Pasteur David Jang – L’espérance de la fin des temps


I. La signification des « temps et moments » dans une perspective eschatologique

Le passage de 1 Thessaloniciens 5.1-2 – « Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit » (1 Th 5.1-2) – illustre bien l’une des dimensions majeures de la foi de l’Église primitive. De façon générale, l’Église du premier siècle croyait que Jésus-Christ, après son ascension, reviendrait prochainement, nourrissant ainsi un sentiment d’imminence eschatologique. Immédiatement après la résurrection et l’ascension du Christ, les disciples se demandaient avec grand intérêt : « Quand reviendra-t-Il ? » Parmi eux, l’Église de Thessalonique était particulièrement fervente dans sa réflexion et sa discussion autour de cette question eschatologique. Lors du séjour d’environ trois semaines de l’apôtre Paul à Thessalonique (Ac 17), où il enseignait dans la synagogue, les membres de cette communauté échangeaient régulièrement avec lui sur la sotériologie (la doctrine du salut) et sur l’eschatologie (la doctrine de la fin des temps). Ainsi, Paul écrit : « Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive » (1 Th 5.1), reconnaissant que leur compréhension de ces notions de « temps » (chronos) et de « moments » (kairos) était déjà très avancée.

Alors, quelle est la différence entre chronos et kairos ? En grec, chronos désigne le temps « quantitatif ». Il renvoie à la durée, au déroulement, à la succession du temps, comme on le constate dans les termes « chronologie » (chronology) ou « chronomètre » (chronometer) : c’est l’idée d’un temps mesuré et découpé. À l’inverse, kairos désigne un moment « qualitatif », un instant particulier qui marque un changement essentiel. Par exemple, le jour d’un mariage n’est pas simplement une date de plus dans le flux ordinaire du calendrier : c’est une journée spéciale qui transforme la vie d’une personne de manière qualitative. Voilà ce que suggère kairos. Les croyants de Thessalonique savaient qu’au cours du chronos de l’Histoire, il y aurait le kairos du retour du Seigneur, à savoir « le jour du Seigneur ». Ce jour était imminent à leurs yeux.

Dans l’Écriture, l’expression « le jour du Seigneur » correspond dans l’Ancien Testament au « jour de Yahweh » ou « jour de l’Éternel », et dans le Nouveau Testament au « jour de Jésus-Christ » ou « jour de la venue du Seigneur ». Jésus-Christ a déjà accompli l’œuvre du salut sur cette terre ; sa résurrection et son ascension ont ouvert le chemin de l’histoire du salut. Cependant, il est également écrit : « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière » (Ac 1.11). Ainsi, l’Église vit dans l’espérance de ce « jour » futur, le jour de l’accomplissement final. La Bible ne présente donc pas une conception cyclique de l’histoire. Contrairement à certaines pensées orientales qui voient l’histoire comme une répétition sans fin – semblable au cycle des saisons (printemps, été, automne, hiver) –, l’Écriture sainte annonce une vision linéaire de l’histoire : elle débute à un point précis (la création), elle progressera vers une fin, et à l’ultime achèvement surviendront le jugement dernier et l’avènement de « nouveaux cieux et d’une nouvelle terre ».

Dire que l’Église de Thessalonique possédait une foi eschatologique signifie qu’elle vivait constamment dans la tension et la joyeuse espérance du « retour proche du Seigneur ». Malgré les persécutions, les épreuves et les fausses doctrines qui pullulaient, ils gardaient fermement cette conviction : « Très bientôt, Jésus-Christ viendra effacer nos souffrances et rendre justice. » Comme l’a déclaré Jésus en Matthieu 10.23 : « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre… Vous n’aurez pas achevé de parcourir toutes les villes d’Israël que le Fils de l’homme sera déjà venu. » Aux yeux des Thessaloniciens, le retour du Seigneur pouvait survenir à tout moment. De plus, dans Actes 1, l’ange déclare : « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus qui vous a été enlevé… reviendra de la même manière. » Cette promesse était la force motrice de l’Église primitive.

Dans ce contexte, Paul, dans ses deux épîtres aux Thessaloniciens, apporte des réponses précises aux questions eschatologiques. Au chapitre 4 de la première épître, il explique le sort des croyants décédés (résurrection des morts et enlèvement) ; au chapitre 5, il leur rappelle : « Vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit » (1 Th 5.2), soulignant qu’ils ne doivent pas se laisser obséder par des calculs de dates. Bien que Paul ne leur indique pas le « temps et le moment » exacts, il ne leur demande pas pour autant d’attendre passivement dans l’ignorance. Au contraire, il réitère l’enseignement de Jésus à propos d’un avènement « comme un voleur dans la nuit » (cf. Mt 24, Lc 17, Mc 13, dits « petits apocalypses »), affirmant que les Thessaloniciens connaissent déjà cela. Par ailleurs, la parabole du figuier enseigne la nécessité de discerner les signes des temps, même si « le Fils lui-même ne connaît pas ce jour » (Mt 24.36) : toute tentative de déterminer une date précise est donc vaine.

Ainsi, l’eschatologie est l’un des trois grands piliers de la doctrine chrétienne. Tout comme la christologie et la sotériologie sont indispensables pour forger la foi et la vie du croyant, l’eschatologie constitue le cœur de notre compréhension du temps et de l’histoire en reliant présent et avenir. Depuis l’Église primitive, la question de la fin de l’histoire est abordée sous divers angles. Les théories du prémillénarisme, du postmillénarisme et de l’amillénarisme en sont des exemples. Le dispensationalisme prémillénariste détaille, entre autres, l’enlèvement, la grande tribulation et le millénium. Le postmillénarisme, lui, voit la progression de l’Évangile et l’expansion graduelle du règne du Christ sur terre, jusqu’à son retour. Quant à l’amillénarisme, il considère le « règne de mille ans » comme un symbole : la période actuelle de l’Église serait déjà le « règne spirituel » de Christ. Malgré des controverses théologiques, tous s’accordent sur un point : « Il y aura assurément une fin. » L’Église attend ce jour, se prépare à ce jour, et vit en tant que peuple de Dieu dans le temps présent.

L’Église de Thessalonique se posait aussi ces questions et Paul y répond dans ses lettres. Lors d’une visite de Timothée parmi eux, les croyants y revenaient sans cesse : « Quand le Seigneur reviendra-t-Il ? » Paul leur écrit alors 1 et 2 Thessaloniciens comme réponse. Cet échange montre à quel point il est précieux, pour la communauté, de poser clairement les questions de foi. L’exemple de l’Église de Corinthe est similaire : elle avait écrit à Paul à Éphèse pour éclaircir des points cruciaux (immoralité, viande sacrifiée aux idoles, dons spirituels, résurrection, etc.). Paul répond à travers 1 Corinthiens, un texte d’une richesse inestimable pour nous aujourd’hui. Il est possible que nous n’aurions pas reçu de tels écrits si les Corinthiens n’avaient pas interrogé Paul avec autant d’insistance. L’histoire de l’Église témoigne que la « dynamique des questions-réponses » est un processus essentiel pour consolider la foi.

Notons cependant que les Thessaloniciens ne basculèrent pas dans un extrémisme désordonné au sujet de la fin des temps. Au contraire, Paul constate qu’ils ont déjà une connaissance approfondie : « Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin… » (1 Th 5.1). Certes, certains prônaient peut-être un arrêt du travail en raison de l’imminence du jour du Seigneur, mais dans l’ensemble, la communauté continuait à s’engager, à prier et à exercer la vigilance, tout en conservant un bon équilibre (2 Th 3). Paul salue leur esprit équilibré et les exhorte à persévérer dans la vigilance et la tempérance.

Examinons de plus près 1 Thessaloniciens 5.2-3 : « Vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit… À ce moment-là, la ruine fondra sur eux à l’improviste, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et personne n’y échappera. » L’image du « voleur dans la nuit » est employée dans l’Ancien et le Nouveau Testament pour décrire un désastre, un jugement divin ou la venue du Seigneur qui s’abat soudainement. Cela suggère, d’une part, la dimension inattendue et funeste pour ceux qui ne sont pas prêts ; d’autre part, cela reflète l’enseignement de Jésus : « Seul le Père connaît ce jour » (Mt 24.36). En d’autres mots, l’homme ne peut le calculer.

À ce sujet, le pasteur David Jang souligne dans plusieurs sermons et écrits que le point central de l’eschatologie n’est pas de spéculer sur la date exacte, mais de « comprendre comment vivre aujourd’hui conformément à la volonté de Dieu ». Nous confions à Dieu le moment de ce jour et, tout en espérant pleinement le salut et le jugement parfaits qu’apportera la parousie (la venue du Seigneur), nous cherchons à vivre dès maintenant en « serviteurs fidèles et bons ». En effet, selon la parole de Matthieu 24.14 – « Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » –, l’eschatologie nous rappelle prioritairement la « mission » de l’Église : répandre l’Évangile à tous les peuples. L’espérance de la fin n’invite pas l’Église à fuir le monde par peur, mais au contraire à se lever : « Veillez, soyez prêts, croissez dans la foi et l’amour, et annoncez l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre. »

C’est pour cela que la communauté de Thessalonique reçoit des éloges : elle n’était pas obsédée par le « calcul de la date du retour », mais vivait d’une ardeur sincère en Christ, entretenant une communion fraternelle saine. « Pour vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur » (1 Th 5.4) : Paul affirme que, parce qu’ils sont « fils de la lumière, fils du jour », la venue du Seigneur ne sera pas pour eux un événement « soudain », mais plutôt une rencontre attendue. Le pasteur David Jang insiste également sur cette vigilance et cette tempérance : ne pas céder à la peur panique, mais plutôt se préparer activement et de manière positive, ancrée dans l’Évangile.

Enfin, considérons l’application de l’eschatologie dans la vie personnelle. Tout être humain connaîtra un jour la mort physique : c’est la fin « personnelle ». En même temps, un jour, l’histoire de l’univers arrivera à son terme : c’est l’eschatologie « cosmique » et le retour du Seigneur. Paul exhorte l’Église à se préparer sans faillir, aussi bien à la mort individuelle qu’à la fin universelle. Comment ? Par la méditation continue de la Parole, la pratique de la foi et de l’amour. « Nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de l’amour, et ayant pour casque l’espérance du salut » (1 Th 5.8). Au milieu du combat spirituel, les soldats de Christ se protègent le cœur avec la foi et l’amour, et protègent leur tête avec « l’espérance du salut ». Il ne s’agit pas seulement de connaître la venue du Seigneur en théorie, mais de se fortifier intérieurement au moyen de la foi et de l’amour, et de garder une pensée claire grâce à l’espérance du salut. Ainsi, quelles que soient les épreuves, nous ne chancellerons pas.

Paul ajoute : « Vous êtes tous des fils de la lumière… » (1 Th 5.5). La lumière incarne la vérité. Autrement dit, ils demeurent dans la Parole de Dieu, regardent l’histoire au travers d’elle et vivent le présent dans la perspective de l’espérance eschatologique. Le « jour du Seigneur » peut bien venir comme un voleur dans la nuit : ils ne sont pas dans l’obscurité, car ils veillent avec des « lampes allumées », tel le groupe des dix vierges (Mt 25) qui attendaient l’époux. Ainsi, l’Église de Thessalonique est un exemple remarquable de « communauté eschatologique » loué dans le Nouveau Testament.

Si Paul a pu écrire : « Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive » (1 Th 5.1), c’est que l’Église de Thessalonique possédait une certitude et une compréhension déjà solidement établies de la fin de l’histoire. Elle ne craignait pas la fin de manière vague, n’était pas non plus égarée par de faux calculs. Elle poursuivait au contraire une saine eschatologie, basée sur une vision de l’histoire que couronnent l’espérance du retour du Seigneur et la mise en pratique de l’amour. Le pasteur David Jang rappelle souvent que l’eschatologie n’a pas vocation à alimenter la crainte ou à inciter à spéculer sur des dates ; son but est plutôt de nous faire réaliser « comment vivre chaque jour », et de fortifier notre rôle de peuple de Dieu dans le monde.


II. La nécessité de veiller et de vivre avec sobriété, et la mission de l’Église

Continuons en examinant 1 Thessaloniciens 5.4 et suivants : « Pour vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres… Nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de l’amour, et ayant pour casque l’espérance du salut » (1 Th 5.4-8). À partir de là, voyons comment la foi eschatologique de l’Église primitive se concrétisait en un style de vie et en une mission ecclésiale. Paul est explicite : « Pour vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur » (5.4). Cela signifie qu’à ceux qui se préparent et qui veillent, le jour du Seigneur ne saurait être un événement subit et effrayant. Certains se focalisent peut-être uniquement sur « la venue comme un voleur, imprévisible », mais Paul envisage la question tout autrement : « Puisque vous êtes dans la lumière, ce jour ne peut venir comme un voleur, car vous êtes déjà prêts. »

Cette idée fait écho à la parabole des dix vierges (Mt 25.1-13). Cinq vierges avaient préparé de l’huile, les cinq autres non. Quand l’époux arriva, celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui ; les autres se retrouvèrent devant une porte fermée. Pour ces dernières, l’arrivée de l’époux fut une « venue comme un voleur ». Elles vécurent l’amertume d’être exclues, tandis que pour les vierges prévoyantes, ce n’était pas une surprise mais plutôt l’accomplissement tant attendu. L’Église de Thessalonique ressemble à ces jeunes filles prévoyantes : elle n’était ni envahie par l’angoisse ni prisonnière d’une attente oppressante. Elle s’appuyait fermement sur la promesse : « Le Seigneur viendra sûrement », et vivait dans la foi, l’amour et l’espérance, comme on porte une cuirasse et un casque.

Qu’entend-on concrètement par « veiller et vivre avec sobriété » ?

  1. Veiller signifie refuser la négligence spirituelle. Celle-ci apparaît quand on oublie le Seigneur et qu’on se laisse distraire par les tentations du monde. Sans la conscience eschatologique, on glisse vite vers les valeurs matérialistes ou la passivité spirituelle. Mais celui qui attend fermement le retour du Christ se rappelle constamment : « Je suis un serviteur du Seigneur, je rendrai compte un jour devant Lui. » Comme dans la parabole des talents (Mt 25.14-30), le maître revient tôt ou tard, et fait le bilan avec ses serviteurs. C’est là le cœur de l’eschatologie : elle ne dit pas « Un jour lointain, nous serons au ciel ; peu importe ce qui se passe ici ». Elle déclare plutôt : « C’est aujourd’hui, dans chaque instant, que tu dois servir fidèlement, car le Seigneur viendra et nous demanderons compte de tout. » En conséquence, les membres de l’Église de Thessalonique ne se détournaient pas de leurs responsabilités quotidiennes. Bien au contraire, ils travaillaient avec diligence et vivaient dans la société, tout en nourrissant une vive attente du Seigneur.
  2. Vivre avec sobriété implique la maîtrise de soi et l’examen de conscience. Comme le dit Paul, ceux qui s’enivrent boivent la nuit (5.7), ceux qui dorment spirituellement se laissent aller à l’inconscience. Mais en tant qu’enfants de la lumière, nous affirmons : « Nous sommes du jour ; nous ne suivrons pas aveuglément les tendances du monde. » Paul souligne alors la « cuirasse de la foi et de l’amour ». Pour protéger la partie vitale de l’âme (le cœur), il faut la foi et l’amour : la foi, c’est s’appuyer sur « Dieu qui a résolu de nous sauver » ; l’amour, c’est rendre cette foi tangible par des actes concrets. Quant au « casque de l’espérance du salut », il est indispensable à la protection de la tête (pensées). Sans espérance, on chancelle face aux épreuves de la vie. Mais si l’on demeure convaincu que Christ reviendra pour parachever toute chose dans la justice et la paix, aucune situation ne nous plonge définitivement dans la confusion.

Celui qui veille et vit dans la sobriété n’envisage pas la fin comme une nuit de jugement effroyable. Pour lui, c’est surtout le jour glorieux de la rencontre avec le Seigneur ; l’achèvement du salut tant attendu. C’est pourquoi Paul proclame : « Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Th 5.9-10). Pour les croyants, la fin ne se limite donc pas au jugement, mais concerne l’accomplissement total du salut en Christ. Dès lors, celui qui embrasse une saine eschatologie ne sombre pas dans la peur, ni dans la désinvolture. Une annonce correcte de la fin des temps nous conduit à « vivre fidèlement dès aujourd’hui », dans l’attente joyeuse de la plénitude du salut.

De même, l’Église doit se rappeler constamment sa « mission eschatologique ». Une Église qui perd de vue la fin risque de se laisser happer par les intérêts de ce monde. Si elle n’a plus la vision du royaume de Dieu, elle devient vite une institution aux aspirations purement terrestres, parfois pire que le monde lui-même. D’où l’insistance du pasteur David Jang : l’Église doit redevenir cette communauté spirituelle qui attend ardemment le retour du Seigneur et, dans cet élan, se consacre à la mission jusqu’aux extrémités de la terre. Il ne s’agit pas de grossir son propre effectif ou son pouvoir, mais de porter l’Évangile à « toutes les nations » (Mt 24.14). Le culte, l’enseignement de la Parole, l’édification mutuelle prennent toute leur signification dans cette perspective : « Le Seigneur va revenir. »

En 1 Thessaloniciens 5.11, Paul conclut : « C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement et édifiez-vous les uns les autres, comme en fait déjà. » Dans d’autres lettres, l’apôtre doit parfois corriger des divisions, mais ici, il les félicite pour la solidarité et l’encouragement mutuel qui les distinguent. Ceci est directement lié à leur foi eschatologique : l’eschatologie rappelle que « nous sommes tous enfants de Dieu, destinés à régner avec Lui lorsque le Seigneur reviendra », et nous pousse à vivre dans l’amour fraternel d’une manière encore plus fervente à l’approche de ce jour. Plus ce jour approche, plus l’Église doit s’unir, se sanctifier et se fortifier. Il s’agit de couvrir les faiblesses fraternelles, de s’encourager et de s’édifier mutuellement.

En somme, l’eschatologie motive nos actes quotidiens. Dans un monde incertain, elle nous assure : « Je suis enfant de Dieu, enfant de la lumière. Je dois donc mener une vie de foi, car le Seigneur reviendra. » L’Église, pour sa part, est une « communauté eschatologique ». Bien plus qu’un bâtiment ou qu’une institution financière, elle est le rassemblement des « enfants de la lumière », qui proclament « Maranatha ! (Seigneur, viens !) », annoncent l’Évangile au monde, et s’emploient à répandre l’amour. Le pasteur David Jang souligne souvent que l’expansion de l’Évangile et les actions caritatives envers les démunis sont autant de manifestations concrètes de la foi eschatologique. « Réaliser dès maintenant la culture du ciel » et « prendre soin des délaissés » tout en guettant le retour du Seigneur résument l’attitude du croyant « éveillé et sobre ».

Dans cette optique, l’éloge et l’exhortation adressés par Paul à l’Église de Thessalonique gardent toute leur actualité. Paul leur écrit : « Frères, je n’ai rien à vous apprendre sur ces questions, car vous les avez déjà étudiées et débattues en profondeur. » C’est une reconnaissance du discernement qu’ils possèdent concernant l’histoire et la fin. « Vous êtes des enfants de la lumière. Ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur », ajoute Paul. Ce sont des paroles de grâce qui réaffirment leur identité : préparés, veillant dans l’amour, grandissant ensemble. Possédant une telle foi, l’Église traverse persécutions et épreuves sans se laisser ébranler, restant fidèle à l’Évangile.

De nos jours, l’eschatologie est parfois mal comprise au sein des assemblées. Certains manipulent les croyants par la peur de la fin, d’autres prétendent connaître la date précise du retour du Seigneur, ce qui frise l’hérésie. C’est pourquoi il importe de retenir la « saine eschatologie » de l’Église de Thessalonique. Deux principes y coexistent : « Personne ne peut connaître le jour ni l’heure, donc n’écoutez pas de prophéties privées ni de calculs farfelus » ; mais également « Sachez discerner les signes du temps et restez éveillés dans la Parole, la mission et l’amour. » Quand ces deux aspects sont équilibrés, l’Église croît sainement, embrassant à la fois le présent et l’éternité. La vie chrétienne ne rejette pas la réalité terrestre, mais elle conserve comme boussole l’achèvement du royaume de Dieu.

Le pasteur David Jang enseigne fréquemment que si nous nous focalisons uniquement sur « la venue comme un voleur dans la nuit », nous risquons d’être paralysés par la peur ou obsédés par le désir de calculer la fin. Or le message de Paul est clair : « Pour vous, le jour du Seigneur ne peut pas survenir comme un voleur. Vous êtes dans la lumière ; veillez et soyez sobres, revêtez la foi, l’amour et l’espérance du salut. » Si cette assurance s’enracine dans l’Église, celle-ci ne sombre pas dans la morosité. Au contraire, elle s’épanouit dans la joie et la vie, car l’eschatologie, loin d’inoculer l’anxiété, insuffle dynamisme et espérance.

Et pour reprendre 1 Thessaloniciens 5.9-10 : « Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que… nous vivions ensemble avec lui. » Voilà le cœur de l’Évangile. L’eschatologie inclut certes jugement et colère de Dieu, mais pour les croyants en Christ, ce jugement fait partie intégrante de l’économie du salut. Nous entrerons dans la pleine communion avec le Seigneur à ce moment-là. Ainsi, Paul offre une réponse limpide à l’interrogation eschatologique des Thessaloniciens : « Le jour du Seigneur » n’est pas la terreur finale pour le croyant, mais le point culminant de sa rédemption. Que l’Église s’exhorte donc mutuellement et s’édifie pour ce jour.

Aujourd’hui, nous avons besoin plus que jamais de cette perspective. Le monde est en proie à l’insécurité et aux conflits, et beaucoup sont plongés dans l’incertitude. L’Église ne doit pas répondre : « Tout va bientôt s’effondrer, tremblez de peur et cachez-vous ! » Elle doit proclamer : « Le Christ va revenir et apporter la plénitude du salut. Alors, soyons vigilants et sobres, vivons dans l’amour et portons l’Évangile. » Telle est la bonne nouvelle. Telle est la posture des « vierges sages avec leur huile » et du « serviteur fidèle qui fructifie ses talents ». Dès lors, peu importe le jour : nous accueillerons le Seigneur dans la joie.

