de camino.

En suma, la oración de Getsemaní ejemplifica, con enorme contundencia, la paradoja de la debilidad humana de Jesús y su obediencia divina, al tiempo que proclama con fuerza que todos debemos avanzar hacia la “oración que se entrega plenamente a la voluntad de Dios”. El Pastor David Jang ha insistido repetidamente en la relevancia de esta espiritualidad de Getsemaní, cuyo eje fundamental consiste en que “si verdaderamente deseamos caminar con el Señor, debemos también asumir el llanto de Getsemaní, cargar la cruz y creer que finalmente ese camino nos llevará a la gloria”. Cuando velamos en oración y hacemos de Getsemaní nuestra realidad cotidiana, descubrimos que caminar con Cristo es la senda más bienaventurada, incomparable con cualquier otra cosa en el mundo. Y aunque seamos frágiles y tengamos fallos, como sucedió con los discípulos, el Señor, que bien conoce la debilidad humana, sigue siendo quien nos levanta y nos restaura con su poder de resurrección.

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그리스도와 동행 – 장재형목사

장재형목사와 동료들

이 글에서는 마가복음 14장 32-42절에 기록된 예수님의 겟세마네 기도 장면을 중점적으로 다루되, 장재형목사가 강조해 온 ‘그리스도와의 동행’이라는 의미를 깊이 묵상하는 데 초점을 맞추었습니다. 성경 본문에서 예수님이 겪으신 고통과 제자들의 모습, 그리고 그 고독한 기도를 통해 드러나는 신앙의 핵심 가치를 되새기면서, 오늘날 우리에게 주어지는 메시지와 함께 장재형목사가 전하고자 하는 주요 가르침을 살펴보려고 합니다. 이러한 전개는 여러 소주제나 구분 없이 하나의 흐름으로 이어지며, 주님께서 겟세마네 동산에서 통곡과 눈물로 기도하신 장면이 우리 각자의 삶과 어떻게 연결되는지, 또한 그리스도와 동행하는 제자의 길이 무엇인지 성찰하도록 도울 것입니다.

먼저, 우리는 마가복음 14장에 기록된 겟세마네 기도 장면을 통해 예수님께서 십자가의 죽음을 목전에 두고 계셨음을 알 수 있습니다. 예수님은 제자들과 함께 유월절 만찬을 마친 후 감람산 기슭에 있는 겟세마네 동산으로 가셨고, 거기서 땀이 핏방울이 되도록 간절한 기도를 올리셨습니다. 일반적으로 ‘감람산’은 올리브나무 숲이 가득하며, 그 가운데 ‘겟세마네’는 ‘채유소’, 즉 올리브 열매를 짜서 기름을 얻는 곳이라는 뜻을 지닌 장소입니다. 장재형목사는 이 지점에서 올리브 기름이 가져다주는 두 가지 상징, 즉 평화와 영원성, 그리고 메시아에게 기름 부음을 주던 전통을 함께 묵상해 볼 것을 강조해 왔습니다. 히브리어로 ‘메시야’, 헬라어로 ‘크리스토스’라는 표현이 모두 ‘기름 부음을 받은 자’라는 뜻이기 때문입니다. 따라서 예수님께서 그리스도, 즉 기름 부음받은 왕으로서 겟세마네 동산에 계셨음에도, 여기서 제자들에게는 그분을 왕으로 기름 부어 세우는 장면이 아니라 오히려 땀을 핏방울처럼 흘리며 십자가 수난을 준비하시는 예수님의 모습이 나타났습니다. 이것은 왕으로 즉위하셔야 할 분이 극도로 비참한 기도를 드리시는 장면이기에, 성경 전체에서 매우 강렬하고도 역설적인 대조를 형성합니다.

이처럼 예수님의 겟세마네 기도는 마태·마가·누가복음에 공통적으로 기록된 대단히 중요한 본문이지만, 요한복음에는 기록되지 않은 특징이 있습니다. 장재형목사는 이에 대해, 요한이 이미 13장부터 예수님께서 스스로 십자가를 지시는 길을 완전히 수락하셨음을 조명했기에 겟세마네 기도 장면을 구체적으로 다루지 않은 것으로 보인다고 설명합니다. 요한복음 13장에서 예수님은 제자들과 최후의 만찬을 하시면서 자신이 ‘이제 영광을 받았다’고 선언하셨고, 제자들에게 종말론적 당부와 고별 설교를 남기셨습니다. 즉, 십자가 수난이 시작되기도 전에 이미 당신은 스스로 그 길을 ‘영광’이라 선포하심으로 결단하셨다는 것입니다. 장재형목사는 이를 두고, “주님은 갈보리 언덕 이전부터 이미 그리스도의 길을 선택하셨다. 요한은 예수님의 내면에 조금의 흔들림도 없이 아버지의 뜻을 온전히 수용하는 왕적 위엄을 그리고 싶었기 때문에 겟세마네 기도를 생략했을 가능성이 있다”라고 해석합니다.