Le message de 1 Thessaloniciens 5 sur la fin des temps nous enseigne que le jour du Seigneur vient « comme un voleur dans la nuit », mais que les « enfants de la lumière » ne seront pas surpris, puisqu’ils sont déjà en éveil et en sobriété. Le pasteur David Jang le rappelle : « Ne transformons pas l’eschatologie en peur ou en prédictions hasardeuses. Au contraire, qu’elle devienne un moyen de fortifier l’Église dans sa santé spirituelle, son élan missionnaire et son amour fraternel. » À l’exemple de l’Église de Thessalonique qui s’écriait chaque jour « Maranatha ! (Seigneur, viens !) », demeurons dans l’entraide et l’exhortation mutuelle. Ainsi, au son de la trompette du Seigneur, nous pourrons l’accueillir dans l’allégresse.

En définitive, à travers ces deux axes de 1 Thessaloniciens 5, nous retenons la leçon suivante :

  1. « Nul ne connaît exactement les temps et les moments, mais le Seigneur reviendra assurément. »
  2. « Si ce jour vient comme un voleur pour le monde, pour les enfants de la lumière, il ne saurait être une surprise, car ils se tiennent prêts dans la foi. »

De plus, Jésus a déclaré que « l’Évangile sera annoncé à toutes les nations, et alors viendra la fin » (Mt 24.14). L’Église est donc appelée à parler de la fin tout en assumant pleinement sa vocation missionnaire au cœur du monde.

En conclusion, l’eschatologie ne pousse pas au repli, mais incite à la « transformation du présent » grâce à une foi inébranlable. Comme l’Église de Thessalonique sous la persécution, nous voulons espérer « le jour du Seigneur » et, ce faisant, recevoir l’éloge de Paul : « Frères, je n’ai rien à vous apprendre sur ce sujet. » Cela suppose un approfondissement continu de la Parole et un témoignage actif d’amour. Ensemble, soyons « enfants de la lumière » dans un monde obscur, proclamant « Viens, Seigneur Jésus », pour vivre une eschatologie saine, au service du prochain. Alors, au jour du Seigneur, nous entrerons dans son repos et sa gloire. Telle est la promesse donnée par Paul à l’Église de Thessalonique, et qui demeure pleinement valide pour nous aujourd’hui.

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张大卫牧师—末世的盼望


Ⅰ. 末世的角度看“期”的含

帖撒罗尼迦前书第5章1-2节所记,“弟兄们,论到时候、日期,不用写信给你们,因为主的日子来到,好像夜间的贼一样,这是你们自己明明晓得的”(帖前5:1-2),很好地展现了初代教会信仰的一个重要支柱。整体而言,初代教会都认为升天的耶稣基督会很快再来,心中怀着“末世迫近”的盼望而生活。耶稣复活并升天后,门徒们最关心的问题之一就是“主什么时候再来呢?”。在这些教会当中,帖撒罗尼迦教会对这个末世论问题进行了非常热切的思考与讨论。特别是保罗在帖撒罗尼迦停留了大约三周(徒17章),在会堂教导时,帖撒罗尼迦的信徒与他就救恩论和末世论进行了深入的问答交流。正因如此,保罗才会说:“弟兄们,论到时候、日期,不用写信给你们”(帖前5:1),这表明他们对“时候”(χρόνος, Chronos)和“时期”(καιρός, Kairos)已有相当深入的理解。

那么,“时候”(Chronos)与“时期”(Kairos)有何区别呢?在希腊语中,χρόνος(Chronos)指的是“数量化的时间”,即时间的长度、流逝、顺序等。我们可以从编年学(Chronology)、计时器(Chronometer)等词汇推断,Chronos指的是“可精确测量、被分割的时间”概念。与此相对,καιρός(Kairos)所强调的则是“质变性的特别时刻”——一个关键的时点。例如,某人迎来婚礼之日时,那一天对他而言不仅是众多流逝日子中的一天,更是会让他的生活在“前后”发生实质性改变的“特别日子”。这就是Kairos的概念。帖撒罗尼迦的信徒非常清楚地意识到:在历史的Chronos流转中,会出现主再来的特殊Kairos之日,即“主的日子”近在眼前。

圣经所说的“主的日子”,在旧约中被称作“耶和华的日子”,在新约中则是“耶稣基督的日子”或“主再来的日子”。耶稣基督已在地上完成了救赎大工,并且借着复活、升天为我们开辟了救恩的道路。但同时,也宣告“这离开你们被接升天的耶稣,你们见他怎样往天上去,他还要怎样来”(徒1:11)。因此,教会就朝向那个“日子”——即末世完成之日而满怀盼望地生活。由此可见,圣经并不主张循环式的历史观——不像某些东方思想,认为历史如同春夏秋冬一样反复循环、毫无意义地转圈。相反,圣经主张线性历史观:历史有独一的起点(创造),也会有结束(末世),在结局之时,有最后的审判,也有新天新地的到来。

帖撒罗尼迦教会之所以坚守末世论的信仰,意味着他们一直带着“主随时会再来”的紧迫感和神圣的盼望生活。即使在逼迫和患难多、有各种错误教导泛滥的环境中,他们仍坚信“很快再临的耶稣基督必定会洗去我们的委屈和苦难”。正如马太福音10章23节所言:“有人在这城里逼迫你们,就逃到那城里去……你们还没有走遍以色列的城,人子就到了”,对他们而言,主的再来随时可能实现,极其临近。同时,使徒行传第1章中,天使也明言:“你们为什么站着望天呢?耶稣怎样被接升天,你们也必这样看见他再来。”这就在初代教会的日常生活中成为他们的动力。

在这样的背景下,保罗透过帖撒罗尼迦前、后书,为他们关心的末世论问题提供了具体的解答。在帖撒罗尼迦前书第4章中,他回答了“那些已经死去的人将如何呢?”(涉及到死者的复活与被提)的疑问;随后在第5章,他又说:“主的日子来到,好像夜间的贼一样,这是你们自己明明晓得的”(帖前5:2),劝诫他们不要过分拘泥于“时期”问题。保罗既没有给出关于“时候、日期”的明确时间表,也没有说“毫无征兆地漫无目标地等待”。相反,他重申了耶稣关于“夜间贼来”的教导(太24章,路17章,可13章等小启示录内容),并肯定帖撒罗尼迦的信徒已经熟悉这些教导。又借着“无花果树的比喻”指示他们:要有分辨时代的智慧,但也要记得“连子也不知道那日子”(可13:32),因此把日期或年份准确化的尝试并无意义。

可见,末世论在基督教教义中是与基督论、救恩论并列的三大支柱之一。若说基督论与救恩论在实践层面必不可少地改变我们的信仰与生活,那么末世论则是将我们的“现在”与“未来”连接起来的“时间观”与“历史观”的核心。因此,从初代教会开始,对于“历史的尽头”应该如何被理解的问题,就出现了众多讨论。前千禧年派、后千禧年派、无千禧年派等学说,都是出于对末世的渴望而产生的神学理论。时代论(或称“经济论”)的前千禧年派将“被提、大灾难、千禧年国度”等做了详细区分;后千禧年派则认为教会借着传扬福音,逐步在地上扩张基督的统治,直至主再来;无千禧年派则将千禧年视为象征与比喻,认为教会时代即是基督统治的“属灵国度”,以此来理解末世。尽管这些学说彼此之间存在神学争议,但至少在一点上是一致的:末世确实会到来。教会等待并预备那个日子,作为神子民在当下要遵守的根本教训,是谁也不会否定的。

帖撒罗尼迦教会也带着这样的关注点,积极地向保罗请教末世论。当提摩太前往帖撒罗尼迦探望时,教会的信徒们再次提出对于主再来时机的疑问。保罗就此写信作答,这便是帖撒罗尼迦前、后书。教会历史见证:若我们对信仰中的困惑保持沉默不问,反而会失去很多造就的机会。哥林多教会也是如此,他们曾就淫乱问题、祭偶像之物的问题、属灵恩赐问题、复活问题等大小事宜,从以弗所写信给保罗,保罗的答复就成为哥林多前书。如果哥林多的信徒不曾提出那些疑问,我们也许就无法得着像哥林多前书那样丰富的教训。因此,在教会中,“提问与回答”的互动,对建立健全的信仰体系至关重要。

我们可以从保罗所说“弟兄们,论到时候、日期,不用写信给你们”(帖前5:1)看出,帖撒罗尼迦信徒并没有在末世论上持无秩序或极端的态度;相反,他们已经相当深入地学习并讨论了这方面的教义。当然,也有少数人采取了极端立场,比如“既然主的日子快要来了,就停止日常工作”之类(帖后3章提到这类人)。但整体来看,帖撒罗尼迦教会仍是勤奋工作、盼望主再来、警醒祷告,保持良好平衡的群体。保罗对他们的这种平衡大加赞赏,同时不断鼓励他们继续谨守警醒。

接着,让我们更深入地探讨帖撒罗尼迦前书5章2-3节:“主的日子来到,好像夜间的贼一样……那时,正像孕妇的产痛忽然来到,灾祸要临到他们,他们绝不能逃脱。”这里所用的“贼一样”比喻,在旧约和新约中常被拿来描述灾难、神的审判或主的再来会“毫无预警”地降临。一方面,这形容了对“未做好准备之人”而言的突然而惨痛的现实;另一方面,也呼应了耶稣的话:“那日子、那时辰,没有人知道,连天上的使者也不知道,子也不知道,唯独父知道”(太24:36)。因此,任何人都无法通过计算来确定确切的再来时刻。

在这个层面上,张大卫牧师在多次讲道与著作中都强调:“末世论的核心不在于推算日子,而在于领悟‘如何在当下按着神的旨意去生活’。”我们要把那日子、那时辰完全交托给天父,同时盼望主再来时所带来的彻底救恩与审判;也要在此时此地活出忠心又良善的仆人样式。的确,正如马太福音24章14节所言:“这天国的福音要传遍天下,对万民作见证,然后末期才来到。”因此,每当教会提及末世时,一定要谨记神给教会的“普世宣教使命”,不是让教会在末世恐惧中逃避世界,而是借着末世的应许,“你们要警醒预备,凭着信心与爱心生活,并向普天下传福音”,这是耶稣给门徒的命令。

从这样的角度来看,帖撒罗尼迦教会之所以受称赞,还有另一原因:他们并未只是沉迷于“推算再来日期”,而是满怀对主的热爱,同时建设了健康的信仰共同体。保罗说:“弟兄们,你们却不在黑暗里,那日子临到你们,像贼一样,就不像临到别人那样了”(帖前5:4),意思是:帖撒罗尼迦的信徒作为“光明之子、白昼之子”,主的再来对他们不至于像“贼一样”突然与惊恐。因为他们并非在黑夜酣睡,他们随时警醒预备,不论主何时来,都能欢喜迎接。张大卫牧师也指出:教会在讨论末世之时,最不可或缺的态度就是“常常警醒谨守”,而这种警醒与谨守,不是恐惧,而是“建立在福音之上的积极预备”。

接下来,让我们看看末世论如何具体应用在个人的生命当中。人人终将经历肉身之死,那是个人的末世;整个人类历史也将走到终点,那是宇宙的末世,也就是主再来的日子。保罗期望教会同时对这两方面——个人末世与宇宙末世——都能不动摇地做好预备。那么我们该如何预备呢?答案是持续研读神的话,并在信心和爱心上不断操练。帖前5章8节所言,“因为我们属乎白昼,就应当谨守,披上信和爱的胸甲,戴上救恩盼望的头盔”,说明在属灵争战中,基督的精兵要用护心镜(胸甲)与头盔来防护自己。胸甲象征“信心与爱心”,头盔象征“救恩的盼望”。换句话说,对主再来的认知并不只是头脑知识,而要借着“信心与爱心”守住灵魂与生活核心,并用“救恩盼望”的头盔来防止因周围错谬思想和诱惑带来的迷失。

同时,保罗也在这里宣告:“你们都是光明之子,都属白昼”(帖前5:5)。光明就是真理,意即帖撒罗尼迦的信徒活在神的道中,并透过神的道来透视历史,带着末世论的盼望过当下的生活。这样的信徒,即使主的日子真如夜间的贼一般降临,也不会措手不及。因为他们已在光中保持清醒,就好比马太福音25章“十童女的比喻”中的智慧童女,提前预备了灯油,随时等候新郎。帖撒罗尼迦教会正是这样拥有末世盼望的“模范教会”。

保罗在帖撒罗尼迦前书5章1节说“弟兄们,论到时候、日期,不用写信给你们”,也说明了他们对“历史终局”有明确而正确的认知。他们既不对末世抱着空泛的恐惧,也不以错误的算法去迷惑人;相反,他们同时追求“健全的末世论与历史观”,加之对主再来的盼望,以及对爱心的实践。张大卫牧师也多次强调:末世论并不是为了煽动恐惧或预测日期来迷惑人,而是提醒我们:“如何度过每一天?教会在这地上该担当怎样的责任?”——这是何等宝贵的信仰根基。


Ⅱ. 警醒守生活的必要性与教会的使命

现在,让我们依据帖撒罗尼迦前书5章4节以后,“弟兄们,你们却不在黑暗里……我们既属乎白昼,就应当谨守,披上信和爱的胸甲,戴上救恩盼望的头盔”(帖前5:4-8),来思考初代教会的末世论信仰,究竟是怎样落实为实际生活和教会使命的。保罗明确表示:“弟兄们,你们却不在黑暗里,那日子就不会像贼一样临到你们”(5:4)。这意味着对预备好、时刻警醒的人来说,“主的日子”不会是突然降临的恐怖时刻。有些人只注意到“像夜间贼一样”这一点,认为“任何人都不知道那日子何时到来”,就停留在未知的惊惶。然而保罗在此强调了另一个层面:“你们若是光明之子,那日子就不可能像贼一样突然袭来。因为你们一直在光中做好预备。”

这与耶稣所讲的“十童女的比喻”(太25:1-13)如出一辙。那五个聪明童女预备了灯油,另五个愚拙童女却没有预备。当新郎出现时,已经做好预备的童女立即迎接新郎;没预备的童女则等到门关上了才赶来,只能被拒之门外。对后者来说,主的到来仿佛“贼一般”出其不意,而她们只剩悲叹;而对前者而言,一点也不觉得突兀,因为她们已怀着盼望并做足了准备。帖撒罗尼迦教会如同那五个聪明童女,并未因对“何时到来”一无所知而陷入恐惧或压力;相反,他们坚信“主必再来”,便在信、望、爱上全副武装地等候。

那么,“警醒谨守”的具体含义是什么呢?
第一,警醒意味着在灵性上不松懈。倘若我们“忘记了主,陷入日常诱惑和罪中”,那便是松懈。失去末世论的警觉,便容易被世俗观念或物质主义所淹没。然而真正相信主随时会再来的人,即便在日常工作或服事中,也会常常提醒自己:“我是主的仆人,总有一天要在主面前交账。”耶稣在“按才干受托的比喻”(太25:14-30)里指出:主人终归要回来,与仆人算账。这正是末世论的另一关键信息:末世论不只是“将来在新天新地得享美好”这样模糊的期望,而是呼吁“今日此时要带着责任与忠诚而活”。帖撒罗尼迦的信徒并没有懒惰度日或逃避现实,他们在盼望主的日子同时,仍忠实地承担起工作与生活的责任。

第二,谨守意指自我省察与自我节制。保罗说,醉酒的是在夜间醉(5:7),在黑夜沉睡的人会陷入灵里的麻木。但我们既属白昼,就当宣告自己“不随波逐流”。在这种意义上,保罗强调“要披上信心和爱的胸甲”。心脏或胸部是性命的核心,他指出守护灵魂核心的就是“信心与爱心”。信心是指对“神早已决定拯救我们”的上帝的信靠,而爱心则是这种信心在行动上的体现。至于“救恩盼望的头盔”则无比重要:信心能扎根生活,盼望则指向未来。若一个人没有盼望,他的思想、头脑(头盔所象征之处)就会在世俗环境的冲击下迷失、绝望。可若我们有盼望——深信主将再来并使万事成全——我们就能在任何境况里保持清醒的头脑。

如此,警醒谨守的人不会只把末世当作“夜间贼来”的恐怖,而会看成“与主面对面、进入完全救恩与荣耀的日子”,是他们渴慕已久的实现。因此,保罗宣告:“神不是预定我们受刑罚,乃是要借着我们主耶稣基督得救;他替我们死,叫我们无论醒着或睡着,都与他同活”(帖前5:9-10)。对于信徒而言,末世并非仅是审判,更是“得享救恩最终完成”的转折点。真正健全的末世论所带来的不是毫无节制的恐慌,也不是任意妄为的放纵,而是“主必再来”的宣告令我们现在就谨守地活,并喜乐预备那将临的完全救恩。

正因为如此,教会应与世界有所不同,要时时意识到“末世论使命”。一旦教会忘记末世论,便可能陷于今世利益或价值追求,比世俗更世俗。若教会失去“神的国度终将降临,我们要与主同享那国度”的异象,就会沦为世俗化的组织。所以,张大卫牧师也一再提醒:教会要作为“热切盼望主再来”的属灵共同体,秉持末世论的盼望,走向地极传扬福音。教会并非仅仅壮大会众规模或势力,而是要实现“天国的福音要传遍天下,对万民作见证,然后末期才来到”(太24:14)的使命。教会在地上敬拜、教导、彼此劝勉都是因为“主将再来”这一盼望。

帖撒罗尼迦前书5章11节,保罗劝勉信徒:“所以,你们该彼此劝慰,互相建立,正如你们素常所行的。”在其他书信中,保罗时常斥责教会的分争与不和,但帖撒罗尼迦教会却在“彼此劝慰、互相造就”方面做得很好,这也与他们的末世论信仰分不开。因为末世论最终告诉我们:“我们同是神的儿女,将来在主再来时要一同进入荣耀,是彼此的同工同伴”。愈是临近那日,教会就当更加圣洁、更加热切地共同生活、互相勉励、彼此成全。

末世论直接为我们的日常生活提供动力。在这动荡不安的世界,人们常为看不见的未来担忧,但若我们深信“我是神的儿女、属光明之子,要预备迎见再来的主”,便能带着在末世交账的使命感过当下每一天。对教会也是如此:教会乃是“末世论共同体”,不是某栋建筑或积累财务的机构,而是一群“光明之子”相聚;他们呼喊“马拉那大(主啊,愿你来)”,在世上传扬福音和实践爱心,为迎接主的降临做预备。张大卫牧师指出,“教会在世上活出爱的行动、扩展福音,就是末世论信仰的具体践行。透过‘当下’就在此地实现天国文化,关怀世上的边缘与被遗忘之人,并且热切盼望主再来——这正是一种‘警醒谨守’的综合态度。”

综合而言,保罗对帖撒罗尼迦教会的称赞与劝诫,放在当今教会依然适用。保罗说:“弟兄们,关于这个问题(末世论以及时候、日期),你们已研究得相当透彻,以至于不用我再多写。”这表明保罗认可他们已经对神的历史与末世有相当的洞察力。再者,他进一步鼓励:“你们是光明之子,所以那日子并不会像贼一样临到你们。”这也印证了教会的呼召——成为时刻预备、彼此劝勉、共同建造的群体。当这种信念扎根,教会在世上虽遭遇患难逼迫,却仍能坚守福音。

但的确,如今的教会中也常常有人对末世论产生误解,有人为了私利而误用末世信息、恐吓信徒或宣称某个特定日期是世界末日,这就属于异端或极端现象。对此,我们应当学习帖撒罗尼迦教会的“平衡末世论”。这个平衡包含两面:其一,“既然没有人知道确切的日子,就不要随意推算或宣扬所谓‘特别启示’”;其二,“然而我们必须察验时代的迹象,借着神的话语、宣教和爱的行动时刻保持警醒”。当这两方面取得和谐,教会就能在今世与来世间维持健康的成长。基督徒的生命形态是“两栖”的:既脚踏实地面对现实世界,也仰望神国度的终极完成。

张大卫牧师每每讲述这一主题时,总会重申:若只关注“贼一样来临那日”的惊吓,就可能滑向害怕或盲目计算日期这两种极端。然而保罗的用意很清楚:“对于行在光中、保持警醒和谨守的人,那日子并非令人猝不及防;你们当穿上信心与爱的胸甲,并戴上救恩盼望的头盔。”当这样的确据深入人心,教会不仅不会被末世论吓得惊慌逃避,反倒能因对未来的盼望而更喜乐、更有生命力。正如圣经并未用末世来营造“阴森的恐惧”,而是作为“充满生机与盼望的应许”去激励教会。

更进一步,帖撒罗尼迦前书5章9-10节里,保罗总结:“因为神不是预定我们受刑罚,乃是要借着我们主耶稣基督得救;他替我们死,叫我们无论醒着或睡着,都与他同活。”这正是新约福音的核心:末世不只是神的愤怒与审判,同样也是对信徒而言“完全救恩”的降临。虽然末世会带来审判与公义,但对相信耶稣基督的人来说,这审判不过是迈向永生之门,令人更真实地与主面对面。这便是保罗就末世论给帖撒罗尼迦信徒的最清晰回答:对教会而言,“主的日子”非但不是恐怖或可怕的终结,而是救恩得以完全彰显的起点。既然如此,教会就当彼此劝慰、彼此建立,预备那日。

在当代社会,我们比以往更需要持守这样的末世论。世人困于冲突与混乱中,对未来的不确定性感到焦虑。这时教会若只喊“世界要灭亡了,大家快恐慌、快躲起来”,就违背了神的心意。教会要传递的应是:“主必要再来,届时我们要得着完全的救恩,所以让我们现在就警醒谨守、活出爱心并传扬福音。”这才是福音,这也对应“预备灯油的十童女”、并且“用才干去做工的良善仆人”。如此,主无论何时出现,我们都能欣然迎接他。

帖撒罗尼迦前书第5章中所包含的末世讯息,始终教导我们如何在今世生活:主的日子固然会像夜间贼一样到来,但对“光明之子”来说,并不会造成突然而至的惊吓,因为我们已在光中警醒谨守。张大卫牧师屡次强调:“教会若只把末世论当成恐吓末世或哗众取宠的工具,就失去了其真义。相反,末世论应成为教会更加健康、热心宣教、满有爱心的动力。”如同帖撒罗尼迦教会一样,历世历代的教会都应在“主耶稣啊,愿你来(Maranatha)”的宣告里彼此造就、彼此劝勉,坚立在对主再来的期盼中。最终,号角吹响之日,我们就能欢然迎见主。

通过以上这两部分的探讨,我们看到帖撒罗尼迦前书5章所教导的末世论真理,主要向我们彰显以下几点:
第一,“虽然没有人能确知那日子何时到来,但主再来却是必然。”
第二,“主来如同夜间贼一般,对光明之子而言却并不突兀,因为我们已在光中做好预备,保持警醒。”
再者,主在马太福音24章14节也明确表明,只有“福音传遍万邦之后,末期才来到”。因此教会在谈论末世时,仍要积极地走向世界、完成宣教大使命。

总之,末世论乃是推动教会“不是逃离现实,而是改变现实”的坚固信心支柱。帖撒罗尼迦的信徒正是因盼望“主的日子”,才能在逼迫患难中坚守信仰,保罗也因此对他们倾注深情的称赞与劝诫。当今的教会同样应渴望获得这样的赞许:“弟兄们,论到时候、日期,不用写信给你们……”——表示我们已对这真理有深入扎实的探讨和认识,并且在日常里彼此相爱、互相建立,成为真正的“光明之子”的共同体。如此,“教会”就能在黑暗世代中点亮灯光,呼喊“主耶稣啊,愿你来”,并以正确的末世论信仰去服事世界。终有一日,主再临时,我们也将与他一同进入永远的安息与荣耀。那正是保罗在帖撒罗尼迦书信中所宣告的福分,对今日的我们依然有效。愿我们都能如此盼望,并且如此预备。阿们。

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張ダビデ牧師 – 終末の希望


Ⅰ. 終末論的視点から見る「時と時期」の意味

テサロニケ第一の手紙5章1節から2節にかけて記されている「兄弟たちよ。その時と時期については、あなたがたには書き送る必要がありません。主の日は夜中の盗人のように来ることは、あなたがた自身がよく知っているからです」(Ⅰテサロニケ5:1-2)は、初代教会の信仰の一つの柱をよく示しています。初代教会は、総じて昇天されたイエス・キリストがすぐに再臨されるという思い、すなわち切迫した終末論的期待を抱いて生きていました。イエス様が復活され、天に昇られてすぐ、弟子たちは「主はいつ来られるのか?」という問いに大きな関心を持っていました。その中でもテサロニケ教会は、この終末論的な問いを非常に熱心に黙想し、議論していた共同体でした。特にパウロが約3週間(使徒17章)テサロニケに滞在し、会堂で教えたとき、テサロニケの信徒たちは救い論や終末論に関して深い問答を絶えず交わしていました。だからこそパウロは、「兄弟たちよ。その時と時期については、あなたがたには書き送る必要がありません」(Ⅰテサロニケ5:1)と語り、すでに彼らが「時」(クロノス)と「時期」(カイロス)に対してかなり深い理解をもっていたことを確認できるのです。

では、「時」(クロノス)と「時期」(カイロス)の違いとは何でしょうか。ギリシャ語のクロノス(Chronos)は量的な時間を意味します。時間の分量、流れ、順序などを指し、年代記(Chronology)やクロノメーター(Chronometer)という語からも推測できるように、「正確に測定し区切られる時間」という概念です。一方、カイロス(Kairos)は質的な変化を含んだ「特別な瞬間」、すなわち時点を意味します。たとえば、ある人が結婚式の日を迎えるなら、その一日は単に量的に流れていく日々の一つではなく、以前と以後の人生が質的に変化する「特別な日」となります。これがカイロスの概念です。テサロニケの信徒たちは歴史が流れるクロノスの中に、主が再臨される特別なカイロスの日、すなわち「主の日」が切迫しているという事実を深く認識していたのです。

聖書が語る「主の日」は、旧約においては「ヤハウェの日」または「主の御名の日」と呼ばれ、新約では「イエス・キリストの日」、あるいは「主の再臨の日」へと繋がります。イエス・キリストはすでにこの地上で救いのわざを完成され、復活・昇天によって救いの歴史の道を開かれました。しかし同時に、「このイエスは、あなたがたが天に上げられるのを見たとおりにまたおいでになる」(使徒1:11)と言われたゆえ、教会は「その日」に向かって、すなわち終末の完成の日を望みながら生きるのです。聖書はこのように、循環論的な歴史観を提示しません。東洋思想がしばしば語るように、歴史が春夏秋冬のように繰り返される無意味な循環ではなく、むしろ聖書は歴史に唯一の始まりがあり(創造)、終わりがあり(終末)、そしてその終わりには最後の審判と新しい天と新しい地が到来するという直線的歴史観を宣言しています。

テサロニケ教会が終末論的信仰を持っていたということは、この教会が常に「主はすぐに来られる」という緊張感と聖なる希望のうちに生きていたことを意味します。彼らは迫害や患難が多く、また偽りの教えが横行する状況の中でも、「間もなく来られるイエス・キリストが私たちのすべての悔しさや苦しみを清算してくださる」という信仰を堅く握りました。マタイによる福音書10章23節でイエス様が「この町で迫害されたら、次の町へ逃げなさい。…イスラエルの町々を全部回り終わらないうちに、人の子が来る」と言われたように、彼らにとって主の再臨はいつどのように実現してもおかしくないほど切迫した現実でした。さらに使徒1章で天使が語った「なぜ天を見上げているのか。このイエスはそのまま来られるのだ」という宣言も、初代教会が日々を生きる原動力となったことは明らかです。

こうした文脈の中で、パウロはテサロニケ第一・第二の手紙を通して、終末論的な問いに対する具体的な答えを与えます。テサロニケ第一4章では、死んだ者たちはどうなるのか(死者の復活と携挙の問題)という問いに答え、5章では「主の日は夜中の盗人のように来ることは、あなたがた自身がよく知っている」(Ⅰテサロニケ5:2)として、時期を限定しようと執着しすぎないよう勧めます。パウロは「時と時期」を具体的に知らせることはしませんが、だからといって「何の徴候もなくただ漠然と待て」と言っているのではありません。むしろ「盗人のように来る」というイエス様の教え(マタイ24章、ルカ17章、マルコ13章などの小黙示録)を再度強調し、それをすでにテサロニケの信徒がよく知っていると確認します。また「いちじくの木のたとえ」を通して時代を見分ける知恵の必要性を説きつつも、御子さえその日を知らないとされたゆえ、日付や年を特定しようとする試みが無益であることを教えています。

このように終末論は、キリスト教教理の非常に重要な三本柱の一つです。キリスト論と救い論が具体的に私たちの信仰と生活を変えていく過程に必須であるならば、終末論は私たちの現在と未来を結びつける「時間観」と「歴史意識」の核心です。ですから初代教会から、教会が歴史の終わりをどう理解すべきかについて、多くの議論が重ねられてきました。前千年王国説、後千年王国説、無千年王国説といった学説も、そうした切望の産物です。ディスペンセーション主義の前千年王国説では携挙や大患難、千年王国などの青写真を細かく区分し、後千年王国説では教会が福音を伝えることで地上におけるキリストの支配が徐々に拡大し、やがてその再臨を迎えると見なします。無千年王国説は千年王国を象徴的・比喩的に理解し、今の教会時代こそキリストが支配されている「霊的な王国」であるという観点で終末を捉えます。こうした学説間で神学的論争は存在しても、「終末が確かに存在する」という一点は共通しています。教会はその日を待ち、備えつつ、神の民として現在を生きなければならないという大前提を否定しません。

テサロニケ教会も同様の問題意識を抱え、パウロに積極的に尋ねました。テモテがテサロニケ教会を訪れたとき、信徒たちは再臨の時期に関する問いを繰り返し投げかけ、その答えをパウロが手紙として送ったのがテサロニケ第一・第二の手紙です。教会史は、信仰上の疑問があるなら遠慮せず質問することがどれほど重要かを証言しています。コリント教会も同じでした。エペソにいたパウロに対して、信仰上の大小様々な問題(不品行の問題、偶像へのいけにえの問題、賜物の問題、復活の問題など)を克明に尋ね、それに対する答えをパウロが送ったのがコリント第一の手紙です。これは今日の教会にとって大きな益となっています。もしコリントの信徒たちがパウロに疑問を投げなかったとしたら、私たちはコリント第一の手紙のように豊かな文書を得られなかったかもしれません。それほど、教会の中で「質問と答え」の交流は信仰の体系を築いていく核心的なプロセスなのです。

テサロニケの信徒たちが終末論について無秩序に信じたり極端主義的な態度を取っていなかったことは、パウロが「兄弟たちよ。その時と時期については、あなたがたには書き送る必要がありません」(Ⅰテサロニケ5:1)と言えるほど、すでに十分な学習と議論がなされていた事実から伺えます。もちろん「主の日が間近に来るのだから、日常の労働をやめよう」という極端な信仰を持った者も皆無ではなかったようですが、全体としてテサロニケ教会は自発的に熱心に働き(Ⅱテサロニケ3章)、同時に主の御来臨を慕い求め、目を覚まして祈るというバランスのとれた姿を持っていました。パウロはこの教会のバランス感覚を高く評価し、さらに彼らに対して目を覚まして身を慎むようにと繰り返し勧めます。

ここで一歩踏み込み、テサロニケ第一5章2-3節にある「主の日が夜中の盗人のように来ることを、あなたがた自身がよく知っています…その時には、妊婦に産みの苦しみが臨むように、滅びが突如として彼らにやって来るのです。決してそれをのがれることはできません」という御言葉を見てみましょう。「盗人のようだ」という比喩は、旧約・新約を通して災害や神の裁き、あるいは主の再臨が予告なしにやって来ることを意味するときに使われます。これはある面では備えのない者たちに降りかかる突然で悲惨な現実を描写しています。しかし他の面では、「ただ父だけがその日を知っている」(マタイ24:36)というイエス様の教えにも合致します。つまり、人はどんな計算法でも再臨の時期を特定できないということです。

この点で張ダビデ牧師は、さまざまな説教や著書を通じて、「終末論の核心は日付を算出することではなく、いかに現在を神の御心にかなうよう生きるかを悟ることだ」と強調してきました。私たちは、その日とその時を完全に神の御手にゆだねつつ、主の再臨がもたらす完全な救いと裁きを待ち望みながらも、同時に今日を「善い忠実なしもべ」として生きるべきです。実際、「天国の福音があらゆる民族に宣べ伝えられるとき、終わりが来る」(マタイ24:14)という御言葉のように、教会が終末を論じるとき、必ず覚えておかねばならない事実は「すべての民族、すべての国民に福音を伝える宣教の使命」です。終末は教会が恐れに屈服して世間から逃避するために宣言されたのではありません。むしろ終末の約束は、「目を覚まして備えなさい。信仰と愛をもって生き、全地に福音を伝えなさい」というイエス様の命令を後押しします。

こうした観点から見ると、テサロニケ教会が称賛されたもう一つの理由は、彼らが単に「再臨の日付当て」に没頭するのではなく、主を慕う熱い思いと同時に健全な信仰共同体性を育んでいたからです。「兄弟たちよ、あなたがたは暗闇の中にいないので、その日が盗人のようにあなたがたを襲うことはありません」(Ⅰテサロニケ5:4)と言われたとき、パウロは「テサロニケの信徒たちはすでに光の子、昼の子であるゆえ、主の再臨は彼らにとって盗人のように突然ではない」と語ります。夜に眠る者たちとは違い、彼らは目を覚ましているため、主がいつ来られても喜びをもって迎える準備ができているという意味です。張ダビデ牧師もまた、教会が終末の時を語るときに忘れてはならない最も大切な態度は「いつも目を覚まし身を慎むこと」だと言い、その「身を慎む」と「目を覚ます」ということは単なる恐怖ではなく、「福音に基づいた積極的な備え」であると説明します。

では終末論が個人の生活にどのように適用されるべきでしょうか。私たちは誰しもいつか肉体の死を迎えます。これは個人的な終末です。同時に歴史全体が終わる時点もやって来ます。これは宇宙的な終末であり、主の再臨の時です。パウロは私たちの「個人的終末」はもちろん、「宇宙的終末」に対しても教会が揺らぐことなく備えているように求めます。それではその備えはどのように実践されるのでしょうか。それは御言葉に対するたゆまない黙想と、信仰と愛の実践によって成し遂げられます。「私たちは昼に属する者ですから、身を慎み、信仰と愛の胸当てを着け、救いの望みのかぶとをかぶりましょう」(Ⅰテサロニケ5:8)という節が、それをよく示しています。霊的な戦いの中で、キリストの兵士たちは胸部を守る胸当て(ホシンケイ)と頭を守るかぶとで武装します。その胸当ては「信仰と愛」、かぶとは「救いの望み」です。つまり、主の再臨を頭で知るだけでなく、信仰と愛という胸当てによって自分の魂と生活を守り、「救いの望み」というかぶとによって、どんな混沌とした思想や誘惑にも揺るがされないようにするということです。

一方、パウロはここで「あなたがたはみな光の子、昼の子です」(Ⅰテサロニケ5:5)とも言います。光とはすなわち真理を意味します。つまり彼らは神の御言葉のうちにとどまり、その御言葉を通して歴史を眺め、終末論的な希望を抱いて現在を生きる者たちなのです。彼らは「主の日」が盗人のように来たとしても、決して闇に包み込まれません。なぜなら、すでにその光の中で目を覚ましており、いつ主が来られても「ともし火を整えて待っている十人の乙女」(マタイ25章)の姿勢を備えているからです。こうしてテサロニケ教会は新約時代において模範的な「終末論共同体」として称賛を受けるのです。

テサロニケ教会が「時と時期については、もう書き送る必要がない」と評価されたのは、彼らが「歴史の終わり」に対する明確な確信と理解をすでに持っていたからにほかなりません。漠然と終末を恐れたり、あるいは誤った計算で人々を惑わすのではなく、健全な終末論と歴史意識、そして何よりも主の来臨を待ち望む希望と愛の実践を同時に追求していたのです。張ダビデ牧師もこの点を繰り返し強調しています。終末論は恐怖心をあおったり、日付を占って人々を惑わす手段ではなく、「私たちは毎日をどう生きるべきか」「教会はこの地上でどんな役割を果たすべきか」を悟らせてくれる、大切な信仰の根本なのです。


Ⅱ. 目をまして身をむ生活の必要性と教会の使命

さて、テサロニケ第一5章4節以下の「兄弟たちよ。あなたがたは暗闇の中にいないのですから…私たちは昼に属する者ですから、身を慎み、信仰と愛の胸当てを着け、救いの望みのかぶとをかぶりましょう」(Ⅰテサロニケ5:4-8)という御言葉を土台に、初代教会の終末論的信仰が実際にはどのような実践的生活と教会の使命に結びついているのかを見ていきましょう。パウロははっきりと言います。「兄弟たちよ。あなたがたは暗闇の中にいないのですから、その日が盗人のようにあなたがたを襲うことはありません」(5:4)。これは、準備し目を覚ましている人にとって、主の日は突然の恐怖ではないという意味です。ある人は「盗人のように来る」という表現を聞いて「誰もその時を知らない」という点にだけ注目するかもしれません。しかしパウロはまったく違う次元で語っています。「あなたがたが光の子であるならば、盗人のようには来られない。なぜなら、すでに光の中で備えているからだ」と。

これはイエス様がたとえで語られた「十人の乙女」の話(マタイ25:1-13)とも通じます。五人の乙女は油を用意し、残りの五人は準備をしませんでした。いざ花婿が到着したとき、準備していた乙女たちは花婿を迎えますが、準備していなかった者たちは扉が閉まった後に来ました。彼女たちにとって主の再臨は「盗人のように」感じられ、門の外で悲しみを味わったのです。しかし備えていた者たちには少しも盗人のように感じられませんでした。むしろ待ち望んでいた「約束の実現」でした。テサロニケ教会はこのような備えのある五人の乙女のような存在でした。いつ来られるかわからない時をめぐって不安や強迫観念に陥るのではなく、「主は必ず来られる」という信仰に励まされ、信仰・愛・希望の武装(胸当てとかぶと)を整えていました。

では「目を覚まし身を慎む」とは具体的にどういう意味でしょうか。第一に、「目を覚ます」とは霊的に油断しないことです。油断するとは、「主を忘れ、日常の誘惑や罪に陥る状態」を指します。終末論的感覚を失うと、この世の価値観や物質主義に簡単に埋没してしまいます。しかし再臨を確信する者は、日常の労働や奉仕の中でも「私は主のしもべだ。いつか主の御前で決算する日が来る」という意識を失いません。イエス様がタラントのたとえ(マタイ25:14-30)で教えてくださったように、主人は必ず帰ってきてしもべたちと決算します。これは終末論のもう一つの核心的教えです。終末論は「後になれば新天新地で快適に過ごせればいい」という漠然とした期待だけを語るのではありません。むしろ「今、この瞬間を責任をもって生きなさい」という現在的な挑戦を突きつけます。テサロニケ教会の信徒たちも、再臨の日を慕い求めながら、自分たちの生業をきちんと果たし、この世の中での責任を全うしようとしました。

第二に、「身を慎む」とは自分自身を省みて抑制することです。酔う者は夜酔い(5:7)、夜に眠る者は霊的鈍感に陥ります。しかし光の子である私たちは「昼に属する者」として、この世の風潮に無防備に流されないという決断が必要です。パウロはその面で「信仰と愛の胸当て」を強調します。魂の中心部、すなわち胸を守る装備が信仰と愛だというのです。信仰とは「私たちを救うと定められた神」を信頼する姿勢であり、愛は「その信仰が具体的行動としてあらわされる実践」です。また「救いの望みのかぶと」も絶対的に重要です。もし信仰が私たちの生き方を支える根であるならば、希望は私たちが見つめる未来です。希望がない人は頭(思考)が揺さぶられます。世の困難に直面すると、頭が混乱と絶望に陥るのです。しかし「救いの望み」、すなわち主が再び来られてすべてを善に締めくくり、完成してくださるという確信があれば、いかなる状況でも心が乱されることはありません。

このように目を覚まし身を慎む人は、終末を「盗人のようにやってくる裁きの夜」としてのみ恐れません。むしろその日こそ「主に直接お会いする救いと栄光の日」であり、「私たちが切に待ち望んだ本国(天の故郷)に至る日」だということを知っているのです。だからこそパウロは「神は私たちを怒りに定められたのではなく、私たちの主イエス・キリストによって救いを得させるように定められたのです。キリストは私たちのために死なれました。それは、目を覚ましていても眠っていても、私たちがキリストと共に生きるためです」(Ⅰテサロニケ5:9-10)と宣言します。これは信者にとって終末が単に「罪の宣告」だけではなく、「完全な救いの完成」を意味することを示す核心的真理です。ゆえに健全な終末論を持つ人は、不必要な恐怖に支配されることがありません。一方で自分勝手に生きてもよいという無責任さや放縦にも陥りません。「主が再び来られる」という事実が宣言された瞬間から、私たちは今日という時の中でこそ主の御心に従い、やがて訪れる完全な救いを待ち望んで喜びのうちに備える道を選ぶようになるのです。

こうした観点において、教会は世と異なり、常に「終末論的使命」を意識すべきです。もし教会が終末論を忘れてしまうならば、現世の価値や利益追求に埋没する危険が大きくなります。教会が「やがて神の国が来て、私たちはその御国に参与する」というビジョンを失うならば、むしろ世よりも世俗的な組織へと転落しかねません。そこで張ダビデ牧師は、教会が主の来臨を切に待ち望む霊的共同体として、終末論的希望を握りしめ、地の果てにまで福音を伝える宣教の情熱を回復する必要があると教えています。教会は単に教会員数や勢力拡大にとどまるのではなく、「天国の福音がすべての民族にあかしされるために」(マタイ24:14)その使命を果たす共同体となるべきなのです。教会がこの地上で礼拝をし、御言葉を教え合い、互いに勧め合い徳を高めるのは、すべて「再び来られる主」を見つめるがゆえです。

テサロニケ第一5章11節でパウロは「ですから、あなたがたは互いに励まし合い、互いの徳を高め合いなさい。あなたがたはすでにそうしているのですが」と言います。他の手紙では教会内の分裂や争いを叱責する場面もありますが、テサロニケ教会はパウロが称賛するほど互いに励まし合い、徳を高め合う姿に優れていました。これは終末論的信仰と切り離せない態度です。なぜなら終末論は究極的に「私たちはみな神の子であり、主が来られるとき共に栄光にあずかる同労者たちである」という意識を育むからです。その日が近づけば近づくほど、教会はより聖く、より切に、より熱く共に信仰生活を営むべきです。兄弟の欠点を互いに覆い、励まし合い、互いに建て上げられるよう努力すべきなのです。

終末論は、私たちの日常生活に直接的な動機を与えます。不確実な世の中でも、「私は神の子であり、光の子である。主の再臨に備えて信仰生活を全うしなければならない」という自覚を抱かせてくれます。教会も同じです。「教会」はまさに終末論的共同体です。建物ではなく、財政を集める機関でもなく、「主が再び来られる」ことを待ち望み(マラナタ)、世に福音を伝え、愛を実践して救いの完成を迎える「光の子たち」の集まりなのです。張ダビデ牧師は、この点で教会が世に善なる影響を与え、福音を拡大していく行いこそが、終末論的信仰の直接的実践だと強調しています。「今ここ」で天国文化を実現し、世の陰の部分や疎外された人々を顧み、同時に主の来臨を切に望む――この複合的な姿勢こそが「目を覚まし身を慎む生き方」なのです。

総合してみると、パウロがテサロニケ教会に与えた称賛と勧めは、現代の私たちの教会にもそのまま適用できます。パウロは「兄弟たちよ、あなたがたはこの問題(終末論と時と時期の理解)においてすでに深く研究し議論してきたので、私からもう書き送ることはないほどだ」と言います。これは彼らがすでに神の歴史と終末についてかなりのレベルの洞察を持っていたことを認める表現です。さらに「あなたがたは光の子なのだから、その日が盗人のように来ることはあり得ない」という励ましは、私たちが主の来臨を待ち望み備えつつ、互いに励まし合い、共に立て上げられる教会として召されたというアイデンティティを再確認させるものです。この信仰が十分に根づくとき、教会は世の患難と迫害のただ中にあっても揺るがず、福音に忠実でいられるのです。