그러나 공관복음서가 기록한 겟세마네 기도는 우리에게 예수님의 ‘인간적 고민’과 ‘극렬한 통곡’을 보여줍니다. 마가복음 14장 33-34절을 보면, 예수님께서 “심히 놀라시며 슬퍼하사 내 마음이 심히 고민하여 죽게 되었다”고 말씀하십니다. 히브리서 5장 7절은 “그는 육체에 계실 때에 자기를 죽음에서 능히 구원하실 이에게 심한 통곡과 눈물로 간구와 소원을 올렸고”라고 증언합니다. 이것은 예수님이 참으로 우리와 같은 인간이셨다는 사실을 생생하게 보여주며, 동시에 하나님 아버지께 ‘아바 아버지’라 간구하며 끝까지 순종하신 고귀한 믿음을 드러냅니다. 장재형목사는 “예수님께서는 땀방울이 핏방울이 되도록 기도하셨다. 그분 안에는 십자가의 길이 얼마나 처절한 길인지, 또 그 길을 가는 데 있어 인간적 떨림과 고통이 없을 수 없다는 사실이 적나라하게 드러난다”고 강조합니다. 하지만 그럼에도 불구하고 예수님은 스스로 “그러나 나의 원대로 마시옵고 아버지의 원대로 하옵소서”라고 고백하시며, 하나님의 뜻에 완전히 순복하시는 모습을 보이셨습니다.

이 대목에서 우리는 장재형목사가 자주 강조해 왔듯, 예수님이 사실상 십자가를 지는 길을 ‘피할 수도 있었다’는 점을 놓치지 않아야 합니다. 마태복음 26장이나 마가복음 14장에 드러난 예수님의 기도를 보면, “이 잔을 내게서 옮기시옵소서”라는 표현이 있습니다. 예수님께서 하나님의 아들이면서도 한편으로는 인간으로서 죽음 앞에서 느끼는 극심한 두려움과 고통을 토로하신 것입니다. 그리고 동시에 “그러나 나의 원대로 마시옵고 아버지의 원대로 하옵소서”라는 기도가 이어집니다. 장재형목사는 이 장면을 통해, “우리가 신앙생활을 하면서 정말 하나님의 뜻을 따르겠다고 결단하고는 있지만, 종종 우리의 의지와 감정은 연약하기 때문에 다른 길로 도망가고 싶은 마음이 드는 순간들이 많다. 예수님 또한 그 순간을 겪으셨지만, 결국 아버지의 뜻을 붙들고 끝까지 걸어가심으로 우리 모두에게 본을 보여주셨다”고 풀이합니다. 이는 그리스도와 동행하는 모든 이가 반드시 직면해야 할 도전이며, 동시에 우리에게 위로와 소망이 되는 진리입니다.

한편, 겟세마네 동산에서 예수님이 기도를 올리시는 동안 제자들은 자고 있었습니다. 특히 베드로는 식사 자리에서 “나는 어떤 상황에서도 주를 부인하지 않겠습니다. 주와 함께 죽을지언정 버리지 않겠습니다”라고 큰 소리를 쳤는데, 예수님은 “닭이 울기 전에 네가 세 번 나를 부인하리라”고 예언하셨습니다. 그리고 겟세마네로 들어와서 기도하시는 동안에도 베드로를 비롯한 제자들은 한 시간도 깨어 있지 못하고 잠들어 버립니다. 주님께서는 “너희가 한 시간도 깨어 있을 수 없더냐?”라고 말씀하시면서, 시험에 들지 않도록 깨어 기도하라고 권면하셨습니다. 장재형목사는 이 장면에서 “주님께는 지금이 가장 절박한 시간이고, 일생일대의 영적 투쟁이 벌어지는 중인데, 제자들은 상황을 전혀 이해하지 못하고 마치 밤에 산책을 나온 사람들처럼 무심하게 잠에 든다. 이것이 우리의 모습이기도 하다. 종종 하나님께서 역사하시는 엄중한 순간에 우리는 아무것도 깨닫지 못하고 자리에 누워버릴 때가 많다”고 지적합니다.