もっとも今日の教会においても、終末論は誤解を生むことが少なくありません。特定の日付を予告したり、終末への恐怖心をあおって自らの利益を追求する異端的な動きも絶えません。ゆえに私たちはテサロニケ教会が示した「バランスのとれた終末論」を学ぶべきです。そのバランスは大きく二つあります。一つは「その日とその時は誰も知ることができないのだから、無謀な算出や私的な啓示を振りかざしてはならない」ということ、もう一つは「しかし時代の徴候を見分け、御言葉と宣教、そして愛の実践を通して常に目を覚ましていなさい」ということです。この二つの教えが調和するとき、教会は現世と来世を見渡しながら健全に成長します。クリスチャンの生き方は世的現実を無視せず、同時に神の国の完成を見つめて生きる二重構造を備えるようになるのです。

張ダビデ牧師がこうしたテーマを説教するとき、最も強調する一つのポイントもまさにこれです。「『盗人のように来るその日』という表現だけを聞いて恐怖に縮こまったり、漠然とその日を計算しようとする方に極端に偏ってはならない。パウロの意図は明白だ。『あなたがたはその日がいつ来ようとも、すでに光の中にいるから恐れる必要はない。ただ目を覚まして身を慎みなさい。信仰と愛、そして救いの希望で身を固めなさい』ということだ」。この確信がしっかりと根づけば、教会は日常生活の中でより大きな喜びと命を謳歌するようになります。終末論が教会を重苦しい不安へ追いやるのではなく、むしろ活気と希望へと導くのです。

さらにテサロニケ第一5章9-10節でパウロが強調しているように、「神が私たちをお立てになったのは、御怒りに会わせるためではなく、ただイエス・キリストによって救いを得させるためなのです」。これが新約の福音です。終末は神の怒りと裁きだけを意味しません。もちろん救いと裁きはコインの裏表のように同時に訪れますが、イエス・キリストを信じる者にとっては、その裁きさえも救いの一過程であり、主と顔と顔を合わせて永遠のいのちにあずかる出発点となるのです。ですから「目を覚ましていても眠っていても、私たちがキリストと共に生きるため」(5:10)という一節が彼らの運命を確定づけるのです。パウロは、テサロニケの信徒が最も知りたがっていた終末論的問題に対し、「主の日」は恐怖の対象ではなく、むしろ聖徒が救いを完全に受け取る時だ、という明快な結論を提示しています。だからこそ教会は互いに励まし合い、徳を高め合ってその日に備えよと勧めるのです。

現代の教会においても依然として、あるいは一層、この終末論的信仰と態度が必要とされています。世はますます混乱と対立へ向かい、人々は未来を不確かだと感じて不安を訴えます。このような時代に教会が与えられるべき答えは、「もうすぐ世が滅びるから恐れ、隠れていなさい」ではありません。教会が伝えるべき知らせは、「主が再び来られ、その日に私たちの救いは完成する。だから目を覚まし身を慎んで、愛をもって世に仕えよう」ということです。それこそが「福音」です。そしてそれこそが「ともし火を用意している十人の乙女」の姿であり、「タラントを商売して増やす忠実なしもべ」の姿勢です。そうするとき、主が来られる日がいつであっても、私たちは主を喜び迎えることができます。

テサロニケ第一5章に流れる終末論的メッセージは、教会がこの地上をどう生きるべきかを一貫して教えています。主の日は夜中の盗人のように来ますが、「光の子」である私たちには決して盗人のように襲いかかることはできません。なぜなら私たちはすでにその光の中で目を覚まし身を慎んでいるからです。張ダビデ牧師はこれを何度も思い起こさせながら、「現代の教会が終末論を単なる末世の恐怖や刺激的な予言として消費してはならない。むしろ終末論は教会をいっそう健全に、さらに宣教的に、そしてより愛に満ちた共同体へと導く神の道具だ」と説きます。かつてテサロニケ教会がそうであったように、あらゆる時代の教会も「主イエスよ、来てください(マラナタ)」という叫びの中で互いに徳を高め合い、励まし合いながら、主のラッパの響きがとどろく日を喜びをもって迎える備えをなすべきなのです。

このように二つの小見出しに分けて見たテサロニケ第一5章の終末論的教訓は、私たちに次のことを強調します。第一に、「時と時期については正確に知ることはできないが、主は必ず来られる」ということ。第二に、「盗人のように来るその日も、光の子にとっては決して盗人のようには感じられない。なぜなら常に目を覚まして身を慎んで備えているから」です。さらに主は「この天国の福音がすべての国民に宣べ伝えられた後、終わりが来る」(マタイ24:14)と仰せられたので、教会は終末を語りつつも同時に世のただ中へ出て行って福音を宣べ伝える使命を全うしなければなりません。

結局、終末論は教会を現実逃避へではなく、現実を変革する方向へ導く「確固たる信仰の原動力」です。迫害や困難の中でもテサロニケの信徒たちは「主の日」を待ち望み、それゆえパウロは彼らにあふれるような愛情を込めて称賛し、同時に勧めを綴りました。今日、私たちの教会もこの称賛を受けることを願います。「兄弟たちよ。その時と時期については、あなたがたには書き送る必要がありません…」と言われるほど、すでに十分に深い御言葉の討論と黙想がなされていながら、それと同時に日々愛のうちに信徒を励まし合い建て上げる「光の共同体」となるべきなのです。そのように建てられた教会は、世の暗闇の中でともし火を掲げ、「主イエスよ、来てください」と祈りながら、正しい終末論的信仰によって世に仕えていくでしょう。そしてついに主が来られる日、私たちは主と共に真の安息と栄光に入るのです。これこそパウロがテサロニケ教会に伝えた祝福の約束であり、現代の私たちにもなお有効な御言葉なのです。

www.davidjang.org

Pastor David Jang – The Hope of the End Times


I. The Meaning of “Times and Seasons” from an Eschatological Perspective

The words from 1 Thessalonians 5:1–2, namely, “Now concerning the times and the seasons, brothers, you have no need to have anything written to you. For you yourselves are fully aware that the day of the Lord will come like a thief in the night” (1 Thess 5:1–2), vividly depict a core aspect of the early church’s faith. In general, the early church lived with the belief that the ascended Jesus Christ would return soon—an imminent eschatology. Immediately after Jesus’s resurrection and ascension, the disciples were deeply concerned with the question, “When will the Lord return?” Among these communities, the Thessalonian church was particularly passionate about meditating on and debating eschatological questions. When Paul stayed in Thessalonica for about three weeks (Acts 17) and taught in the synagogue, the Thessalonian believers engaged him in profound dialogues regarding salvation and the end times. Thus, Paul could write, “Now concerning the times and the seasons, brothers, you have no need to have anything written to you” (1 Thess 5:1), which shows that their understanding of “times” (chronos) and “seasons” (kairos) was already quite advanced.

What, then, is the difference between “times” (chronos) and “seasons” (kairos)? In Greek, chronos refers to quantitative time. It denotes the duration, flow, and sequence of time—like what we see in words such as “chronology” or “chronometer,” conveying the sense of time as something precisely measured and divided. On the other hand, kairosrefers to a point in time that carries qualitative change—a special moment or occasion. For example, one’s wedding day is not just another day in the quantitative sequence of time; rather, it is a day that marks a before-and-after, bringing a qualitative difference to one’s life. That is the concept of kairos. The Thessalonians recognized that in the midst of history (chronos), there would be a special kairos day when the Lord would return—“the Day of the Lord”—and they believed that day was imminent.

In Scripture, “the Day of the Lord” is referred to in the Old Testament as “the Day of Yahweh” or “the Day of the LORD,” while in the New Testament it appears as “the Day of Jesus Christ” or “the day of the Lord’s return.” Jesus Christ has already completed the work of salvation on earth, opened the pathway to salvation through His resurrection and ascension, and has promised, “This Jesus, who was taken up from you into heaven, will come in the same way as you saw Him go into heaven” (Acts 1:11). Therefore, the church lives in hope of “that day,” the final day of eschatological fulfillment. Scripture does not propose a cyclical view of history. Unlike some Eastern philosophies that see history repeating itself in a never-ending cycle of spring, summer, fall, and winter, the Bible presents a linear view of history: it begins with a unique creation (Genesis), moves toward a definite end (eschaton), and at that end there will be final judgment, and a new heaven and a new earth.

For the Thessalonian church to possess an eschatological faith meant that they lived at all times in a state of holy expectation and urgency that “the Lord will return soon.” Despite persecution, tribulation, and rampant false teachings, they firmly believed that “very soon, Jesus Christ will come to wipe away all our injustices and sufferings.” Just as Jesus said in Matthew 10:23, “When they persecute you in one town, flee to the next… you will not have gone through all the towns of Israel before the Son of Man comes,” the Lord’s return for them was an imminent reality whose timing they could not fully predict. Furthermore, in Acts 1, the angel proclaimed, “Why do you stand looking into heaven? This Jesus… will come in the same way as you saw Him go,” which became the daily driving force of the early church.

In this context, Paul offers concrete answers to eschatological questions through his letters to the Thessalonians—1 and 2 Thessalonians. In 1 Thessalonians 4, he responds to the question of what happens to those who have died in Christ (the resurrection of the dead and the rapture). Then in chapter 5, he warns them not to be overly fixated on setting dates: “For you yourselves are fully aware that the day of the Lord will come like a thief in the night” (1 Thess 5:2). Paul does not give a detailed schedule for “times and seasons,” but neither does he say to “just wait vaguely without any signs.” Instead, he reaffirms Jesus’s teaching that “the day will come like a thief” (seen in Matthew 24, Luke 17, Mark 13, etc.—the “Little Apocalypse”) and acknowledges that the Thessalonians already know this. He also teaches, through the “lesson of the fig tree,” that while it is necessary to discern the signs of the times, no one, not even the Son, knows the exact day or hour, so trying to pinpoint dates or years is futile.

Eschatology is one of the three crucial pillars of Christian doctrine. If Christology and soteriology are essential to the shaping of our faith and practice, eschatology provides the key framework for understanding how our present and future come together—our view of time and history. From the early church onward, there have been many discussions on how to interpret the end of history. Differing theological theories—premillennialism, postmillennialism, and amillennialism—are all fruits of this longing. Dispensational premillennialism categorizes events like the rapture, the great tribulation, and the millennial kingdom with a detailed blueprint; postmillennialism posits that as the church spreads the gospel, the reign of Christ gradually expands on earth, culminating in His return; amillennialism interprets the millennium symbolically, viewing the present church age as the “spiritual kingdom” in which Christ reigns. Despite theological debates, they share one premise: there is a definite end. The church awaits and prepares for that day, and no one denies this overarching truth.

The Thessalonian church wrestled with these issues and asked Paul about them. When Timothy visited Thessalonica, the believers repeatedly questioned him about the timing of the Lord’s return, and Paul responded through his letters, 1 and 2 Thessalonians. Church history thus demonstrates the significance of asking questions without hesitation when doubts arise in faith. The Corinthian church did likewise: they sent detailed questions about various faith-related issues to Paul (e.g., sexual immorality, food sacrificed to idols, spiritual gifts, the resurrection), and his replies became 1 Corinthians. This has been of immense benefit to the universal church today. If the Corinthian believers had never asked, we might not have received such a rich letter as 1 Corinthians. Indeed, “questions and answers” in the church context form a vital process for establishing a sound system of faith.

It is worth noting that the Thessalonian church did not hold disorderly or extremist views of the end times. Paul’s comment—“Now concerning the times and the seasons, brothers, you have no need to have anything written to you” (1 Thess 5:1)—suggests that they had already discussed and studied the matter thoroughly. Of course, there were some who took an extreme stance, saying, “If the Day of the Lord is at hand, let us cease our daily work.” Yet overall, the Thessalonian community willingly worked hard (2 Thess 3) while also staying alert in prayer, longing for the Lord’s return. Paul commends their balanced approach and urges them all the more to remain awake and sober.

Taking a step further, consider 1 Thessalonians 5:2–3: “For you yourselves are fully aware that the day of the Lord will come like a thief in the night… Then sudden destruction will come upon them as labor pains come upon a pregnant woman, and they will not escape.” The metaphor of “coming like a thief” is used throughout both the Old and New Testaments to describe how disasters, God’s judgment, or the Lord’s return will arrive without warning. On one hand, it portrays the sudden, dire reality facing those who are unprepared. On the other hand, it aligns with Jesus’s statement that “only the Father knows that day” (Matt 24:36). In other words, no human calculation can pinpoint the timing of His return.

At this juncture, Pastor (or Rev.) David Jang, in numerous sermons and writings, emphasizes that the core of eschatology is “not about calculating dates, but about discerning how to live now in a manner pleasing to God.” We entrust the day and hour entirely to God the Father and, while anticipating the complete salvation and judgment that the Lord’s return will bring, we must also live as faithful servants today. Indeed, as stated in Matthew 24:14—“This gospel of the kingdom will be proclaimed throughout the whole world as a testimony to all nations, and then the end will come”—the church, when discussing the end times, must keep in mind the universal mission of preaching the gospel “to all nations.” Eschatology does not instruct believers to cower in fear and escape the world. Instead, it compels us with the command, “Stay alert, be prepared, live in faith and love, and proclaim the gospel to the ends of the earth.”

Viewed in this light, another reason the Thessalonian church is commended is that they did not merely obsess over “predicting the day of Christ’s return” but fostered a healthy faith community that held a passionate longing for the Lord. “But you are not in darkness, brothers, for that day to surprise you like a thief” (1 Thess 5:4). Paul is affirming that “because you are already children of light and children of the day, the Lord’s return cannot catch you off guard.” Unlike those who sleep in darkness, they are awake, ready for whenever the Lord appears—much like the “ten virgins” who keep their lamps lit (Matt 25). Pastor David Jang likewise teaches that when the church discusses the end times, the most crucial posture is to “always be awake and self-controlled,” stressing that this alertness and self-control is not grounded in fear but in “an active preparation built on the gospel.”

Let us now consider how eschatology applies to individual lives. Everyone will one day face physical death—this is an individual end. Meanwhile, history as a whole will one day come to a close—the cosmic end at the time of the Lord’s return. Paul desires the church to be unwaveringly prepared for both our “individual end” and the “universal end.” How does one prepare? Through the steady meditation on God’s Word, and through faith and love in action. “Since we belong to the day, let us be sober, having put on the breastplate of faith and love, and for a helmet the hope of salvation” (1 Thess 5:8). In the midst of spiritual warfare, Christ’s soldiers protect their vital organs—heart and head—with the breastplate and helmet. These are “faith and love” and “the hope of salvation,” respectively. In other words, we do not merely hold knowledge of the Lord’s return in our minds; rather, we protect our hearts and our daily lives with faith and love, and we safeguard our thinking with the hope of salvation. Thus, no chaotic ideology or temptation can shake us.

Paul also states, “For you are all children of light, children of the day” (1 Thess 5:5). Light symbolizes truth. That is, these believers abide in God’s Word, interpreting history through His Word, and living with an eschatological hope in the present. Such people are never caught in darkness by the “day of the Lord,” for they are already awake in the light, like the ten virgins who kept oil in their lamps to welcome the bridegroom (Matt 25). Because of this, the Thessalonian church is praised in the New Testament era as a model “eschatological community.”

The reason Paul could say of the Thessalonian church, “You have no need to have anything written to you concerning the times and seasons,” is because they already possessed a clear conviction and understanding of the “end of history.” They did not fear the end in some vague manner, nor did they mislead others with flawed calculations. Rather, they pursued a sound eschatology and view of history, and above all, they combined their hope in the Lord’s return with tangible acts of love. Pastor David Jang has underscored this repeatedly: eschatology is not a means to induce fear or sensationalize date-setting; instead, it is a foundational doctrine that teaches us “How shall we live each day?” and “What role must the church fulfill in this world?”


II. The Necessity of Being Alert and Self-Controlled, and the Church’s Mission

Turning now to 1 Thessalonians 5:4 and following—“But you are not in darkness, brothers… So then let us not sleep, as others do, but let us keep awake and be sober… having put on the breastplate of faith and love, and for a helmet the hope of salvation” (1 Thess 5:4–8)—we see how the eschatological faith of the early church linked to practical living and the church’s mission. Paul speaks plainly: “But you are not in darkness… for that day to surprise you like a thief” (5:4). For those who are prepared and awake, “the Day of the Lord” is not a sudden terror. Some people only focus on the phrase “like a thief in the night,” emphasizing that “no one knows the day or hour.” Yet Paul approaches it from a different angle: “If you are children of light, it cannot come upon you like a thief, because you are already living in the light, staying ready.”

This parallels Jesus’s parable of the “Ten Virgins” (Matt 25:1–13). Five wise virgins prepared oil, while five foolish virgins did not. When the bridegroom arrived, the prepared virgins went in, and the door was shut. Those who were unprepared faced a “thief-like” event and found themselves outside the closed door in sorrow. But for those who were prepared, it was not “thief-like” at all; rather, it was the long-awaited fulfillment of a promise. The Thessalonian church resembled those prepared virgins. They did not sink into anxiety or obsession about the unpredictable timing of the Lord’s return but rather strived on, continuing in “faith, love, and hope” (the breastplate and helmet) as they anticipated His coming.

What does it specifically mean to “be awake and be sober”? First, being awake means not becoming spiritually complacent. Complacency implies “living life oblivious to the Lord, getting ensnared by temptation and sin.” Without an eschatological awareness, one easily succumbs to worldly values or materialism. But those who clearly believe in the Lord’s return maintain the perspective, “I am the Lord’s servant. One day I will stand before Him to give an account,” even in their daily work and ministry. As Jesus taught in the parable of the talents (Matt 25:14–30), the master will undoubtedly return to settle accounts with His servants. This is a vital teaching of eschatology: it is not merely about “enjoying ourselves in the new heaven and new earth later,” but a call to “live responsibly in the present.” The Thessalonians did not neglect their work or flee from reality. Even while longing for the Day of the Lord, they faithfully fulfilled their responsibilities in the world.

Second, being sober indicates self-reflection and self-restraint. Drunkards are intoxicated at night (5:7), and those who sleep at night fall into spiritual insensibility. But as children of the light, we “belong to the day,” and therefore we must resolve not to be defenselessly carried away by worldly trends. In this regard, Paul emphasizes “the breastplate of faith and love.” This piece of armor, guarding the spiritual heart, is faith and love. Faith means trusting in “God’s plan to save us,” and love is the concrete action that gives tangible expression to that faith. Additionally, the “helmet of the hope of salvation” is indispensable. If faith is the root that grounds our lives, hope is the future we fix our eyes upon. Those who lack hope easily succumb to confusion and despair when faced with worldly difficulties. Yet those who hold the hope of salvation—knowing that the Lord will return to consummate all things—remain unshaken in their minds, no matter the circumstance.

Thus, those who stay awake and sober do not dread the end times as nothing but “a thief-like night of judgment.” Rather, they recognize that day to be “the day we shall see the Lord face to face,” “the day of perfect salvation and glory,” the very day we have longed for as our true homecoming. Therefore, Paul declares, “For God has not destined us for wrath, but to obtain salvation through our Lord Jesus Christ, who died for us so that whether we are awake or asleep, we might live with Him” (1 Thess 5:9–10). Eschatology is not simply about condemnation for believers, but about “the consummation of complete salvation.” Hence, those who hold a sound eschatology do not collapse in baseless fear, nor do they become irresponsible or licentious. The very announcement, “The Lord is coming again,” compels us to devote ourselves to His will today, while looking forward to the fulness of salvation that will greet us at His coming.

In this light, the church must perpetually recognize its “eschatological mission.” If the church forgets eschatology, it risks becoming fixated on earthly values and self-serving gains, even descending into a worldly institution that outstrips the world in its worldliness. Consequently, Pastor David Jang teaches that the church must recover an eschatological hope for the return of Jesus and embody the spiritual community that truly yearns for His coming. The church’s role is not to count its members or expand its own power but to fulfill the Great Commission: “And this gospel of the kingdom will be proclaimed throughout the whole world as a testimony to all nations, and then the end will come” (Matt 24:14). We worship, teach the Word, and build one another up because we look forward to the Lord’s return.

In 1 Thessalonians 5:11, Paul says, “Therefore encourage one another and build one another up, just as you are doing.” In his other epistles, he sometimes rebukes churches for their divisions and strife. Yet the Thessalonian church is commended for already excelling at mutual encouragement and edification. This is inseparable from eschatological faith, for the end times perspective consistently reminds us, “We are all God’s children, fellow workers who will enter into His glory together when the Lord returns.” As that day draws nearer, the church must strive to be purer, more fervent, and more ardent in collective faith. We must overlook each other’s faults in love, encourage one another, and work so that everyone is built up.

Eschatology directly motivates our day-to-day living. Even in an uncertain world, we can say, “I am a child of God, a child of light, preparing for the return of the Lord by living out my faith.” The same applies to the church. “Church” is, in essence, an eschatological community—no mere physical building or institution accumulating funds, but a gathering of “children of light” who wait for the return of the Lord (Maranatha), spread the gospel to the nations, and practice love until we attain the final salvation. Accordingly, Pastor David Jang emphasizes that the church’s activities—exerting a positive influence on society, spreading the gospel—are the direct outworking of eschatological faith. Bringing the culture of heaven “here and now,” caring for the marginalized in the shadows of society, and simultaneously longing for the Lord’s coming—this multifaceted stance defines the essence of “being awake and self-controlled.”

In sum, Paul’s praise and exhortation to the Thessalonian church applies just as directly to us today. “Brothers, you have no need to have anything written to you about times and seasons” implies that this community had already attained a deep understanding of God’s work and the end. Furthermore, “You are children of light, so that day will not overtake you like a thief” affirms our identity as a church called to yearn for the Lord’s return, to be prepared, and to encourage one another. When this faith firmly takes root, the church remains unshaken even amid trials and persecutions, holding fast to the gospel.

Of course, eschatology can generate misunderstandings in the church. Some groups attempt to predict specific dates or manipulate fear of the end times for personal gain—typical of cultic tendencies. Hence, we should learn from the Thessalonian church’s “balanced eschatology.” That balance has two major aspects: first, “Since no one can know the day or hour, do not indulge in reckless calculations or personal revelations”; second, “Nevertheless, discern the signs of the times and remain ever watchful through the Word, mission, and acts of love.” When these two principles operate in harmony, the church grows healthily, bridging both the present world and the world to come. Christians learn to live in this dual framework, neither ignoring earthly realities nor losing sight of the completion of God’s kingdom.

When Pastor David Jang preaches on these topics, he stresses the same point. Hearing only “the day will come like a thief” can lead some to shrink in fear or obsess over pinpointing that day. However, Paul’s intention is crystal clear: “Since you are already in the light, there is no need to fear. Just stay awake and sober. Put on the armor of faith, love, and the hope of salvation.” Once this conviction is deeply rooted, the church experiences greater joy and life in everyday living. Far from plunging the church into gloomy anxiety, eschatology actually brings vitality and hope.

Furthermore, as Paul underscores in 1 Thessalonians 5:9–10: “For God has not destined us for wrath, but to obtain salvation through our Lord Jesus Christ… so that whether we are awake or asleep we might live with Him.” This is the gospel of the New Testament. The end times do not signify God’s wrath alone. Though judgment and salvation are two sides of the same coin, for those who believe in Jesus Christ, even judgment becomes a process leading to salvation—a beginning of eternal life in the Lord’s presence. “Whether awake or asleep,” our destiny is sealed to live with Christ. Thus Paul concludes unequivocally the eschatological matters that so concerned the Thessalonians: the “Day of the Lord” is not primarily an object of dread for believers, but rather the completion of their salvation. And so he exhorts them to encourage and build up one another as they await that day.

Even now—and perhaps more so—our contemporary church desperately needs this eschatological faith and orientation. The world plunges deeper into confusion and conflict; people feel anxious about an uncertain future. In such a time, the message the church must deliver is not, “All is about to be destroyed, so be terrified and hide.” Instead, we should proclaim, “The Lord will return, and on that day our salvation will be made complete. Therefore, be awake and sober. Let us serve the world in love.” This is the “good news.” It reflects the posture of the “ten virgins who trimmed their lamps” and the “good and faithful servants who multiplied their talents” (Matt 25). Therefore, when the Lord comes, on any day, we can welcome Him with joy.

The eschatological message that pervades 1 Thessalonians 5 teaches the church how to live in this world: the day of the Lord will indeed come like a thief in the night, yet those who are children of light cannot be taken by surprise, for they are already awake in that light. Pastor David Jang repeatedly reminds us that “The church today must not reduce eschatology to sensational predictions or fearmongering. Rather, eschatology should be the divine tool that spurs the church to greater spiritual health, missionary zeal, and abundant love.” As with the Thessalonian church, believers of all eras join in the cry “Maranatha—Come, Lord Jesus!” while encouraging and edifying one another, so that we may greet Him joyfully when the trumpet sounds.

Dividing our discussion into two main sections, we see that 1 Thessalonians 5 offers us the following eschatological lessons. First, though “no one knows the times or seasons,” we can be certain that the Lord will come. Second, “the day that comes like a thief” will not feel like a thief’s arrival to the children of light, for they are always alert and sober. Furthermore, since the Lord declared that the end will come only “after the gospel is proclaimed to all nations” (Matt 24:14), the church, in speaking of the end, must concurrently engage the world as Christ’s witness.

In the final analysis, eschatology propels the church not to escape reality but to transform it, grounded in a steadfast faith. Facing persecution and hardship, the Thessalonians hoped in “the Day of the Lord,” prompting Paul’s warm commendation and earnest exhortation in his epistle. We hope our church today might likewise earn this praise: “Concerning the times and the seasons, brothers, you have no need for me to write to you,” indicating we have already delved deeply into these truths. At the same time, we must continue to build each other up and encourage one another in love as a “community of light.” Such a church, illuminated even in a dark world, will pray, “Come, Lord Jesus,” serving the world through a proper eschatological faith. And when the Lord appears, we shall enter into true rest and glory with Him. This is the blessed promise Paul delivered to the Thessalonian church—and it remains as potent and valid for us today.

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David Jang – La esperanza del fin 


I. El significado de “tiempo y ocasión” desde una perspectiva escatológica

El pasaje de 1 Tesalonicenses 5:1-2, que dice: “Hermanos, acerca de los tiempos y de las ocasiones no tenéis necesidad de que yo os escriba, porque vosotros sabéis perfectamente que el día del Señor vendrá como ladrón en la noche” (1 Ts 5:1-2), muestra claramente uno de los pilares de la fe de la iglesia primitiva. En líneas generales, la iglesia del primer siglo vivía con la idea de que Jesucristo, quien ascendió al cielo, volvería pronto; es decir, mantenía una escatología inminente. Justo después de la resurrección y ascensión de Jesús, los discípulos tenían un gran interés en la pregunta: “¿Cuándo volverá el Señor?”. Entre ellos, la iglesia de Tesalónica era una comunidad que reflexionaba y debatía con gran fervor sobre esta cuestión escatológica. En especial, cuando Pablo permaneció aproximadamente tres semanas (Hch 17) en Tesalónica, enseñando en la sinagoga, los creyentes tesalonicenses sostuvieron un diálogo profundo y constante sobre la soteriología y la escatología. Por ello, Pablo expresa: “Hermanos, acerca de los tiempos y de las ocasiones no tenéis necesidad de que yo os escriba” (1 Ts 5:1), confirmando que su comprensión acerca de “tiempo” (cronos) y “ocasión” (kairós) era ya bastante sólida.

Entonces, ¿cuál es la diferencia entre “tiempo” (cronos) y “ocasión” (kairós)? En griego, cronos (Chronos) denota tiempo en sentido cuantitativo: la cantidad de tiempo, su transcurso y orden. De ahí se derivan términos como “cronología” (chronology) o “cronómetro” (chronometer), que aluden a la idea de “tiempo medido y fraccionado con exactitud”. Por el contrario, kairós (Kairos) se refiere a un momento o lapso especial que implica un cambio cualitativo, una coyuntura concreta. Por ejemplo, cuando alguien celebra su boda, ese día no es simplemente otro en la sucesión cuantitativa del tiempo, sino una “ocasión especial” que marca un antes y un después en la vida de esa persona. Esto expresa la idea de kairós. Los creyentes de Tesalónica comprendían profundamente que, en medio del cronos del transcurso histórico, se acercaba un kairós concreto en el que el Señor volvería: el “día del Señor”.

En la Biblia, el “día del Señor” se menciona en el Antiguo Testamento como el “día de Yahvé” o “día de Jehová”, y en el Nuevo Testamento como el “día de Jesucristo” o el “día de la venida del Señor”. Jesús ya consumó la obra de salvación en la tierra y, con su resurrección y ascensión, abrió el camino de la historia de la redención. Sin embargo, al mismo tiempo, se dijo que “este Jesús, que ha sido tomado de vosotros al cielo, así vendrá como le habéis visto ir al cielo” (Hch 1:11). Por ello, la iglesia vive con la esperanza del “día final”, es decir, del cumplimiento escatológico. La Biblia no nos presenta una visión cíclica de la historia. No la describe, como hace el pensamiento oriental, en términos de un ciclo repetitivo y carente de sentido (primavera-verano-otoño-invierno, y otra vez lo mismo). Al contrario, la Biblia declara una historia lineal: tuvo un inicio único (la creación) y tendrá un final (el fin de los tiempos), en el cual se producirá el juicio definitivo y la llegada de un cielo nuevo y una tierra nueva.

Decir que la iglesia de Tesalónica conservaba una fe escatológica significa que vivía constantemente con la tensión y la santa esperanza de “el Señor vuelve pronto”. Aun en medio de persecuciones, aflicciones y enseñanzas falsas, se aferraban firmemente a la convicción de que “Jesucristo vendrá pronto y limpiará toda su injusticia y sufrimiento”. Tal como dice Jesús en Mateo 10:23: “Cuando os persigan en esta ciudad, huid a la otra… De cierto os digo que no acabaréis de recorrer todas las ciudades de Israel antes que venga el Hijo del Hombre”. Para ellos, la venida del Señor era un suceso inminente, tan impredecible en su tiempo y forma que podían esperarlo en cualquier momento. Además, en Hechos 1, el ángel declara: “¿Por qué estáis mirando al cielo? Este Jesús vendrá tal como le habéis visto ir”. No cabe duda de que esa promesa fue el motor que impulsó la vida diaria de la iglesia primitiva.

En este contexto, Pablo ofrece respuestas concretas a la cuestión escatológica a través de sus cartas a los Tesalonicenses. En el capítulo 4 de 1 Tesalonicenses responde a la pregunta sobre qué sucederá con los que mueran antes de la venida (el tema de la resurrección de los muertos y el arrebatamiento) y, en el capítulo 5, aborda el problema de la fijación de fechas diciendo: “Vosotros sabéis perfectamente que el día del Señor vendrá como ladrón en la noche” (1 Ts 5:2), advirtiéndoles que no se aten demasiado al intento de precisar esos tiempos. Aunque Pablo no revela de manera específica “el día y la hora”, tampoco dice “no hay ninguna señal y solo esperad vagamente”. Más bien enfatiza nuevamente la enseñanza de Jesús de que “vendrá como ladrón” (Mt 24; Lc 17; Mc 13 y otros pasajes sinópticos apocalípticos), confirmando que los tesalonicenses ya conocían bien este principio. Asimismo, mediante la “parábola de la higuera”, subraya la necesidad de discernir la época, recordando que ni el Hijo conoce el día exacto y que pretender determinar la fecha o el año es un esfuerzo inútil.

De esta manera, la escatología es uno de los pilares esenciales de la doctrina cristiana. Si la cristología y la soteriología son indispensables para transformar concretamente nuestra fe y vida, la escatología constituye el núcleo de la “concepción del tiempo” y de la “conciencia histórica” que vincula nuestro presente y nuestro futuro. Desde la iglesia primitiva, ha habido innumerables debates sobre cómo comprender el fin de la historia. Teorías como el premilenarismo, el posmilenarismo y el amilenarismo surgieron de este anhelo. En la visión premilenarista dispensacionalista, se distinguen cuidadosamente eventos como el arrebatamiento, la gran tribulación y el reino milenario. En la perspectiva posmilenarista, la expansión progresiva del reino de Cristo en la tierra, a través de la predicación del evangelio, culminaría con su segunda venida. El amilenarismo entiende el reino milenario de forma simbólica o figurativa, considerando que la era de la iglesia ya representa el “reino espiritual” de Cristo, y enmarca la escatología desde ahí. Aun existiendo diferencias teológicas, todas estas corrientes comparten un punto en común: “el fin ciertamente llegará”. La iglesia, a la vez que espera y se prepara, jamás niega esta gran verdad.

La iglesia de Tesalónica, de igual modo, abordaba estas cuestiones y se las planteaba activamente a Pablo. Cuando Timoteo visitó la comunidad, los creyentes volvieron a presentar sus preguntas sobre la venida del Señor y Pablo les respondió a través de las cartas que hoy conocemos como 1 y 2 Tesalonicenses. La historia de la iglesia demuestra cuán relevante es que, cuando surgen dudas en la fe, se formulen sin titubeos. Lo mismo sucedió en la iglesia de Corinto: escribieron a Pablo, que estaba en Éfeso, consultándole sobre problemas de diversa índole (inmoralidad sexual, carne sacrificada a ídolos, dones espirituales, la resurrección, etc.), y las respuestas de Pablo dieron origen a la Primera Carta a los Corintios. Hoy en día, esta epístola es de inmenso provecho para la iglesia. Si la congregación de Corinto no hubiera expresado esas dudas, quizá no contaríamos con un documento tan enriquecedor. De ahí que el intercambio de “preguntas y respuestas” en el seno de la iglesia sea un proceso clave para la consolidación de la fe.

El hecho de que los tesalonicenses no se dejaran llevar por creencias desordenadas o posturas extremistas sobre la escatología se corrobora en la afirmación de Pablo: “Hermanos, acerca de los tiempos y de las ocasiones no tenéis necesidad de que yo os escriba” (1 Ts 5:1). Eso indica que ya habían aprendido lo suficiente y habían debatido el tema con profundidad. Por supuesto, hubo algunos que adoptaron posturas extremas, como “dado que el día del Señor está cerca, dejemos de trabajar” (2 Ts 3); sin embargo, en términos generales, la iglesia de Tesalónica mantenía un equilibrio: trabajaba con dedicación y, al mismo tiempo, oraba en vela anhelando la venida de Cristo. Pablo elogia dicha sensatez y, aún más, los insta a perseverar “velando y estando sobrios”.

Demos un paso más y observemos los versículos de 1 Tesalonicenses 5:2-3: “porque vosotros sabéis perfectamente que el día del Señor vendrá como ladrón en la noche… cuando digan: ‘Paz y seguridad’, entonces vendrá sobre ellos destrucción repentina, como los dolores a la mujer encinta, y de ninguna manera escaparán”. La metáfora del “ladrón” aparece tanto en el Antiguo como en el Nuevo Testamento para describir catástrofes, juicios de Dios o la segunda venida del Señor que llegan de forma inesperada. Por un lado, describe lo repentino y terrible que resulta este evento para quienes no están preparados. Por otro lado, concuerda con la enseñanza de Jesús: “nadie conoce aquel día ni la hora sino el Padre” (Mt 24:36). Es decir, por ningún método humano se puede predecir la fecha exacta de la venida.

En este punto, el pastor David Jang ha destacado en diversas predicaciones y escritos que “el núcleo de la escatología no radica en calcular fechas, sino en comprender cómo vivir hoy conforme a la voluntad de Dios”. Nuestro deber es confiar plenamente al Padre ese “día y hora”, anhelar la plenitud de la salvación y el juicio justos que la venida de Cristo traerá a este mundo y, a la vez, vivir cada jornada como siervos buenos y fieles. De hecho, la Biblia afirma: “Y será predicado este evangelio del reino en todo el mundo, para testimonio a todas las naciones; y entonces vendrá el fin” (Mt 24:14). Por tanto, al tratar la escatología, la iglesia debe tener presente su “misión de llevar el evangelio a todas las naciones”. La escatología no está diseñada para que la iglesia sucumba al miedo y adopte un talante evasivo; al contrario, la promesa del fin impulsa a “velar y prepararos, viviendo en fe y amor, y predicando el evangelio hasta los confines de la tierra”.

A la luz de esto, la iglesia de Tesalónica fue elogiada también porque no se limitó a “cuadrar fechas” para la venida, sino que mantuvo un ardor sincero por la venida del Señor y, al mismo tiempo, desarrolló la salud espiritual de su comunidad. “Hermanos, vosotros no estáis en tinieblas, para que aquel día os sorprenda como ladrón” (1 Ts 5:4); con estas palabras, Pablo afirma que, siendo hijos de la luz e hijos del día, para ellos la venida de Cristo no sería un acontecimiento imprevisto como la irrupción de un ladrón. Ellos vivían en vela, de modo que, cuando el Señor viniese, estarían listos para recibirlo con gozo. El pastor David Jang también subraya que, cuando la iglesia habla del fin, la actitud más importante es “velar y ser sobrios”. Pero dicho estado de alerta no consiste en un simple temor; se trata de una “preparación activa basada en el evangelio”.

Ahora bien, ¿cómo se aplica la escatología a la vida de cada creyente? Todos enfrentaremos la muerte física, lo que podría llamarse “escatología personal”. A la vez, la historia universal llegará a su fin, es decir, ocurrirá la “escatología cósmica” con la venida del Señor. Pablo exhorta a la iglesia a estar firme y preparada, tanto ante la perspectiva de nuestro “fin personal” como ante el “fin del universo”. ¿Y cómo nos preparamos? Mediante la meditación continua de la Palabra, la práctica de la fe y del amor. “Nosotros, que somos del día, seamos sobrios, habiéndonos vestido con la coraza de fe y de amor, y con la esperanza de salvación como casco” (1 Ts 5:8). En medio de la batalla espiritual, los soldados de Cristo protegen su corazón y su mente. La coraza (pecho) es “la fe y el amor” y el casco es “la esperanza de salvación”. Dicho de otro modo, no basta con saber intelectualmente que el Señor vuelve; debemos preservar nuestra vida y nuestro espíritu con la fe y el amor, y salvaguardar nuestros pensamientos con la esperanza de la salvación, de modo que no nos arrastre ningún engaño.

Por otra parte, Pablo dice: “Todos vosotros sois hijos de luz e hijos del día” (1 Ts 5:5). Y la luz representa la verdad. Es decir, ellos vivían en la Palabra de Dios, contemplaban la historia a la luz de esa Palabra, abrigaban la esperanza escatológica y vivían su presente de acuerdo con ella. Por ello, “el día del Señor” no les llegaría como un ladrón en la noche. Puesto que velaban en esa luz, estaban preparados, como las diez vírgenes con sus lámparas encendidas (Mt 25), para recibir al Señor en cualquier momento. De este modo, la iglesia de Tesalónica es elogiada como un modelo de “comunidad escatológica” en el Nuevo Testamento.

Que Pablo dijese: “No necesito escribiros acerca de los tiempos y de las ocasiones” (1 Ts 5:1) significa que los tesalonicenses ya tenían una fuerte convicción y entendimiento sobre “el fin de la historia”. No vivían con un temor vago ni se dedicaban a confundir a otros con cálculos inexactos, sino que albergaban una escatología sana y una clara conciencia histórica, y, sobre todo, practicaban el amor, la esperanza y la expectativa de la venida del Señor. El pastor David Jang también insiste en este aspecto: la escatología no es una herramienta para atemorizar a la gente o para especular fechas, sino un fundamento de la fe que nos invita a preguntarnos: “¿Cómo hemos de vivir cada día?” y “¿Cuál es la función que la iglesia debe desempeñar en este mundo?”.


II. La necesidad de vivir velando y sobrios, y la misión de la iglesia

Basándonos ahora en 1 Tesalonicenses 5:4 y siguientes (“Mas vosotros, hermanos, no estáis en tinieblas… nosotros, que somos del día, seamos sobrios, vistiéndonos con la coraza de fe y de amor, y con la esperanza de salvación como casco” –1 Ts 5:4-8), veamos de qué manera la fe escatológica de la iglesia primitiva se traduce en una vida práctica y en la misión de la iglesia. Pablo afirma categóricamente: “Hermanos, no estáis en tinieblas, de modo que aquel día os sorprenda como ladrón” (5:4). Dicho de otro modo, para quienes están preparados y en vela, el día del Señor no es un suceso repentino y terrorífico. Hay quienes, al oír la frase “vendrá como ladrón”, se centran solo en la idea de que “nadie sabrá el momento”. Sin embargo, Pablo lo encara desde otra perspectiva: “Si sois hijos de luz, no puede sorprenderos como ladrón; ya estáis preparados en la luz”.

Esto coincide con la parábola de las “diez vírgenes” (Mt 25:1-13). Cinco de ellas habían previsto la situación y tenían aceite para sus lámparas, mientras que las otras cinco no. Cuando llegó el novio, las vírgenes precavidas se unieron a la celebración, pero las otras llegaron demasiado tarde, con la puerta ya cerrada. Para ellas, la llegada del Señor sí se sintió como la irrupción de un ladrón, quedándose fuera y lamentándose. En cambio, para las vírgenes preparadas, no fue un hecho imprevisible, sino “el cumplimiento gozoso de una promesa largamente esperada”. Así era la iglesia de Tesalónica: semejante a esas cinco vírgenes sensatas, no vivían con ansiedad ni obsesión malsana por “no saber cuándo vendría”, sino “corriendo con perseverancia” en la fe de que “el Señor vendrá ciertamente”. Su coraza y casco eran “la fe, el amor y la esperanza”.

Entonces, ¿qué implica “velar y ser sobrios”? En primer lugar, “velar” significa no bajar la guardia espiritualmente. Descuidarse supone “vivir olvidando al Señor y dejándose seducir por el pecado y la tentación diaria”. Cuando se pierde el sentido de la escatología, es fácil hundirse en los valores mundanos o en el materialismo. Pero quienes creen firmemente en la venida de Cristo tienen presente, aun en su trabajo y quehaceres cotidianos, que “somos siervos del Señor, y llegará el día en que rindamos cuentas ante Él”. Tal como Jesús enseña en la parábola de los talentos (Mt 25:14-30), el amo regresa para ajustar cuentas con sus siervos. Éste es otro pilar escatológico: no se trata de un simple “ya viviremos mejor en el cielo nuevo y la tierra nueva”, sino de una invitación a vivir “responsablemente, hoy y ahora”. Los tesalonicenses no abandonaron el trabajo ni evadieron la realidad. Aunque anhelaban la venida del Señor, cumplían fielmente con sus obligaciones, demostrando así su responsabilidad social.

En segundo lugar, “ser sobrios” implica reflexión y moderación. Los que se embriagan, lo hacen de noche (5:7), y quienes duermen, caen en la indiferencia espiritual durante la noche. Pero nosotros, al ser “del día”, hemos de tomar la determinación de no dejarnos arrastrar por las corrientes de este mundo. Pablo menciona la “coraza de fe y de amor”. La coraza protege la parte central del cuerpo: el pecho, que representa lo más profundo del ser. La fe consiste en la confianza de que “Dios nos ha destinado a la salvación”; el amor es “esa fe puesta en acción”. Por otro lado, el “casco de la esperanza de salvación” es absolutamente esencial. Si la fe es la raíz que nos sostiene, la esperanza es la dirección hacia la cual miramos. Quien carece de esperanza se confunde en la adversidad y se rinde a la desesperación. Sin embargo, con la certeza de que “Cristo volverá y llevará todo a su plenitud y a su fin perfecto”, es posible conservar la lucidez en medio de cualquier caos.

Así, quienes velan y son sobrios no contemplan la escatología con pánico. Al contrario, entienden que ese día es “la manifestación gloriosa de la salvación” y el reencuentro con el Señor que tanto han anhelado. Por ello, Pablo declara: “Dios no nos ha destinado para ira, sino para alcanzar salvación por medio de nuestro Señor Jesucristo, quien murió por nosotros para que, ya sea que estemos velando o durmiendo, vivamos juntamente con Él” (1 Ts 5:9-10). Para los creyentes, el fin del mundo no es únicamente juicio y condenación, sino la culminación de la salvación. Una escatología bíblica y sana no impulsa al terror sino a la esperanza. A la vez, no da lugar a la irresponsabilidad ni al libertinaje. Proclamar “el Señor vuelve” significa que, desde ese momento, vivimos cada día buscando su voluntad, anhelando la salvación plena y preparándonos con gozo.