결국, 예수님이 체포되시자 제자들은 허둥지둥 도망쳐 버리는데, 마가복음 14장 51-52절에는 베 홑이불을 두르고 따라오던 한 청년이 붙잡히자 홑이불을 버리고 알몸으로 달아났다는 이야기가 등장합니다. 전통적으로 이 ‘한 청년’을 마가복음의 저자 마가로 해석하는 경우가 많습니다. 장재형목사는 이를 두고 “자신의 집에서 최후의 만찬이 있었고, 예수님과 제자들이 감람산으로 나아가자, 밤중에 일단 잠들어 있던 마가가 뒤늦게 모든 상황을 감지하고 황급히 예수님을 따라갔던 것으로 보인다. 그러나 결과적으로 그도 두려움 앞에 홑이불을 버리고 도망친다”라고 설명합니다. 마가는 이토록 부끄러운 장면을 자기 복음서에 숨기지 않고 적나라하게 기록함으로써, 인간적인 연약함이 얼마나 쉽게 드러날 수 있는지, 그리고 그런 연약함조차도 결국 예수님의 사랑 안에서 회복될 수 있다는 사실을 증언합니다. 장재형목사는 이를 ‘정직한 신앙고백’의 모범이라 칭하며, “마가는 자신이 부끄러운 존재임을 솔직히 고백하고, 그런 자신도 변화시키신 주님의 은혜를 자랑하기 위해 이 장면을 그대로 쓴 것이다. 우리도 우리의 약점을 숨기기보다 오히려 드러냄으로써 하나님의 능력이 임할 길을 열어 놓아야 한다”고 권면합니다.

이처럼 겟세마네 동산은 왕으로 기름 부음을 받으셔야 마땅한 예수님께서 오히려 고통과 슬픔 속에 땀을 핏방울같이 흘리시는 비극적인 장소가 되고 말았습니다. 이를 통해 “그리스도”라는 칭호가 완전히 받아들여지기까지, 즉 예수가 진실로 ‘기름 부음받은 이’로 공인되고 고백되기까지는 십자가와 부활 사건이 불가피했음을 깨닫게 됩니다. 제자들은 예수님을 왕으로 세울 준비가 전혀 되어 있지 않았고, 그분의 길을 함께 걸어갈 영적·신앙적 성숙을 갖추지 못했습니다. 그 결과 예수님은 홀로 고독의 길을 가야 했고, 그 절정이 바로 겟세마네의 땀방울과 갈보리 언덕의 십자가였습니다. 장재형목사는 이 사실에 대해, “제자들은 최후의 만찬 자리에서도 떡과 포도주를 받고 찬미의 노래를 불렀으나, 곧 이어서 펼쳐질 고난의 현실은 전혀 예상하지 못했다. 유월절에 희생된 양의 피가 기드론 시내로 흘러내려 붉게 물들어 있는 그 장면을 바라보면서도, 주님의 죽음이 의미하는 바를 선명히 알지 못했다. 주님은 홀로 그 붉은 물살을 건너 겟세마네로 들어가셨고, 이내 땀방울이 핏방울이 되도록 기도하셨다”고 말합니다.

이 고독하고 처절한 순간, 예수님은 하나님을 향해 “아바 아버지”라 부르셨습니다. 이는 아람어 ‘아바’(아빠)와 헬라어 ‘파테르’(아버지)가 결합된 표현으로, 예수님이 아버지 하나님과 맺고 계신 친밀하고도 절대적인 신뢰를 상징합니다. 예수님께서 갈릴리에서 사역하실 때에도 “하늘에 계신 너희 아버지”라 부르셨으나, 이 고통의 골짜기에서 그분은 더욱 간절하고 일상적인 방식으로 “아빠 아버지여”라 부르며 부르짖습니다. 장재형목사는 “우리가 신앙의 길을 걸을 때 가장 큰 유혹은 ‘하나님이 정말 나를 사랑하실까?’ 하는 의심이 생길 때다. 예수님조차 그 극심한 고난 가운데서 ‘아바 아버지’를 찾으심으로, 인간적인 두려움의 순간에 우리도 전적으로 아버지를 신뢰해야 한다는 본을 보이셨다”고 설명합니다. 결국 우리는 죽음의 세력이 가장 강력하게 덮쳐 올 때에도 “하나님의 선하심”에 대한 믿음을 놓지 말아야 하며, “아버지께는 모든 것이 가능하오니”라고 고백할 수 있어야 합니다.