Bajo esta perspectiva, la iglesia ha de mantener siempre presente su “misión escatológica”. Si la iglesia olvida la escatología, corre el peligro de sumergirse en un afán excesivo por los valores e intereses de este mundo. Y si “el reino de Dios” y “la participación en Su reinado” dejan de resonar en nuestra visión de futuro, corremos el riesgo de convertirnos en una organización mundana, más aún que el propio mundo. Por esta razón, el pastor David Jang enseña que la iglesia debe recuperar su identidad como comunidad espiritual que aguarda con anhelo la venida del Señor, abrazando la esperanza escatológica y el ardor misionero de predicar el evangelio hasta lo último de la tierra. La labor de la iglesia —celebrar cultos, enseñar la Palabra, edificarse mutuamente— solo tiene sentido porque “esperamos el retorno de Cristo”.

En 1 Tesalonicenses 5:11, Pablo insiste: “Por lo cual, animaos unos a otros, y edificaos unos a otros, tal como lo estáis haciendo”. En otras epístolas, a veces reprende divisiones y contiendas, pero en Tesalónica los felicita por la forma admirable en que se exhortan y se edifican mutuamente. Esta actitud no se puede desligar de la fe escatológica. La escatología, en última instancia, consolida la conciencia de que “todos somos hijos de Dios y compañeros en la gloria venidera cuando Cristo regrese”. Cuanto más se acerca aquel día, con mayor razón la iglesia debe purificarse, perseverar con fervor y vivir con intensidad su comunión. Debe cubrir las faltas de los hermanos, animarse mutuamente y esforzarse por la edificación de cada uno.

En definitiva, la escatología provee un motor directo para la vida cotidiana. En medio de la incertidumbre del mundo, nos recuerda: “Soy hijo de Dios, hijo de la luz, y debo vivir hoy firme en la fe porque rendiré cuentas en la venida del Señor”. Lo mismo ocurre con la iglesia: es una “comunidad escatológica”. No se trata de un edificio ni de una institución dedicada a recaudar fondos, sino de un conjunto de “hijos de la luz” que esperan “el regreso de Cristo”, predican el evangelio al mundo y practican el amor hasta que se cumpla la redención final. A juicio del pastor David Jang, las actividades de la iglesia que influyen positivamente en la sociedad y propagan el evangelio son la aplicación directa de una fe escatológica. Llevar “aquí y ahora” la cultura del reino de los cielos, socorrer a los marginados, anhelar la venida del Señor… toda esta síntesis conforma la “vida en vela y sobriedad”.

En conjunto, la alabanza y las exhortaciones que Pablo dirige a la iglesia de Tesalónica son aplicables a la iglesia actual. Pablo les dice: “Hermanos, en este tema (la escatología, los tiempos y las ocasiones) ya habéis discutido y estudiado tanto que casi no tengo que añadiros nada”. De esta forma, reconoce que ya poseen una comprensión profunda de la historia y de su fin bajo el plan de Dios. Y los anima con las palabras: “Sois hijos de luz, por lo que aquel día no os sorprenderá como ladrón”. Esta es la identidad que recibimos: una iglesia que anhela la venida del Señor, se prepara, se exhorta y se edifica en el amor. Cuando esta fe arraiga por completo, la iglesia no se tambalea ante persecuciones ni dificultades, y se mantiene fiel al evangelio.

No obstante, es común que hoy día surjan malentendidos acerca de la escatología en el seno de la iglesia. Algunos, incluso, anuncian fechas precisas o siembran temor sobre el fin con propósitos egoístas, a menudo desviando a la gente con posturas sectarias. Por esta razón, necesitamos el “equilibrio escatológico” de la iglesia de Tesalónica. Este equilibrio se sustenta en dos premisas: (1) “nadie conoce el día ni la hora, de modo que es inútil fijar fechas o divulgar revelaciones privadas” y (2) “es esencial discernir los tiempos y, mediante la Palabra, la misión y la práctica del amor, permanecer alerta”. Cuando ambas convicciones se armonizan, la iglesia crece de forma saludable, abarcando la realidad presente y el futuro eterno. La vida cristiana no huye del mundo, pero a la vez mantiene la vista puesta en la consumación del reino de Dios.

El pastor David Jang, al exponer este tema, destaca una de las ideas clave: centrar la atención solo en la frase “vendrá como ladrón” puede conducirnos al miedo o a la obsesión por calcular fechas. Sin embargo, el propósito de Pablo es claro: “Si estáis en la luz, ese día no os llegará como ladrón. Velad y sed sobrios, revestíos de fe y amor, y proteged vuestra mente con la esperanza de la salvación”. Esta certeza llena de vida y gozo a la iglesia. En vez de sumergirla en la oscuridad de la incertidumbre, la escatología la impulsa con una esperanza viva.

Además, como recalca 1 Tesalonicenses 5:9-10: “Dios no nos ha destinado para ira, sino para alcanzar salvación por medio de nuestro Señor Jesucristo… para que, ya sea que vigilemos o que durmamos, vivamos juntamente con Él”. Este es el corazón del evangelio del Nuevo Testamento: la escatología no se reduce al juicio de Dios, pues el juicio y la salvación son dos caras de una misma moneda. Para quienes han creído en Jesús, incluso el juicio forma parte de la consumación de la salvación, el comienzo de la vida eterna ante la presencia del Señor. Pablo da así su respuesta contundente a las interrogantes escatológicas que inquietaban a los tesalonicenses: el “día del Señor” no es motivo de terror para los creyentes, sino el momento de la plenitud de su salvación. Por ello, la iglesia ha de exhortarse y edificarse mutuamente para estar preparada.

En la iglesia moderna, esta visión escatológica sigue siendo tan o más relevante que antes. La sociedad se encuentra cada vez más inmersa en el caos y los conflictos, y crece la sensación de inquietud ante un futuro incierto. La respuesta que la iglesia debe ofrecer no es “el mundo está a punto de hundirse, tened miedo y escondéos”, sino “Cristo volverá, y su venida completará nuestra salvación. Velemos y vivamos sobrios, sirviendo al mundo con amor”. Este es el evangelio. Es, a la vez, la esencia de la parábola de las diez vírgenes (que se preparan con aceite suficiente) y de la de los talentos (siervos que negocian y rinden fruto al amo). De este modo, cualquiera que sea el día, podremos recibir al Señor con júbilo.

El mensaje escatológico de 1 Tesalonicenses 5, pues, enseña de manera constante cómo la iglesia debe vivir en este mundo. El día del Señor llega como ladrón en la noche, pero los “hijos de luz” no son sorprendidos, porque ya están en vela y sobriedad. El pastor David Jang reitera que no debemos convertir la escatología en profecías alarmistas o en un calendario sensacionalista, sino usarla como un medio para fortalecer la salud espiritual, el ímpetu misionero y el amor mutuo en la iglesia. Tal como la iglesia de Tesalónica clamaba “¡Maranata, Señor Jesús!”, todas las iglesias de cada época han de edificarse y animarse mutuamente, preparándose para recibir con gozo el sonido de la trompeta final.

Dividiendo la enseñanza de 1 Tesalonicenses 5 en dos partes, hemos resaltado estas verdades:

  1. Nadie conoce con exactitud los “tiempos y ocasiones”, pero el Señor ciertamente volverá.
  2. Aunque llegue como ladrón para el mundo, para los “hijos de luz” no lo será, pues, al vivir velando y sobrios, están preparados.

Además, Jesús declaró que el fin no vendrá sino después de que el evangelio sea predicado a todas las naciones (Mt 24:14), de modo que la iglesia, al hablar del fin, debe igualmente volcarse a su misión de evangelizar al mundo. A fin de cuentas, la escatología impulsa a la iglesia no a la evasión, sino a la transformación de la realidad. Como sucedía en Tesalónica, en la aflicción y la persecución los creyentes se aferraban a la esperanza del “día del Señor” y, por eso, Pablo les escribió con profunda ternura y exhortación. Ojalá nuestra iglesia reciba hoy la misma aprobación: “Hermanos, en cuanto a los tiempos y las ocasiones, no tengo necesidad de escribiros…”. Es decir, que discutamos y reflexionemos lo suficiente en la Palabra acerca de la escatología y, a la vez, practiquemos cada día el amor, edificándonos como “hijos de la luz”. De esta forma, la iglesia alumbrará en medio de las tinieblas del mundo y clamará: “¡Ven, Señor Jesús!”, sirviendo adecuadamente al mundo con una fe escatológica. Y cuando el Señor regrese, podremos entrar con Él en el reposo y la gloria verdaderos. Tal es la bendita promesa que Pablo transmitió a la iglesia de Tesalónica, y sigue siendo una palabra vigente para todos nosotros hoy.

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장재형목사 – 종말의 소망

Ⅰ. 종말론적 관점에서 본 ‘때와 시기’의 의미

데살로니가전서 5장 1절에서 2절에 이르는 말씀, 즉 “형제들아 때와 시기에 관하여는 너희에게 쓸 것이 없음은 주의 날이 밤에 도적같이 이를 줄을 너희 자신이 자세히 앎이라”(살전 5:1-2)는 초대교회 신앙의 한 축을 잘 보여 준다. 초대교회는 전반적으로 승천하신 예수 그리스도가 곧 다시 오시리라는 생각, 곧 임박한 종말론을 품고 살았다. 예수님께서 부활 승천하신 직후, 제자들은 ‘주님이 언제 오실 것인가?’라는 문제에 지대한 관심을 가지고 있었다. 그 중 데살로니가 교회는 이러한 종말론적인 물음을 매우 뜨겁게 묵상하고 토론하던 공동체였다. 특히 바울이 약 3주간(행 17장) 데살로니가에 머물며 회당에서 가르칠 때, 데살로니가 교인들은 구원론, 그리고 종말론에 관하여 심도 깊은 문답을 지속적으로 주고받았다. 그래서 바울은 “형제들아 때와 시기에 관하여는 너희에게 쓸 것이 없음은”(살전 5:1)이라고 표현할 정도로, 이미 그들의 ‘때’(크로노스)와 ‘시기’(카이로스)에 대한 이해가 상당히 깊었음을 확인할 수 있다.

그렇다면 ‘때’(크로노스)와 ‘시기’(카이로스)의 차이는 무엇인가? 헬라어로 크로노스(Chronos)는 양적인 시간을 뜻한다. 시간의 분량, 흐름, 순서 등을 가리키며, 연대기(Chronology), 크로노미터(Chronometer)라는 단어에서 유추할 수 있듯이 ‘정확히 측정되고 분할되는 시간’이라는 개념이다. 반면 카이로스(Kairos)는 질적인 변화를 담아내는 ‘특별한 순간’, 곧 시점을 의미한다. 예컨대 한 사람이 결혼식 날을 맞이하면, 그 하루는 단순히 양적으로 흘러가는 날들 중 하나가 아니라 이전과 이후의 삶이 질적으로 변화되는 ‘특별한 날’이 된다. 이것이 카이로스의 개념이다. 데살로니가 교인들은 역사가 흐르는 크로노스 중에 주님이 다시 오시는 특별한 카이로스의 날, 즉 ‘주의 날’이 임박하다는 사실을 깊이 인식하고 있었다.

성경이 말하는 ‘주의 날’은 구약에서 ‘야훼의 날’ 혹은 ‘여호와의 날’이라 불리며, 신약에서는 ‘예수 그리스도의 날’, 혹은 ‘주의 재림의 날’로 이어진다. 예수 그리스도는 이미 구원의 사역을 이 땅에서 완성하셨고, 부활·승천하심으로 구원 역사의 길을 열어 놓으셨다. 그러나 동시에 “이 예수는 하늘로 가심을 본 그대로 오시리라”(행 1:11)고 하셨으니, 교회는 ‘그 날’을 향해, 즉 종말의 완성의 날을 소망하며 살아간다. 이처럼 성경은 순환론적 역사관을 제시하지 않는다. 동양사상이 흔히 말하듯이 역사가 봄·여름·가을·겨울처럼 반복되는 무의미한 순환을 거듭한다고 보지 않는다. 오히려 성경은 역사가 유일한 시초가 있었고(창조), 종국에는 끝이 있으며(종말), 그 끝에 최후의 심판과 새 하늘과 새 땅이 임한다는 직선론적 역사관을 선포한다.

데살로니가 교회가 종말론적 신앙을 품었다는 것은, 이 교회가 언제나 ‘주님이 곧 다시 오신다’는 긴장감과 거룩한 소망 안에서 살았다는 뜻이다. 이들은 핍박과 환난이 많고 거짓 가르침이 난무하는 상황에서도, ‘머지않아 임하실 예수 그리스도께서 우리의 억울함과 고난을 다 씻어 주실 것’이라는 믿음을 굳게 붙들었다. 마태복음 10장 23절에서 예수님이 “이 동네에서 너희를 핍박하거든 저 동네로 피하라… 이스라엘의 모든 동네를 다 다니지 못하여서 인자가 오리라” 하셨듯이, 그들에게 있어서 주님의 재림은 언제 어떻게 실현될지 모를 만큼 임박한 실재였다. 더불어 사도행전 1장에서 천사가 말하기를, “왜 하늘을 쳐다보느냐? 예수께서 그대로 오시리라.”라고 선언했으니, 이것이 초대교회가 매일을 살아가는 동력이 되었음은 의심할 여지가 없다.

이러한 맥락에서, 바울은 데살로니가전서와 데살로니가후서를 통해 종말론적 물음에 대한 답변을 구체적으로 제공해 준다. 데살로니가전서 4장에서는 죽은 자들이 어떻게 되겠느냐는 물음(죽은 자들의 부활과 휴거 문제)에 대해 답을 주고, 5장에서는 “주의 날이 밤에 도적같이 이를 줄을 너희 자신이 자세히 앎이라”(살전 5:2)라고 하며 시기 설정 문제로 너무 얽매이지 말 것을 권면한다. 바울은 ‘때와 시기’를 구체적으로 알려 주지 않으면서도, 그렇다고 해서 ‘아무런 징조도 없이 막연히 기다려라’라고 말하지 않는다. 그는 오히려 ‘도적 같이 온다’는 예수님의 가르침(마 24장, 눅 17장, 막 13장 등 소묵시록)을 재차 강조하면서, 그것을 이미 데살로니가 교인들이 잘 알고 있다고 확인한다. 또한 ‘무화과나무의 비유’를 통해 시대를 분별하는 지혜가 필요함을, 그러나 아들조차 그 날을 알지 못한다고 하셨으니 날짜나 연도를 특정하려는 시도는 무익함을 가르친다.

이처럼 종말론은 기독교 교리의 매우 중요한 세 축 중 하나다. 그리스도론과 구원론이 구체적으로 우리의 믿음과 삶을 바꾸어 가는 과정에 필수적이라면, 종말론은 우리의 현재와 미래를 결속시키는 ‘시간관’과 ‘역사의식’의 핵심이다. 그래서 초대교회에서부터 교회가 역사의 끝을 어떻게 이해해야 하는가에 대해 수많은 논의가 이어져 왔다. 전천년설, 후천년설, 무천년설과 같은 학설들도 그런 갈망의 산물이다. 세대주의적 전천년설에서는 휴거와 대환난, 천년왕국 등의 청사진을 구체적으로 나누고, 후천년설에서는 교회가 복음을 전파함으로써 지상에서 그리스도의 통치를 점진적으로 확장시켜 결국 그분의 재림을 맞이한다고 본다. 무천년설은 천년왕국을 상징·비유적으로 이해하며, 지금도 교회 시대가 곧 그리스도께서 통치하시는 ‘영적 왕국’이라는 관점에서 종말을 바라본다. 이러한 학설 간의 신학적 논쟁이 존재함에도, 공통점 하나는 ‘종말이 분명 존재한다’는 사실이다. 교회는 그날을 기다리며, 그리고 준비하며, 하나님의 백성으로 현재를 살아야 한다는 대명제를 부정하지 않는다.

데살로니가 교회 역시 이런 문제의식을 품고 바울에게 적극적으로 물었다. 디모데가 데살로니가 교회에 방문했을 때, 교인들은 주님의 재림 시점에 대한 물음을 거듭 내놓았고, 그 답을 바울이 서신으로 보낸 것이 데살로니가전서와 후서다. 이처럼 신앙에 궁금한 것이 있으면 머뭇거리지 말고 물어보는 것이 얼마나 중요한 일인지를 교회사는 증언한다. 고린도 교회도 마찬가지였다. 에베소에 있던 바울에게 신앙상의 크고 작은 문제들을 꼼꼼히 물었고(음행 문제, 우상 제물 문제, 은사 문제, 부활 문제 등), 그 답변을 바울이 전해 준 것이 고린도전서다. 이는 오늘날 교회에 엄청난 유익이 되었다. 만약 고린도 교인들이 바울에게 물음을 제기하지 않았다면, 우리는 고린도전서와 같은 풍성한 문서를 얻지 못했을지도 모른다. 그만큼 교회 안에서 ‘질문과 답변’의 교류는 신앙의 체계를 세워 가는 핵심적인 과정이다.

데살로니가 교인들이 종말론에 대해 무질서하게 믿거나 극단주의적인 태도를 취하지 않았다는 점은, 바울이 “형제들아 때와 시기에 관하여는 너희에게 쓸 것이 없음은”(살전 5:1)이라고 할 만큼 이미 충분한 학습과 토론이 되어 있었다는 사실로 확인된다. 물론 일부 ‘주의 날이 곧 임박하니 일상의 노동을 중단하자’는 식의 극단적 믿음을 가진 자들도 없지 않았으나, 전체적으로 데살로니가 교회는 자발적으로 열심히 일하면서(살후 3장), 동시에 주님의 오심을 사모하며 깨어 기도하던 균형 잡힌 모습을 갖추고 있었다. 바울은 이 교회의 균형감을 높이 평가하고, 더 나아가 그들에게 깨어 근신하도록 계속 권면한다.

여기서 한 걸음 더 들어가, 데살로니가전서 5장 2-3절에 나오는 “주의 날이 밤에 도적 같이 이를 줄을 너희 자신이 자세히 앎이라… 그 때에 잉태된 여자에게 해산 고통이 이름과 같이 멸망이 홀연히 이르리니 결단코 피하지 못하리라”라는 말씀을 살펴보자. ‘도적 같다’는 비유는 구약과 신약 전반에서 재난이나 하나님의 심판, 혹은 주님의 재림이 예고 없이 임한다는 의미로 쓰였다. 이는 한편으로는 준비되지 않은 자들에게 닥칠 갑작스럽고 참혹한 현실을 묘사한다. 그러나 다른 한편으로, 이 말씀은 ‘오직 아버지만 그 날을 아신다’(마 24:36)고 하신 예수님의 가르침에 부합한다. 즉 사람은 어떤 계산법으로도 재림 시점을 특정할 수 없다는 뜻이다.

이 지점에서 장재형목사는 여러 강론과 저술을 통해, 종말론의 핵심은 “날짜를 추산하는 것이 아니라, 어떻게 현재를 하나님의 뜻에 합당하게 살 것인가를 깨닫는 것”이라고 강조해 왔다. 우리가 그 날과 그 때를 하나님 아버지께 온전히 맡기고, 주의 재림이 이 땅에 가져다줄 완전한 구원과 심판을 소망하면서도, 동시에 오늘을 착하고 충성된 종으로 살아야 한다는 것이다. 실제로‘천국 복음이 모든 민족에게 전파되면 그제야 끝이 오리라’(마 24:14)는 말씀처럼, 교회가 종말을 논할 때 꼭 명심해야 할 사실은 ‘모든 민족, 모든 열방에 복음을 전하는 선교 사명’이다. 종말은 교회가 두려움에 굴복하여 세상 도피적인 자세를 취하라고 선포되지 않았다. 오히려 종말의 약속은 “너희가 깨어 준비하여 믿음과 사랑으로 살며, 온 땅에 복음을 전하라”는 예수님의 명령을 추동한다.

여기에 비추어 보면, 데살로니가 교회가 칭찬받은 또 다른 이유는, 그들이 단순히 ‘재림 날짜 맞추기’에 골몰하지 않고, 주님을 사모하는 열정과 동시에 건강한 신앙 공동체성을 키워 나갔기 때문이다. “형제들아 너희는 어두움에 있지 아니하매 그 날이 도적같이 너희에게 임하지 못하리니”(살전 5:4)라고 했을 때, 바울은 ‘데살로니가 교인들은 이미 빛의 자녀, 낮의 자녀이므로 주의 재림이 그들에겐 도둑처럼 갑작스러운 사건이 아니다’라고 밝힌다. 밤에 자는 자들과 달리 그들은 깨어 있으므로, 주님이 언제 오셔도 기쁨으로 맞이할 준비가 되어 있다는 뜻이다. 장재형목사 또한, 교회가 종말의 때를 이야기하면서 잊지 말아야 할 가장 중요한 태도는 ‘항상 깨어 근신함’이라 말하며, 이 근신과 깨어 있음은 단순한 공포가 아니라 ‘복음에 기초한 적극적인 준비’라고 설명한다.

이제 종말론이 개인의 삶에 어떻게 적용되어야 하는지 살펴보자. 우리는 누구나 언젠가 육체의 죽음을 맞이한다. 이는 개인적 종말이다. 동시에 역사 전체가 끝나는 시점이 올 것이다. 이는 우주적 종말이자, 주의 재림의 때이다. 바울은 우리의 ‘개인적 종말’은 물론, ‘우주적 종말’에 대해서도 교회가 흔들림 없이 대비하고 있기를 요청한다. 그렇다면 그 대비는 어떻게 이루어지는가? 그것은 말씀에 대한 꾸준한 묵상과 믿음과 사랑의 실천이다. “우리는 낮에 속하였으니 근신하여 믿음과 사랑의 흉배를 붙이고 구원의 소망의 투구를 쓰자”(살전 5:8)라는 구절이 이를 잘 보여 준다. 영적 전쟁 속에서, 그리스도의 군사들은 심장부를 보호하는 흉배(호심경)와 머리를 보호하는 투구로 무장한다. 그 흉배는 ‘믿음과 사랑’이고, 투구는 ‘구원의 소망’이다. 다시 말해 주님의 다시 오심을 머리로만 아는 것이 아니라, 믿음과 사랑이라는 흉배로 자신의 영혼과 삶을 지키고, ‘구원의 소망’이라는 투구로 어떤 혼돈의 사상과 유혹에도 흔들리지 않아야 한다는 것이다.

한편 바울은 여기서 “너희는 다 빛의 아들이요 낮의 아들이다”(살전 5:5)라고 말한다. 빛은 곧 진리를 의미한다. 즉 그들은 하나님의 말씀 안에 거하고, 말씀을 통해 역사를 바라보며, 종말론적 소망을 품고 현재를 살아가는 자들이다. 이들은 ‘주의 날’이 도적같이 임한다 해도 결코 어둠에 휩싸이지 않는다. 왜냐하면 이미 그 빛 안에서 깨어 있고, 어느 날 주님이 오시든지 ‘등불을 켜고 기다리는 열 처녀’(마 25장)의 자세를 갖추고 있기 때문이다. 이를 통해 데살로니가 교회는 신약 시대에 모범적인 ‘종말론 공동체’로서 칭찬을 받는다.

데살로니가 교회가 “때와 시기에 관하여는 너희에게 쓸 것이 없음은”이라는 평가를 받을 수 있었던 것은, 그들이 ‘역사의 끝날’에 대한 분명한 확신과 이해를 이미 갖추고 있었기 때문이다. 막연히 종말을 두려워하거나, 혹은 잘못된 계산법으로 사람들을 미혹하는 것이 아니라, 건강한 종말론과 역사의식, 그리고 무엇보다 주님이 오심을 기다리는 소망과 사랑의 실천을 함께 추구한 것이다. 장재형목사도 이 지점을 여러 번 강조해 왔다. 종말론은 두려움을 부추기거나 날짜를 점쳐서 사람들을 현혹하는 수단이 아니라, 우리에게 ‘어떻게 매일을 살 것인가’, ‘교회가 이 땅에서 어떤 역할을 감당해야 하는가’를 깨닫게 해 주는 소중한 신앙의 근본이다.

Ⅱ. 깨어 근신하는 삶의 필요성과 교회의 사명

이제 데살로니가전서 5장 4절 이하의 말씀, 즉 “형제들아 너희는 어두움에 있지 아니하매… 우리는 낮에 속하였으니 근신하여 믿음과 사랑의 흉배를 붙이고 구원의 소망의 투구를 쓰자”(살전 5:4-8)를 바탕으로, 초대교회의 종말론적 신앙이 실제로는 어떤 실천적 삶과 교회 사명으로 연결되는지를 살펴보자. 바울은 분명히 말한다. “형제들아 너희는 어두움에 있지 아니하매 그 날이 도적 같이 너희에게 임하지 못하리니”(5:4). 이 말은, 준비되고 깨어 있는 사람에게 주의 날은 갑작스러운 공포가 아니라는 뜻이다. 누군가는 ‘도적 같이 온다’는 표현을 듣고서 ‘아무도 그 때를 모른다’는 데만 초점을 맞출 수 있다. 그러나 바울은 전혀 다른 차원에서 말한다. “너희가 빛의 자녀라면, 도적같이 올 수가 없다. 왜냐하면 이미 빛 가운데서 준비하고 있기 때문이다.”

이는 예수님이 비유로 말씀하셨던 ‘열 처녀’ 이야기(마 25:1-13)와도 일맥상통한다. 다섯 처녀는 기름을 준비했고, 나머지 다섯은 그렇지 못했다. 막상 신랑이 도착했을 때, 준비된 처녀들은 신랑을 맞이했으나, 준비되지 못한 이들은 문이 닫힌 뒤에야 왔다. 그들에게 주님의 재림은 ‘도둑같이’ 느껴졌을 것이고, 문 밖에 선 채 슬픔을 당했다. 그러나 준비된 이들에게는 전혀 도둑같이 느껴지지 않았다. 오히려 간절히 기다리던 ‘약속의 실현’이었다. 데살로니가 교회는 이런 준비된 다섯 처녀와 같았다. 언제 오실지 모르는 시점을 놓고 불안과 강박에 빠진 것이 아니라, ‘주님은 반드시 오신다’는 믿음을 경주하며, 믿음·사랑·소망의 무장(흉배와 투구)을 갖추고 있었다.

그렇다면 ‘깨어 근신한다’는 구체적 의미는 무엇인가? 첫째, 깨어 있음은 영적으로 방심하지 않는 것을 뜻한다. 방심한다는 것은‘주님을 망각한 채 일상의 유혹과 죄에 빠지는 상태’를 가리킨다. 그리고 종말론적 감각을 잃으면, 세상 가치관이나 물질주의에 쉽게 함몰된다. 그러나 재림을 분명히 믿는 이들은 일상의 노동과 사역 가운데서도 ‘나는 주님의 종이다. 언젠가 주님 앞에서 결산할 날이 올 것이다’라는 의식을 놓지 않는다. 예수님께서 달란트 비유(마 25:14-30)에서 가르쳐 주신 것처럼, 주인은 반드시 돌아와 종들과 결산한다. 이는 종말론의 또 다른 핵심 가르침이다. 곧 종말론은 ‘나중에 새 하늘과 새 땅에서 잘 지내자’는 막연한 기대만을 말하는 것이 아니다. 오히려 ‘오늘, 이 순간을 책임감 있게 살라’는 현재적 도전을 촉구한다. 데살로니가 교회 교인들은 일을 게을리하거나 현실을 외면하지 않았다. 주님의 날을 사모하면서도, 자신들의 생업을 충실히 감당함으로써 세상 속에서의 책임을 다하려 했다.

둘째, 근신한다는 것은 자기 성찰과 자제를 의미한다. 술 취하는 이들은 밤에 술 취하고(5:7), 밤에 자는 자들은 영적 무감각에 빠져든다. 그러나 빛의 자녀인 우리는 ‘낮에 속했으니’ 세상 풍조에 의해 무방비하게 끌려 다니지 않겠다는 결단이 필요하다. 바울은 이런 면에서 ‘믿음과 사랑의 흉배’를 강조한다. 영혼의 중심부, 즉 가슴을 지켜 내는 장치가 믿음과 사랑이란 것이다. 믿음이란 ‘우리를 구원하기로 작정하신 하나님’을 신뢰하는 태도이며, 사랑은 ‘그 믿음이 구체적인 행동으로 드러나는 실천’이다. 그리고 ‘구원의 소망의 투구’ 역시 절대적으로 중요하다. 믿음이 우리의 삶을 세워 주는 뿌리라면, 소망은 우리가 바라보는 미래다. 소망이 없는 사람은 머리(생각)가 흔들린다. 세상의 어려움을 만날 때, 머리가 혼돈과 절망에 빠져 버린다. 그러나 구원의 소망, 곧 주님이 다시 오셔서 모든 것을 선으로 마무리하시고 완성하실 것이라는 믿음이 있으면 어떠한 상황에서도 정신이 흐트러지지 않는다.

이렇듯 깨어 근신하는 사람은, 종말을 ‘도적같이 임하는 심판의 밤’으로만 두려워하지 않는다. 오히려 그날이야말로 ‘주님을 직접 대면하는 구원과 영광의 날’이요, ‘우리가 그토록 바라던 본향에 이르는 날’이 된다는 사실을 안다. 그래서 바울은 “하나님이 우리를 세우심은 노하심에 이르게 하심이 아니요 오직 예수 그리스도로 말미암아 구원을 얻게 하려 하심이라. 예수께서 우리를 위하여 죽으사, 우리로 하여금 깨든지 자든지 자기와 함께 살게 하려 하셨느니라”(살전 5:9-10)라고 선포한다. 이는 신자에게 종말이 ‘정죄’만을 의미하는 것이 아니라, 오히려 ‘완전한 구원의 완성’을 의미한다는 핵심 진리를 보여 준다. 그러므로 건전한 종말론을 지닌 사람은 불필요한 공포에 휩싸이지 않는다. 동시에 자기 멋대로 살아도 된다는 무책임이나 방종에 빠지지도 않는다. ‘주님이 다시 오신다’는 사실이 선포되는 순간부터, 우리는 오늘이라는 시간 속에서 그분의 뜻을 좇아 살며, 장차 맞닥뜨릴 충만한 구원을 사모하고 기쁨으로 예비하는 길을 택하게 된다.

이런 점에서 교회는 세상과 달리 ‘종말론적 사명’을 늘 인식해야 한다. 교회가 종말론을 잊으면, 현세적 가치와 이익 추구에 매몰될 위험이 크다. 교회가 ‘장차 하나님 나라가 오고, 우리는 그분의 왕국에 참여한다’는 비전을 잃어버리면, 오히려 세상보다 더 세상적인 조직으로 전락하기 쉽다. 그래서 장재형목사는 교회가 주님 오심을 간절히 기다리는 영적 공동체로서, 종말론적 소망을 붙들고 땅 끝까지 복음을 전파하는 선교적 열정을 회복해야 한다고 가르쳐 왔다. 교회는 단순히 자기 교인수나 세력 확장에 그치는 것이 아니라, ‘천국 복음이 모든 민족에게 증언되기 위하여’(마 24:14) 사명을 감당하는 공동체가 되어야 한다. 교회가 이 땅에서 예배하고, 말씀을 가르치고, 서로 권면하여 덕을 세우는 것은 모두 ‘주의 다시 오심’이라는 소망을 바라보기 때문이다.

데살로니가전서 5장 11절에서 바울은 “그러므로 피차 권면하고 피차 덕을 세우기를 너희가 하는 것 같이 하라”고 말한다. 다른 서신들에서는 때로 교회의 분열과 다툼을 책망하기도 하는데, 데살로니가 교회는 바울의 칭찬을 받을 정도로 서로 권면하고 덕을 세우는 모습이 탁월했다. 이는 종말론적 신앙과 결코 분리될 수 없는 태도다. 왜냐하면 종말론은 궁극적으로, “우리는 모두 하나님의 자녀이며, 주님이 오실 때 함께 영광에 들어갈 동역자들”이라는 의식을 키우기 때문이다. 그 날이 가까울수록 교회는 더 정결히, 더 간절히, 더 뜨겁게 함께 신앙생활을 해야 한다. 형제들의 허물을 서로 덮고, 격려하며, 서로가 세워지도록 노력해야 한다.

종말론은 우리의 매일매일의 삶에 직접적인 동기를 부여한다. 불확실한 세상 속에서도 ‘나는 하나님의 자녀요, 빛의 자녀이니, 주의 다시 오심에 대비해 믿음의 삶을 펼쳐 가야 한다’는 인식을 갖게 한다. 교회도 마찬가지다. ‘교회’는 곧 종말론적 공동체다.건물이 아니라, 재정을 모으는 기관이 아니라, 주님이 다시 오실 그날을 기다리며(마라나타), 세상에 복음을 전하고 사랑을 실천하면서 구원의 완성을 맞이할 ‘빛의 자녀들’의 모임이다. 장재형목사는 이 점에서, 교회가 세상에 선한 영향력을 끼치고 복음을 확장해 나가는 활동이야말로 종말론적 신앙의 직접적 실천이라고 강조한다. ‘지금 여기’에서 천국 문화를 실현하고, 세상의 음지와 소외된 자들을 돌보고, 동시에 주님 오심을 갈망하는 이 복합적인 태도가 바로 ‘깨어 근신하는 삶’이다.

종합해 볼 때, 바울이 데살로니가 교회에 준 칭찬과 권면은, 오늘날 우리 교회에도 그대로 적용할 수 있다. 바울은 “형제들아, 너희가 이미 이 문제(종말론과 때와 시기에 대한 이해)에 있어서는 깊이 연구하고 토론하여 더 이상 내가 쓸 것이 없다”고 말한다. 이는 곧 이들이 이미 하나님의 역사와 종말에 대해 상당한 수준의 통찰을 가졌음을 인정하는 표현이다. 더욱이 “너희는 빛의 자녀이니, 그 날이 도적같이 임할 수 없다”는 격려는, 우리가 주님 오심을 사모하고 준비하며, 서로 격려하고 서로 세워 가는 교회로 부름받았다는 정체성을 재확인시켜 준다. 이런 믿음이 온전히 자리잡힐 때, 교회는 세상의 환난과 박해 가운데서도 흔들리지 않고 복음에 충실하게 된다.

물론, 오늘날 교회 내에서도 종말론이 흔히 오해를 낳는 경우가 있다. 특정 날짜를 예언하거나, 종말 공포심을 부추겨 자신의 이익을 꾀하는 이단적 움직임도 적지 않다. 그러므로 우리는 데살로니가 교회가 가졌던 ‘균형 잡힌 종말론’을 배워야 한다. 그 균형은 크게 두 가지다. 하나는 “아무도 그 날과 그 때를 알 수 없으니, 무모한 추산과 사적인 계시를 내세우지 말라”는 것, 또 하나는“그러나 시대의 징조를 분별하고, 말씀과 선교, 그리고 사랑 실천을 통해 늘 깨어 있어라”는 것이다. 이 두 가르침이 조화를 이루면, 교회는 현세와 내세를 아우르며 건강하게 성장한다. 그리스도인의 삶은 세상적 현실도 무시하지 않고, 동시에 하나님 나라의 완성에 집중하며 살아가는 이중적 구조를 갖게 된다.

장재형목사가 이러한 주제를 강해할 때, 가장 강조하는 대목 중 하나도 바로 이것이다. 우리가 “도적 같이 임할 그날”이라는 표현만을 들으면 두려움으로 위축되거나, 혹은 막연히 그 날을 계산해 내고자 애쓰는 것으로 치우치기 쉽다. 그러나 바울이 의도한 바는 명확하다. “너희는 그날이 언제 오더라도 이미 빛 가운데 있으므로 두려워할 필요가 없다. 다만 깨어 근신하라. 믿음과 사랑, 그리고 구원의 소망으로 무장하라.” 이런 확신이 자리하면, 교회는 일상생활에서 오히려 더 큰 기쁨과 생명을 누리게 된다. 종말론이 교회를 음침한 불안으로 몰아가는 것이 아니라, 오히려 활기와 소망으로 이끌게 되는 것이다.

더 나아가, 데살로니가전서 5장 9-10절에서 바울이 강조했듯이 “하나님이 우리를 세우심은 노하심(진노)에 이르게 하심이 아니요 오직 예수 그리스도로 말미암아 구원을 얻게 하려 하심이라.” 이것이 신약의 복음이다. 종말은 하나님의 진노와 심판만을 의미하지 않는다. 사실 구원과 심판은 동전의 양면처럼 함께 오지만, 예수 그리스도를 믿는 자들에게는 그 심판마저 구원의 한 과정이며, 주님을 대면해 영원한 생명을 누리는 시작점이다. 그래서 “깨든지 자든지, 예수님과 함께 살게 하려 하셨다”(5:10)는 구절이 그들의 운명을 확정한다. 바울은 이렇듯 데살로니가 교인들이 그토록 궁금해하던 종말론적 문제에 명쾌한 결론을 제시한다. ‘주의 날’은 두려움의 대상이 아니라, 오히려 성도의 구원 완성의 때다. 그러므로 교회는 서로를 권면하고 덕을 세우면서 그 날을 대비하라고 당부한다.

현대 교회에서도 여전히, 혹은 더더욱 이 종말론적 신앙과 태도가 필요하다. 세상은 점점 혼란과 갈등 속으로 치닫고, 사람들은 미래가 불확실하다고 느끼며 불안을 호소한다. 이럴 때 교회가 줄 수 있는 대답은 “이제 곧 온 세상이 망할 것이니, 두려워하고 숨어 있어라”가 아니다. 교회가 전해야 할 소식은 “주님이 다시 오시며, 그날에 우리의 구원이 완성된다. 그러므로 깨어 근신하며 사랑으로 세상을 섬기자”는 것이다. 그것이 ‘복음’이다. 그리고 그것이 ‘등을 준비하는 열 처녀의 모습’이며, ‘달란트를 장사해 남기는 착하고 충성된 종의 자세’다. 그러할 때, 주님이 오시는 어느 날이라도 우리는 그분을 기쁨으로 맞이하게 된다.

데살로니가전서 5장에 흐르는 종말론적 메시지는, 교회가 어떻게 이 땅을 살아가야 하는지를 시종일관 가르쳐 준다. 주의 날은 밤에 도적같이 이르지만, ‘빛의 자녀’인 우리는 그 날이 결코 우리를 기습하지 못한다. 왜냐하면 이미 빛 가운데 깨어 근신하고 있기 때문이다. 장재형목사는 이를 거듭 상기시키면서, “오늘날 교회가 종말론을 단지 말세 공포나 자극적인 예언으로 소비해서는 안 된다. 오히려 종말론은 교회를 더욱 건강하게, 더욱 선교적으로, 더욱 사랑이 충만하게 만드는 하나님의 도구다”라고 가르친다. 과거 데살로니가 교회가 그러했던 것처럼, 모든 시대의 교회도 ‘주 예수여 오시옵소서(Maranatha)’라는 외침 속에서 서로 덕을 세우고 서로를 권면하며, 주님의 나팔 소리가 울릴 때 기쁨으로 맞이할 준비를 갖추어야 한다.

이렇게 두 소주제로 나누어 살펴본 데살로니가전서 5장의 종말론적 교훈은, 곧 우리에게 다음을 강조한다. 첫째, ‘때와 시기에 대해서는 아무도 정확히 알 수 없으나, 분명히 주님은 오신다.’ 그리고 둘째, ‘도적같이 임하는 그 날이 빛의 자녀에게는 결코 도적처럼 느껴지지 않는다. 왜냐하면 늘 깨어 근신함으로 준비되어 있기 때문이다.’ 여기에 더해 주님께서는, 모든 민족에게 복음이 전파된 후에야 끝이 올 것(마 24:14)이라 말씀하셨기에, 교회는 종말을 말하면서도 동시에 세상 한가운데로 나아가 복음을 전하는 사명을 다해야 한다.

결국 종말론은 교회를 현실 도피가 아닌 현실 변혁으로 나아가게 하는 ‘굳건한 믿음의 동력’이다. 핍박과 어려움 중에서도 데살로니가 교인들은 ‘주의 날’을 소망했고, 그 때문에 바울은 그들을 향해 한없이 따뜻한 칭찬과 권면을 섞어 편지를 썼다. 오늘날에도 우리 교회가 이 칭찬을 받기를 소망한다. “형제들아 때와 시기에 관하여는 너희에게 쓸 것이 없음은…”이라고 말할 정도로 이미 충분히 깊은 말씀의 토론과 묵상이 이루어지되, 동시에 날마다 사랑 안에서 성도들을 권면하고 세우는 ‘빛의 공동체’가 되어야 한다. 그렇게 세워진 교회는 세상의 어둠 속에서도 등불을 밝혀, “주 예수여 오시옵소서”라고 기도하며, 올바른 종말론적 신앙을 통해 세상을 섬길 것이다. 그리고 마침내 주님 오시는 날, 우린 그분과 함께 참된 안식과 영광에 들어가게 될 것이다. 이것이 바울이 데살로니가 교회에 전했던 복된 약속이요, 오늘날 우리에게도 여전히 유효한 말씀이다.

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Marcher avec le Christ – Pasteur David Jang

Dans ce texte, nous allons nous concentrer sur la scène de la prière de Jésus à Gethsémané, relatée dans l’Évangile selon Marc au chapitre 14, versets 32 à 42, tout en approfondissant le sens de « marcher avec le Christ », thème que le pasteur David Jang a souvent souligné. Nous nous pencherons sur la souffrance de Jésus, la réaction des disciples et la prière solitaire qui révèle l’essence même de la foi, afin de discerner le message qui nous est adressé aujourd’hui et d’examiner l’enseignement principal que le pasteur David Jang souhaite transmettre. Le propos s’enchaînera sans divisions en sous-thèmes, suivant un seul fil conducteur : comment la scène de Jésus priant dans les larmes et la détresse au jardin de Gethsémané se relie-t-elle à la vie de chacun d’entre nous, et en quoi cette expérience nous éclaire-t-elle sur le chemin du disciple qui marche avec le Christ ?

Pour commencer, dans Marc 14, nous voyons que Jésus est à l’aube de la mort sur la croix. Après avoir célébré le repas de la Pâque avec ses disciples, il se rend au jardin de Gethsémané, au pied du mont des Oliviers, où il prie avec une intensité telle que sa sueur devient comme des gouttes de sang. Le « mont des Oliviers » évoque généralement une forêt d’oliviers, et « Gethsémané » signifie « pressoir à huile », c’est-à-dire un lieu où l’on pressait les olives pour en extraire l’huile. Le pasteur David Jang souligne ici la double portée symbolique de l’huile d’olive : elle est associée à la paix et à la pérennité, mais aussi à la tradition d’onction des rois, telle qu’on la retrouve dans la Bible. En hébreu, « Mashia’h » (Messie) et en grec, « Christos » (Christ) signifient tous deux « l’oint ». Ainsi, bien que Jésus se tienne à Gethsémané en tant que Christ, c’est-à-dire Roi oint, l’image que voient les disciples n’est pas celle d’un couronnement royal, mais bien celle de Jésus suant des gouttes de sang alors qu’il se prépare à la souffrance de la croix. Cette opposition entre la fonction royale de Jésus et la prière d’une douleur extrême forme un contraste d’une intensité unique dans l’ensemble de l’Écriture.

La prière de Jésus à Gethsémané, communément rapportée dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, ne figure pas dans l’Évangile de Jean. Le pasteur David Jang explique que Jean, dès son chapitre 13, éclaire déjà la manière dont Jésus a pleinement accepté de porter la croix, ce qui l’aurait amené à ne pas relater en détail l’épisode de la prière de Gethsémané. En Jean 13, Jésus annonce lors de la Cène avec ses disciples qu’il est désormais « glorifié » et prononce un discours d’adieu d’ordre eschatologique. Autrement dit, avant même que ne commencent ses souffrances, Jésus a déjà proclamé que la voie de la croix constitue sa « gloire », faisant de ce choix un acte décidé. Le pasteur David Jang interprète ce fait ainsi : « Dès avant le Calvaire, le Seigneur avait opté pour la voie du Christ. Jean, désireux de souligner la majesté royale d’un Jésus pleinement réceptif à la volonté du Père, pourrait avoir choisi d’omettre la prière de Gethsémané. »

Néanmoins, les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) nous dévoilent la profondeur de l’angoisse humaine et des pleurs de Jésus. Dans Marc 14, 33-34, il est écrit que Jésus « commença à éprouver de la frayeur et des angoisses » et qu’il déclara : « Mon âme est triste à en mourir. » L’Épître aux Hébreux (5, 7) ajoute : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort. » Voilà qui illustre de façon vivante l’humanité de Jésus : il est semblable à nous. En même temps, il manifeste un acte de foi suprême en s’adressant à Dieu comme à son « Abba, Père », et en demeurant obéissant jusqu’au bout. Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a prié avec une ardeur telle que sa sueur en est devenue comme du sang. Cela montre sans détour combien la voie de la croix est terrible et ne peut être envisagée sans une terreur et une souffrance profondément humaines. » Pourtant, Jésus s’écrie : « Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », démontrant ainsi une soumission parfaite à la volonté divine.