여기서 또 하나 주목해야 할 점은 예수님의 기도 안에 ‘수단’으로서의 기도가 아니라 ‘순종’을 낳는 기도로서의 본질이 구현되어 있다는 사실입니다. 예수님은 “할 수만 있다면 이 잔을 지나가게 해 달라”고 간구하셨으나, 결국 “내 뜻대로 마시옵고 아버지의 원대로 하옵소서”라고 결론지으셨습니다. 이 장면에 대해 장재형목사는 “우리는 종종 기도를 통해 하나님의 뜻을 ‘바꿔보려는’ 시도를 한다. 그러나 예수님이 가르쳐주신 기도는 하나님의 뜻이 ‘나를 바꾸도록’ 내어맡기는 태도다. 겟세마네에서 예수님이 보여주신 기도의 정수는 바로 이것이다. 인간의 뜻과 감정을 초월해 아버지께 끝까지 복종하는 것, 그것이야말로 참된 기도의 목표”라고 강조합니다. 그렇기에 예수님의 겟세마네 기도는 모든 시대를 살아가는 그리스도인들에게, 어떤 상황에서도 주님의 길을 따를 힘을 주는 근원적 모범입니다.

하지만 인간적인 약함을 지닌 제자들은 이 기도를 함께하지 못했습니다. 베드로는 잠들었고, 야고보와 요한도 주님의 절박함을 전혀 헤아리지 못했습니다. 예수님께서 “너희가 한 시간도 깨어있을 수 없더냐”라고 말씀하시며, “시험에 들지 않게 깨어 있어 기도하라. 마음에는 원이로되 육신이 약하도다”라고 권면하셨으나, 그들은 여전히 무감각한 상태였습니다. 장재형목사는 이들을 ‘교회 내의 인간적인 모습’으로 비유하면서, “세상에서는 큰소리치고 대범해 보이는 신자도, 실상 위기가 닥치면 가장 먼저 잠들어 버리거나 도망가는 경우가 많다. 예수님 시대에도 그랬고, 오늘날 우리의 삶 속에서도 마찬가지다. 그래서 더욱 겟세마네 기도를 통하여 우리의 참된 모습이 무엇인지 돌아봐야 하며, 베드로처럼 망령된 자신감을 내세우기보다, 예수님처럼 아버지 앞에 무릎 꿇고 모든 것을 맡겨야 한다”고 권면합니다.

이후 예수님은 세 번째 기도 후 “이제는 자고 쉬라. 그만 되었다. 때가 왔도다”라고 하시며, 십자가의 운명을 기꺼이 받아들이십니다. 그리고 군병들이 예수님을 붙잡으려고 몰려오자 제자들은 흩어집니다. 이 대목에서 장재형목사는 “아무리 강한 결심과 의지를 보여도, 결국 성령 안에서 기도하며 하나님의 능력에 의지하지 않는다면 넘어지기 쉽다. 베드로는 ‘주와 함께 죽을지언정 부인하지 않겠다’고 호언장담했지만, 실제로는 가장 부끄러운 모습으로 주님을 부인했다. 그러나 예수님은 이미 베드로가 넘어질 것을 아시면서도 그를 끝까지 사랑하시고 돌이키셨다”고 말합니다. 이는 곧 우리가 넘어지고 부끄러운 모습을 보일지라도 주님께서 돌이킴의 은혜를 주신다는 희망의 메시지가 됩니다.

결국, 겟세마네의 기도를 통해 예수님은 인간적으로는 극복하기 어려운 ‘죽음의 잔’을 아버지의 뜻에 복종함으로 수용하셨고, 이것을 구체적으로 실현하신 현장이 바로 갈보리 언덕의 십자가입니다. 장재형목사는 “예수님의 십자가는 방관자나 구경꾼의 위치로 남으면 아무 소용이 없다. 우리는 주님과 함께 그 십자가의 길을 걸어가야 한다. 그것이 그리스도와의 동행이며, 주님 안에 주어진 영원한 삶으로 들어가는 통로가 된다”고 역설합니다. 즉, 겟세마네에서 시작된 예수님의 순종의 길을 우리 또한 믿음으로 따라가야 한다는 것입니다. 그 길이 고독하고 비극적으로 보일지라도, 부활의 영광이 그 끝에 약속되어 있습니다.

한편, 요한복음이 겟세마네 기도를 생략한 것에 대해 장재형목사는 “요한복음 13장에서 이미 예수님께서 십자가를 영광으로 선포하셨다는 사실을 강조하기 위해, 예수님의 인간적 고뇌 부분을 생략하는 편집 의도를 보였을 가능성이 있다”고 다시 한 번 짚어 줍니다. 요한복음은 17장의 고별 기도를 통해 세상과 제자들을 위해 간구하시는 예수님의 ‘왕적’ 위엄을 더욱 부각합니다. 반면 공관복음서는 예수님이 얼마나 인간적으로 고통을 당하셨고, 그 고통을 극복하기 위해 어떤 기도를 드리셨는가에 포커스를 둡니다. 이 둘은 결코 모순되지 않으며, 하나님의 아들로서의 예수님과 동시에 완전한 인간으로서의 예수님을 더 풍부하게 보여주는 보완적 시각이라 할 수 있습니다.

장재형목사는 “신앙의 길을 걷는 우리도 종종 겟세마네 같은 어려움을 맞이한다. 세상에서 기드론 시내처럼 붉은 피의 흔적을 보며 때로 두렵고 떨리기도 하고, 아무도 내 고통을 이해하지 못해 외롭기도 하다. 그러나 예수님이 그 길을 이미 가셨고, 우리에게 ‘나의 원대로 마옵시고 아버지의 원대로 하옵소서’라는 기도의 본을 남겨주셨다. 우리가 그 기도를 자신의 것으로 삼을 때, 주님과 동행하는 길은 분명히 고독을 넘어 부활의 환희로 이어진다”고 가르칩니다. 이처럼 겟세마네와 갈보리 언덕은 고통이 극심하게 드러나는 곳이면서도, 동시에 하나님의 능력과 사랑이 가장 강력하게 역사하는 자리라는 진리가 우리에게 제시됩니다.

더 나아가, 겟세마네 사건은 제자들만이 아니라 오늘날 우리 모두를 돌아보게 하는 ‘영적 거울’입니다. 만약 우리가 그 상황에 있었다면 제자들과 별반 다르지 않았을 것이며, 어쩌면 마가처럼 겨우 홑이불만 두른 채 뛰어갔다가 결국 도망치고 말았을지도 모릅니다. 장재형목사는 인간적인 결심과 맹세가 얼마나 한계가 뚜렷한지를 지적하면서, “베드로처럼 어떠한 어려움도 주님을 버리지 않겠다고 큰소리쳐도, 하나님 앞에 깨어 기도하지 않는다면 우리는 결국 작은 자극 하나에도 무너지고 만다. 그러므로 신앙은 오직 하나님에 대한 절대 의존과 기도를 통해서만 단단해진다”고 합니다. 이는 겉으로 드러나는 열심보다 내면의 겸손과 믿음이 훨씬 더 중요함을 보여줍니다.

마가복음 14장 후반부에 보면, 예수님이 실제로 체포되시고 대제사장들 앞에서 신문받으시는 장면으로 이어지면서, 베드로는 정확히 예수님의 예언대로 주님을 세 번 부인하고 맙니다. 닭이 울자마자 베드로는 예수님의 말씀이 생각나서 통곡하죠. 장재형목사는 이 지점에서 인간적인 비참함과 눈물을 지적하면서, “우리는 실패하고 넘어질 수 있다. 하지만 그것이 끝은 아니다. 예수님께서는 부활하신 후에도 베드로를 찾아가시고, ‘내 양을 먹이라’고 사명을 회복시켜 주셨다. 이는 겟세마네 기도에서 십자가를 선택하신 예수님의 사랑이 얼마나 큰지, 죄인인 우리를 얼마나 끝까지 붙드시는지를 다시 한번 확인하게 만든다”고 설교합니다.

이러한 사실은 결국 장재형목사가 강조하는 ‘그리스도와의 동행’이 결코 쉬운 길이 아니며, 때로는 고독하고 외롭고 눈물겨운 길임을 시사합니다. 그러나 동시에 그 길을 주님이 먼저 가셨기에, 그리고 그 길에서 제자들의 모든 실패까지도 주님이 포용하셨기에, 우리가 실패한다 할지라도 다시금 회복될 수 있는 길이라는 희망이 열려 있습니다. 예수님의 겟세마네 기도는 바로 이 ‘부활의 희망으로 이끌어가는 고난의 자화상’이라 할 수 있습니다. 그리스도인은 이 땅에서 겟세마네와 같은 어둠과 슬픔, 홀로 씨름해야 할 시험을 맞닥뜨릴 수 있으나, 기도로 아버지의 뜻에 복종하며 나아갈 때 우리 또한 부활의 새 아침을 맞이하게 된다는 것입니다.

결국, 장재형목사는 이러한 겟세마네의 기도 장면을 통해 우리가 잊지 말아야 할 핵심을 다음과 같이 정리합니다. 첫째, 예수님도 인간적인 두려움과 고통을 겪으셨고, 우리 역시 그러한 시험을 피할 수 없는 존재임을 인식해야 합니다. 둘째, 그 두려움과 고통 속에서도 예수님이 “아바 아버지여”를 부르짖으셨던 것처럼, 우리는 하나님의 사랑과 선하심을 절대적으로 신뢰해야 합니다. 셋째, “내가 원하는 대로가 아니라 아버지의 원대로”라는 복종은 기도를 통해서만 가능한데, 이를 위해 ‘깨어 있으라’는 주님의 말씀을 반드시 따라야 합니다. 넷째, 제자들처럼 잠에 빠지거나 도망칠 수밖에 없는 우리의 연약함도 솔직히 인정해야 하며, 그 연약함 속에 임하는 주님의 은혜로 인해 다시 일어날 수 있음을 믿어야 합니다. 끝으로, 예수님의 겟세마네 기도가 결국 십자가와 부활을 통해 완성되었다는 점을 늘 마음에 새겨야 합니다. 십자가는 인간적인 최악의 절망이지만, 부활이라는 최후의 소망으로 이어지는 통로이며, 그 길에서 우리의 믿음은 성숙해집니다.

이처럼 겟세마네와 갈보리는 단순히 2000년 전 팔레스타인 땅에서 일어난 역사적 사건이 아니라, 오늘을 살아가는 그리스도인들의 일상 속에서 반복되는 영적 현실을 비추어 줍니다. 장재형목사는 이 사실에 주목하며, “우리는 너무 쉽게 제자들을 비난하지만, 사실 ‘내가 그 자리에 있었다면 과연 어떤 모습을 보였을까?’라고 물어봐야 한다. 그 질문을 통해 자기 자신도 예수님을 버리고 달아날 잠재력을 가진 존재임을 깨닫게 되면, 훨씬 더 큰 겸손과 회개의 마음으로 주님께 나아가게 된다”라고 말합니다. 결국 신앙은 ‘내가 강해서 버티는 것’이 아니라, ‘주님이 끝까지 붙들어 주시고, 우리가 연약함을 인정하며 은혜를 구하기 때문에 버틸 수 있는 것’이라는 결론에 이르게 됩니다.

나아가, 오늘날 교회와 성도들은 각종 위기와 유혹을 만날 때, 우리가 선택할 수 있는 길은 두 가지라는 사실을 인식해야 합니다. 하나는 베드로와 다른 제자들처럼 그저 의지로 버티다가 결국 도망치거나 무너져 버리는 길이고, 다른 하나는 예수님처럼 아버지 앞에 모든 것을 토로하며 “아버지의 원대로 되길 원합니다”라는 고백으로 나아가는 길입니다. 그리고 이 후자의 길이, 장재형목사가 끊임없이 설파해 온 ‘그리스도와의 동행’의 실질적 모습입니다. 주님이 겟세마네에서 먼저 그 길을 가셨고, 부활하심으로써 그 길이 결코 절망으로 끝나지 않는다는 것을 보여주셨습니다. 우리가 그 길을 따를 때, 비록 인간적인 약함과 눈물이 따른다 해도, 마지막에는 부활의 능력이 펼쳐지고, 하나님 나라의 영광을 맛보게 된다는 진리입니다.

이 모든 과정을 통틀어 우리는 ‘기도’의 역할을 재발견하게 됩니다. 왜 예수님은 가장 힘겨운 순간에 제자들을 데리고 기도의 자리에 가셨고, 그들이 함께 깨어 기도하기를 원하셨을까요? 장재형목사는 “기도는 하나님과의 관계를 심화시키며, 하나님의 뜻에 대한 우리 마음의 항복을 이끌어낸다. 기도를 포기한다는 것은 곧 하나님의 주권을 인정하지 않고, 자기 힘으로 문제를 해결하려고 하는 교만의 표현일 수 있다. 그래서 예수님은 결코 기도를 포기하지 않으셨고, 제자들도 깨어 기도하기를 원하셨다”고 설명합니다. 그러나 제자들은 이해하지 못했습니다. 그 결과, 그들은 예수님이 체포되고 십자가에 못 박히시는 동안 어떤 의미 있는 역할도 하지 못하고 흩어졌습니다. 그러나 예수님은 부활 후에 다시 제자들을 찾아오셔서, 그들에게 ‘기도의 자리’와 ‘성령의 역사’를 통해 복음 전파 사명을 맡기십니다. 결국 그들은 사도행전에서 기도와 성령의 능력으로 초대교회 부흥을 일으키는 주역이 됩니다.

이것은 우리에게도 동일하게 적용됩니다. 우리가 아무리 열정적이고 결단력 있어 보인다 해도, 기도를 잃어버리면 베드로와 같이 작은 유혹 앞에서 무너질 수 있습니다. 그러나 겟세마네의 주님처럼 눈물과 통곡으로 하나님께 나아가면, 우리를 넘어뜨리려는 어떤 시험도 결국 극복될 수 있습니다. 장재형목사는 이러한 점에서 “교회가 이 땅에서 설 자리를 잃고, 개인의 신앙이 깊은 내면적 능력을 잃어버리는 이유 가운데 하나는 진정한 의미의 겟세마네 기도를 상실했기 때문이다. 겟세마네 기도는 간절함과 절실함, 그리고 하나님의 뜻에 대한 절대 순종을 담고 있는데, 이를 놓치면 우리도 잠자고, 멀리 도망칠 수밖에 없다”고 말합니다.

따라서 우리는 사순절 기간이나 특별 새벽기도회 등 특정 절기에만 예수님의 고난을 생각하고 기도하는 것이 아니라, 일상의 자리에서 늘 겟세마네를 기억해야 합니다. 십자가 앞에서 피할 수 없는 결단을 하신 예수님의 모습이 우리의 삶 속에서 살아 움직이도록, 우리는 늘 깨어 기도하는 영적 태도를 가져야 합니다. 장재형목사는 이를 ‘거룩한 반복’이라 부릅니다. 즉, 역사 속에서 단 한 번 있었던 겟세마네의 이야기가 오늘도 우리 안에서 반복되어야 한다는 뜻입니다. 그럴 때 우리는 마가처럼 부끄러운 과거를 갖고 있다 할지라도, 끝내 십자가와 부활을 증거하는 복음서의 저자로 세워지는 은혜를 경험할 수 있게 됩니다. 그리고 베드로처럼 세 번씩 주님을 부인했다 해도, 다시금 ‘내 양을 먹이라’는 사명을 부여받고 장차 교회 기둥으로 쓰임받는 역사가 일어납니다.

이렇듯, 마가복음에 기록된 겟세마네 기도 장면은 ‘나의 뜻이 아닌 하나님의 뜻에 온전히 순종하는 신앙’이 무엇인지 보여주는 가장 강렬한 예시이자, 제자들의 연약함과 예수님의 인자하심이 극명히 대비되는 자리입니다. 장재형목사가 말하는 ‘그리스도와의 동행’은 결국 이 겟세마네 영성에서 비롯됩니다. 아무리 무서운 죽음이 다가온다 해도, 아바 아버지를 향한 절대 신뢰와 사랑을 가지고, “내 원대로 하지 마시옵고 아버지의 원대로 하옵소서”라고 말할 수 있는 사람은 외롭고 고독한 상황 속에서도 결코 무너지지 않습니다. 왜냐하면 이미 예수님께서 그 길을 먼저 가셨고, 그 길이 영원한 승리로 이어졌음을 우리는 부활 사건을 통해 확인하기 때문입니다. 그리스도를 믿는 사람이라면 누구나 이 믿음을 실천으로 옮기는 것이 과제입니다.

이러한 겟세마네 사건을 정리하며, 장재형목사는 우리 각자가 ‘내가 피하고 싶은 십자가는 무엇인가’라는 질문을 던지라고 조언합니다. “혹은 내가 잠들어 버리고 있는 고난은 무엇이며, 하나님 앞에서 통곡하며 매달려야 할 일은 무엇인가? 또 나는 지금 베드로처럼 ‘주를 위해 목숨도 내놓겠다’고 호언장담하면서, 실상은 쉬지 못할 잠에 빠져 있거나 적당히 시간을 때우고 있지는 않은가?”라는 질문들이 우리 마음속에 떠오를 수 있습니다. 그 질문에 대해 진실하게 답해볼 때, 우리는 예수님의 겟세마네 기도와 한층 더 깊이 만날 수 있습니다. 그리고 그 만남을 통해 더 이상 인간적인 힘이나 의지가 아닌, 하나님 아버지의 뜻과 능력에 온전히 의지하는 법을 배우게 됩니다.

장재형목사는 늘 “신앙은 나의 결단 위에 서 있지 않고, 하나님께서 독생자를 십자가에 내어주신 사랑과 예수님이 그 길을 끝까지 걸어가신 순종 위에 서 있다”고 말합니다. 우리는 그 순종에 발붙여, 우리 역시 삶의 크고 작은 겟세마네를 만나게 될 때마다 “아바 아버지”를 부르짖으며, “그럼에도 불구하고 당신을 신뢰합니다”라고 고백할 수 있어야 합니다. 이 고백이 바로 ‘그리스도와의 동행’이라는 영적 현실을 우리 일상에서 구체화시키는 열쇠입니다. 그리고 그것은 겉으로 드러나는 화려한 신앙 행위가 아니라, 보이지 않는 밤중에 흘리는 눈물과 기도로 이루어집니다. 그 기도 가운데 하나님은 우리의 심령을 새롭게 하시고, 예수님을 통해 이미 선언하신 구원과 생명의 능력을 우리 삶에 실제로 펼쳐 보이십니다.

이처럼, 겟세마네 동산에 담긴 예수님의 기도와 제자들의 연약함, 그리고 결국 십자가의 길을 향해 굳게 일어나신 예수님의 순종은 ‘나를 따라 오려거든 자기를 부인하고 자기 십자가를 지고 따를 것’이라는 주님의 말씀을 다시금 상기하게 합니다. 장재형목사는 “주님은 홀로 그 길을 가셨다. 제자들은 자고 있었고, 누군가는 도망쳤으며, 다른 누군가는 배신했다. 그러므로 십자가의 길은 본래부터 쉽지 않았다. 그럼에도 불구하고 예수님은 한 치의 후퇴 없이 그 길을 가셨고, 그 길의 종착지는 부활이라는 승리였다”고 말합니다. 이 메시지는 예나 지금이나 제자도로 초청받은 모든 이에게 변함없이 유효하며, 우리 각자를 향해 ‘함께 가자’고 부르시는 예수님의 음성을 들으라는 초청입니다.

정리하자면, 장재형목사가 겟세마네 기도를 통해 강조하는 ‘그리스도와의 동행’은 다음과 같은 함의를 지닙니다. 첫째, 우리의 약함을 솔직히 인정하되, 그 약함을 안고 하나님께 나아가야 합니다. 둘째, 하나님의 뜻이 우리 의지와 다를 때에도, 나의 뜻보다 아버지의 뜻이 더 선하고 옳음을 믿어야 합니다. 셋째, 깨어 기도하지 않으면 어떤 강한 결심과 맹세도 쉽게 무너질 수 있음을 기억해야 합니다. 넷째, 비록 내가 실패한다 해도 예수님은 부활하신 뒤에도 제자를 버리지 않으셨듯, 우리 역시 다시 일으키시고 새롭게 하시는 분임을 잊지 말아야 합니다. 다섯째, 십자가는 죽음을 의미하지만 동시에 부활의 영광을 내포하는 역설적 상징이기에, 지금 눈앞에 보이는 고난에만 매몰되지 말고 끝까지 믿음으로 달려갈 때 그 영광을 맛보게 된다는 사실을 확신해야 합니다.

결국 겟세마네 기도를 묵상한다는 것은 우리에게 ‘내 인생에서 지금 겪고 있는 혼돈과 시련이 어떤 의미인가? 그 안에 숨어 있는 하나님의 뜻은 무엇인가?’라는 물음을 끊임없이 하게 만듭니다. 주님은 그 끝에 분명한 답을 주십니다. 내가 부담스러워하고 피하고 싶은 십자가가 있다면, 그 십자가 너머에는 하나님이 주시는 더 큰 영광과 부활의 승리가 기다리고 있다고 말입니다. 이것이 바로 ‘그리스도와의 동행’의 절정이며, 장재형목사가 거듭거듭 전해 온 복음의 실체라 할 수 있습니다. 그래서 우리에게 필요한 것은, 겟세마네에서 통곡하던 예수님을 향해 비로소 깨어 일어나 함께 걸어가는 결단입니다. 이제 더는 자고 있지 말고, 또 도망가지 말고, 주님과 함께 가는 진정한 동행자로 서야 하겠습니다.

이 모든 내용을 하나로 요약하면, 겟세마네의 기도는 예수님이 가지신 인간적 약함과 신적 순종의 역설을 여실히 보여주는 동시에, 우리 모두가 ‘하나님의 뜻에 자신을 온전히 맡기는 기도’로 나아가야 함을 강력하게 선포합니다. 장재형목사는 이러한 겟세마네 영성의 중요성을 수없이 설파해 왔으며, 그 핵심은 “우리가 진정으로 주님과 동행하려면 우리도 겟세마네의 통곡을 치러야 하고, 십자가를 감당해야 하며, 끝내 그 길이 영광으로 가는 길임을 믿어야 한다”라는 데에 있습니다. 우리가 날마다 깨어 기도하며 겟세마네를 다시금 내 삶의 현장에 구현할 때, 그리스도와 함께하는 동행이야말로 세상 어느 것과도 비교할 수 없는 복된 길이 됨을 체험하게 될 것입니다. 그리고 그 과정에서 비록 연약하고 부족한 모습이 드러나도, 예수님께서는 이미 제자들의 연약함을 아시고도 끝까지 사랑하신 것처럼, 오늘 우리의 실패와 눈물도 마침내는 주님의 부활 능력 안에서 회복되고 새로워질 수 있습니다.

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