À ce stade, nous devons retenir, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, que Jésus aurait effectivement pu « éviter » le chemin de la croix. Dans les récits de Matthieu 26 ou Marc 14, on retrouve la demande de Jésus : « Que cette coupe s’éloigne de moi. » D’un côté, Jésus, Fils de Dieu mais aussi pleinement homme, exprime la terreur et la souffrance extrêmes qu’entraîne la perspective de la mort. Et dans le même élan, il poursuit sa prière par : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » Pour le pasteur David Jang, « lorsque nous affirmons vouloir suivre la volonté de Dieu dans notre vie de foi, il nous arrive souvent d’éprouver faiblesse et tentation de fuir. Jésus lui-même a traversé ce moment, mais il a persévéré dans la volonté du Père jusqu’au bout, nous montrant ainsi l’exemple. » Voilà un défi incontournable pour tous ceux qui veulent marcher avec le Christ, mais aussi un message de consolation et d’espérance.

Pendant ce temps, les disciples s’endorment. Pierre, notamment, avait affirmé pendant le repas : « Je ne te renierai en aucun cas ; je suis prêt à mourir avec toi. » Jésus lui avait rétorqué : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Or, au jardin de Gethsémané, alors que Jésus les invite à prier avec lui, Pierre et les autres disciples s’endorment, incapables de tenir ne serait-ce qu’une heure en prière. Jésus leur lance : « Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ? Veillez et priez afin de ne pas entrer en tentation. » Le pasteur David Jang, à ce sujet, remarque : « C’est le moment le plus décisif pour le Seigneur, un combat spirituel de toute une vie, mais les disciples, inconscients de la gravité de la situation, sombrent dans le sommeil comme s’ils faisaient une simple promenade nocturne. C’est hélas une image de nous-mêmes : bien souvent, alors que Dieu agit dans l’histoire et que tout est d’une grande solennité, nous ne percevons rien et nous nous couchons. »

Au moment de l’arrestation de Jésus, les disciples fuient précipitamment. Dans Marc 14, 51-52, un jeune homme qui le suivait, vêtu seulement d’un drap, est saisi ; il s’échappe en laissant le drap et s’enfuit nu. Selon la tradition, ce « jeune homme » serait l’évangéliste Marc lui-même. Le pasteur David Jang explique : « On suppose souvent que le dernier repas pascal s’était tenu dans la maison de Marc et qu’après le départ de Jésus et des disciples vers le mont des Oliviers, Marc, réveillé en sursaut, aurait voulu se ruer à leur suite. Mais par peur, il a fini par s’enfuir nu, abandonnant son drap. » Marc n’a pas dissimulé cette scène honteuse dans son Évangile ; au contraire, il la dévoile sans ambages, soulignant à quel point la faiblesse humaine peut se manifester, tout en témoignant que cette faiblesse peut être restaurée par l’amour de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cela de « confession de foi sincère » et ajoute : « Marc reconnaît publiquement ses propres faiblesses et célèbre la grâce du Seigneur qui l’a transformé. Nous aussi, plutôt que de masquer nos faiblesses, devons les reconnaître, afin de laisser la puissance de Dieu se déployer. »

Ainsi, Gethsémané, lieu où Jésus, Roi oint, aurait dû être intronisé, est devenu un lieu de douleur et de détresse, où il sue sang et eau. Cet événement montre qu’avant que le titre de « Christ » ne soit pleinement assumé – c’est-à-dire avant que Jésus ne soit officiellement reconnu et confessé comme « l’oint de Dieu » –, la croix et la résurrection étaient inévitables. Les disciples n’étaient pas prêts à le reconnaître comme Roi, ni à marcher résolument à ses côtés sur ce chemin. De là, la solitude qui entoure Jésus, solitude qui atteint son paroxysme dans la sueur de sang de Gethsémané et sur le Calvaire. Le pasteur David Jang précise : « Les disciples, même après avoir reçu le pain et le vin et entonné un hymne pendant la Pâque, étaient complètement ignorants de la souffrance imminente. Au moment où le sang de l’agneau pascal coulait dans le torrent du Cédron, ils ne saisissaient pas la portée du sacrifice du Seigneur. Jésus a traversé seul ces eaux rougies pour pénétrer dans Gethsémané, où il a prié avec larmes et sang. »

Dans cette scène, Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Abba, Père ». Ce terme combine l’araméen « Abba » (Papa) et le grec « Patêr » (Père), exprimant l’intimité et la confiance absolue qui unissent Jésus au Père. Durant son ministère en Galilée, Jésus parlait déjà de « votre Père qui est aux cieux », mais dans cette vallée de souffrance, sa prière prend la forme encore plus intime et pressante de « Papa, Père ! ». Le pasteur David Jang souligne : « Dans le parcours de la foi, la plus grande tentation survient quand nous mettons en doute l’amour de Dieu à notre égard. Même Jésus, dans sa souffrance extrême, a crié “Abba, Père”, nous laissant l’exemple que, dans la crainte la plus profonde, nous devons placer notre confiance entière en Dieu. » Même face au pouvoir le plus écrasant de la mort, nous ne renonçons pas à croire en la bonté de Dieu ; nous confessons : « Père, tout t’est possible. »

Autre élément notable : la prière de Jésus ne vise pas à « obtenir » un avantage, mais à « engendrer » l’obéissance. Jésus demande que « cette coupe s’éloigne » si possible, mais conclut finalement avec : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » À ce propos, le pasteur David Jang déclare : « Nous voulons souvent, par la prière, “faire changer” la volonté de Dieu. Mais la prière que Jésus nous enseigne, c’est celle qui nous “change” pour adhérer à la volonté de Dieu. C’est là toute l’essence de la prière de Gethsémané : au-delà de notre volonté et de nos émotions, nous soumettre jusqu’au bout au Père. » Ainsi, la prière de Gethsémané demeure le modèle intemporel pour tous les chrétiens, offrant la force de suivre le Seigneur dans n’importe quelle situation.

Pourtant, des disciples encore fragiles n’ont pu se joindre à Jésus dans cette prière. Pierre s’est endormi, Jacques et Jean n’ont pas saisi la gravité de l’heure. Alors que Jésus leur dit : « Vous n’avez pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible », ils demeurent sans réaction. Le pasteur David Jang voit dans ces hommes l’image de « l’Église dans sa dimension humaine » : « Même des croyants au discours assuré peuvent, quand la crise survient, s’endormir ou s’enfuir. C’était vrai à l’époque de Jésus, et c’est pareil de nos jours. D’où la nécessité de méditer la prière de Gethsémané, de percevoir notre vraie condition, et plutôt que de nous enorgueillir comme Pierre, de nous agenouiller comme Jésus, abandonnant tout dans les mains du Père. »

Après cette troisième prière, Jésus s’exclame : « Dormez maintenant et reposez-vous ! C’est fait, l’heure est venue ! » puis il accueille volontiers son destin de croix. Quand les soldats arrivent, les disciples se dispersent. Le pasteur David Jang commente : « Même avec de bonnes résolutions et une détermination ardente, sans la prière dans l’Esprit, nous tombons aisément. Pierre, qui criait qu’il ne renierait jamais le Seigneur, finit par le renier de la façon la plus humiliante. Mais Jésus, sachant d’avance sa chute, a continué de l’aimer et de le relever. » C’est là un message d’espérance : malgré nos fautes et nos moments de honte, le Seigneur nous offre la grâce de revenir à lui.

La prière de Gethsémané amène donc Jésus à assumer, en obéissance à la volonté du Père, la « coupe de la mort » impossible à surmonter humainement. Et c’est au Calvaire, sur la croix, que cette obéissance se concrétise. Le pasteur David Jang insiste : « La croix de Jésus ne sert à rien pour qui se contente de la contempler de loin en spectateur. Nous sommes appelés à cheminer avec lui sur cette voie. Tel est le sens de “marcher avec le Christ” et la porte d’accès à la vie éternelle en lui. » Nous sommes appelés à suivre le chemin d’obéissance qu’il a ouvert à Gethsémané. Même si ce chemin paraît tragique et solitaire, la gloire de la résurrection en est l’aboutissement promis.

Par ailleurs, s’agissant de l’omission de la prière de Gethsémané dans l’Évangile de Jean, le pasteur David Jang rappelle : « L’accent de Jean est mis sur le fait que Jésus considère déjà la croix comme une gloire, dès le chapitre 13. Son intention éditoriale pourrait avoir été de souligner la majesté de Jésus Roi, plutôt que son angoisse humaine. » De son côté, l’Évangile de Jean met en relief, au chapitre 17, la grande prière sacerdotale où Jésus intercède pour le monde et pour ses disciples, ce qui fait ressortir son autorité royale. Les synoptiques, eux, mettent l’accent sur la souffrance humaine de Jésus et la manière dont il l’a surmontée dans la prière. Ces deux approches ne se contredisent pas ; elles se complètent, nous révélant plus largement Jésus vrai Dieu et vrai homme.

Le pasteur David Jang commente : « Nous aussi, dans notre parcours spirituel, vivons parfois des “Gethsémané”. Devant la violence de ce monde, représentée par la couleur rouge sang qui peut nous faire peur, nous nous sentons seuls ou incompris. Pourtant, Jésus y est passé avant nous, nous laissant pour modèle cette prière “non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux”. Quand nous faisons de cette prière la nôtre, alors même dans la solitude, le chemin avec le Christ ne conduit pas à l’abandon : il nous mène à la joie de Pâques. » Ainsi, Gethsémané et le Calvaire incarnent à la fois le drame le plus sombre et la manifestation la plus éclatante de la puissance et de l’amour de Dieu.

Cette scène de Gethsémané ne nous renvoie pas seulement à la situation des disciples, mais à celle de tout chrétien d’aujourd’hui. Si nous avions été là, aurions-nous agi différemment ? Peut-être serions-nous, comme Marc, sortis en hâte avec pour seul vêtement un drap, finissant par nous enfuir. Le pasteur David Jang pointe la limite évidente des résolutions humaines : « Pierre avait beau dire qu’il était prêt à affronter n’importe quelle difficulté, s’il ne reste pas éveillé en prière devant Dieu, il suffit d’une petite épreuve pour le faire chuter. La foi ne se fortifie que lorsque nous nous abandonnons totalement à Dieu dans la prière. » Plus que le zèle apparent, c’est l’humilité intérieure et la foi qui importent.

La fin du chapitre 14 de Marc décrit l’arrestation de Jésus et son interrogatoire devant le grand prêtre, tandis que Pierre, conforme à la prophétie de Jésus, le renie trois fois. Au chant du coq, il se souvient de la parole du Seigneur et se met à pleurer amèrement. Le pasteur David Jang relève ici l’ampleur de la misère humaine et des larmes : « Nous sommes susceptibles de chuter et d’échouer. Mais ce n’est pas la fin. Après sa résurrection, Jésus est allé vers Pierre, lui confiant à nouveau la mission de paître ses brebis. Ainsi, la prière de Gethsémané, qui débouche sur la croix, montre l’immensité de l’amour de Jésus pour des pécheurs incapables de le suivre. »

De fait, le pasteur David Jang signale que « marcher avec le Christ » n’est pas un chemin facile ; c’est un chemin parfois solitaire, douloureux et semé de larmes. Mais il est aussi vrai que Jésus a précédé chacun de nos pas et a tout porté, y compris les échecs de ses disciples. Ainsi, si nous chutons, il nous relève. La prière de Gethsémané devient alors « un autoportrait de la souffrance qui nous guide vers l’espérance de la résurrection ». Oui, un chrétien peut traverser des situations qui ressemblent à l’obscurité et à la tristesse de Gethsémané, mais en priant, dans la soumission à la volonté du Père, nous accédons nous aussi à l’aube de Pâques.

Pour résumer : pour vaincre la « coupe de la mort » que nul ne saurait affronter par ses seules forces, Jésus obéit au Père par la prière à Gethsémané, et cette obéissance trouve son aboutissement sur la croix du Calvaire. Le pasteur David Jang déclare : « Si nous restons simples spectateurs, la croix ne produit rien pour nous. Il nous faut y prendre part aux côtés du Seigneur. C’est ce que signifie marcher avec le Christ : entrer dans la vie éternelle qu’il nous offre. La route de l’obéissance inaugurée à Gethsémané, nous devons la suivre dans la foi. Même si elle semble solitaire et tragique, la gloire de la résurrection nous est promise. »

D’autre part, le pasteur David Jang revient sur l’idée que Jean ne relate pas la prière de Gethsémané pour souligner la « gloire » de la croix dès le chapitre 13 de son Évangile. Ainsi, Jean 17 met en avant la prière royale où Jésus intercède pour le monde et pour les siens. Les Évangiles synoptiques, eux, exposent la souffrance humaine de Jésus, montrant comment il la surmonte grâce à la prière. Ces visions se complètent pour approfondir notre compréhension du Jésus Fils de Dieu et Fils de l’homme.

Le pasteur David Jang souligne ensuite : « Il est fréquent qu’au cours de notre pèlerinage spirituel, nous soyons confrontés à un “Gethsémané”. Nous voyons, telles ces eaux rouges du Cédron, les indices sanglants d’un monde violent, et nous tremblons, parfois seuls et effrayés. Or, Jésus nous a précédés sur ce chemin. Il nous a laissé cet exemple : “Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux.” Si nous adoptons cette prière, alors même isolés et dans la souffrance, nous pouvons avancer avec le Seigneur vers la joie de la résurrection. » Dès lors, Gethsémané et le Calvaire, malgré l’horreur qu’ils manifestent, sont aussi les lieux où la puissance et l’amour de Dieu se révèlent de la manière la plus manifeste.

De plus, l’événement de Gethsémané nous sert de « miroir spirituel ». Aurions-nous été meilleurs que les disciples ? Nous aurions probablement, comme Marc, suivi Jésus en vitesse, un drap pour seul habit, avant de prendre la fuite. Le pasteur David Jang commente l’extrême fragilité des serments et larmes humains : « Même si nous clamons haut et fort, comme Pierre, que rien ne nous fera abandonner le Seigneur, si nous ne restons pas en prière devant Dieu, la moindre secousse nous fera vaciller. La foi ne se fortifie que dans la dépendance absolue envers Dieu, nourrie par la prière. » En somme, il ne s’agit pas de forcer une apparence de piété, mais de cultiver une humilité et une confiance radicales.

Le texte de Marc 14 montre ensuite Jésus amené devant les grands prêtres, tandis que Pierre le renie par trois fois avant que le coq chante, conformément à la prophétie. À l’instant même où le coq se fait entendre, Pierre se souvient de la parole de Jésus et pleure amèrement. Le pasteur David Jang note que ces larmes traduisent la détresse humaine, mais souligne aussi que ce n’est pas la fin de l’histoire : « Jésus, ressuscité, ne rejette pas Pierre, il va le chercher pour lui confier de nouveau la mission de prendre soin de ses brebis. Voilà qui illustre la grandeur de l’amour de Jésus, déjà visible dans sa décision de prendre la croix, et sa fidélité à relever des pécheurs démunis. »

Pour le pasteur David Jang, on comprend donc que « marcher avec le Christ », loin d’être facile, peut ressembler à un parcours de solitude, de détresse et de larmes. Toutefois, Jésus l’a parcouru avant nous, et il a pris sur lui l’échec de ses disciples. Ainsi, nous pouvons tomber, mais il nous donne la grâce de nous relever. La prière de Gethsémané est donc « le portrait d’une épreuve dont la finalité est la résurrection ». Le chrétien doit s’attendre à traverser, lui aussi, des situations de nuit noire et de combat solitaire. Pourtant, à travers la prière et l’abandon à la volonté du Père, nous accédons à la lumière de la résurrection.

La prière de Jésus à Gethsémané nous exhorte à nous rappeler les paroles de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a cheminé seul. Les disciples se sont endormis ; l’un s’est enfui ; un autre l’a trahi. Ce chemin de la croix n’a jamais été facile. Toutefois, Jésus ne recula pas d’un pas et, au bout de la route, il y eut la victoire de la résurrection. » Ce message demeure inchangé pour tous les disciples, hier comme aujourd’hui, et nous invite à entendre la voix de Jésus qui nous dit : « Venez avec moi. »

En conclusion, le pasteur David Jang relève quelques points clés que nous enseigne la prière de Gethsémané. Premièrement, Jésus a connu la peur et la souffrance humaines, et nous ne sommes pas épargnés de telles épreuves. Deuxièmement, même au cœur de la douleur, Jésus s’est écrié « Abba, Père ! », et nous sommes appelés à croire sans réserve en la bonté de Dieu. Troisièmement, l’obéissance de Jésus, « non pas ma volonté, mais la tienne », trouve sa source dans la prière, d’où l’importance de « veiller » comme il l’a demandé. Quatrièmement, nous devons reconnaître notre faiblesse, à l’exemple des disciples assoupis, et mettre notre confiance dans la grâce qui nous relève. Enfin, la prière de Gethsémané aboutit à la croix et à la résurrection : la croix signifie la pire détresse de l’humanité, mais la résurrection est la plus grande espérance, et c’est en traversant ces deux réalités que notre foi se fortifie.

Ainsi, Gethsémané et le Calvaire ne sont pas de simples événements historiques survenus il y a 2 000 ans en Palestine, mais un miroir spirituel pour les croyants d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang remarque : « Nous avons vite fait de blâmer les disciples, mais posons-nous la question : “Si j’avais été là, comment aurais-je agi ?” Se l’avouer, c’est découvrir qu’on est tout aussi prêt à faillir, et c’est alors avec humilité et repentance qu’on s’approche du Seigneur. » Au bout du compte, la foi n’est pas affaire de force personnelle, mais repose sur la grâce de Jésus crucifié pour nous, et sur la reconnaissance de notre faiblesse, dans la prière.

Aujourd’hui, quand l’Église et les croyants affrontent diverses épreuves et tentations, nous n’avons en réalité que deux options. La première, comme Pierre et les autres disciples, consiste à vouloir tenir coûte que coûte par soi-même, pour finalement fuir ou s’écrouler. La seconde, à l’exemple de Jésus, consiste à tout déposer devant le Père et à confesser : « Que ta volonté soit faite. » Cette seconde voie, rappelle le pasteur David Jang, est la forme concrète du « marcher avec le Christ ». Jésus l’a empruntée le premier, prouvant par sa résurrection que ce chemin ne mène pas au désespoir. Si nous le suivons, malgré nos faiblesses et nos larmes, nous verrons la puissance de la résurrection et goûterons à la gloire du Royaume de Dieu.

À travers ce parcours, nous redécouvrons le rôle essentiel de la prière. Pourquoi Jésus, au moment le plus pénible, a-t-il tenu à conduire ses disciples en un lieu de prière, leur demandant de veiller ? Le pasteur David Jang indique : « La prière approfondit notre relation avec Dieu et nous permet de nous soumettre à sa volonté. La délaisser revient à renier sa souveraineté, à retomber dans l’orgueil de vouloir tout résoudre par soi-même. Jésus n’a jamais renoncé à la prière et a exhorté les disciples à veiller, mais ils ne l’ont pas compris. Résultat : ils n’ont pu ni épauler Jésus dans sa souffrance ni contribuer à quoi que ce soit, et ils se sont éparpillés. Or, après la résurrection, Jésus les rassemble et leur confie de nouveau la mission de proclamer l’Évangile, à la force de l’Esprit et dans la communion de la prière. C’est ainsi que, dans le livre des Actes, la prière et la puissance du Saint-Esprit font d’eux les piliers de l’Église naissante. »

Il en va de même pour nous. Quel que soit notre zèle apparent, si nous négligeons la prière, nous chuterons comme Pierre au premier obstacle. Mais si, à l’exemple de Jésus à Gethsémané, nous approchons Dieu avec des larmes et des cris, aucune tentation ne peut nous vaincre. Le pasteur David Jang remarque à ce sujet : « L’Église peine à demeurer lumière du monde, et les croyants manquent de force intérieure, car ils ont souvent perdu l’esprit même de Gethsémané. Celui-ci comporte une ardeur et une sincérité radicales, ainsi qu’un abandon total à la volonté de Dieu. Sans cet esprit, nous finissons par nous endormir ou par fuir. »

Par conséquent, il ne s’agit pas de ne réfléchir à la souffrance du Christ et de prier que pendant le Carême ou une semaine de prière spéciale. Nous sommes plutôt appelés à maintenir constamment vivant, au cœur de notre quotidien, le souvenir de Gethsémané. Que l’image de Jésus prêt à affronter la croix reste présente, de sorte que nous persévérions en prière pour demeurer éveillés dans l’Esprit. Le pasteur David Jang appelle cela la « sainte répétition » : l’histoire unique de Gethsémané doit se « répéter » dans notre vie quotidienne. Ainsi, même si nous avons, comme Marc, un passé honteux, nous pouvons devenir auteurs de la Bonne Nouvelle, porteurs de la croix et du témoignage de la résurrection. Comme Pierre, qui a renié Jésus trois fois mais s’est vu ensuite confier la mission de paître le troupeau, nous pouvons être relevés pour devenir des colonnes de l’Église.

Bref, le récit de la prière de Gethsémané en Marc 14 montre à la fois la faiblesse humaine des disciples et la miséricorde de Jésus, tout en soulignant de manière saisissante ce que signifie l’obéissance totale à la volonté de Dieu. Selon le pasteur David Jang, « marcher avec le Christ » puise ses racines dans cette spiritualité de Gethsémané : même face à la mort, nous nous en remettons à l’amour du Père en proclamant : « Non pas ma volonté, mais la tienne. » Une telle disposition nous empêche de sombrer, même dans la solitude. En effet, Jésus a déjà parcouru ce chemin, et la résurrection prouve que cette voie est celle de la victoire ultime. Tout croyant en Christ est appelé à incarner cette foi.

Pour conclure, le pasteur David Jang nous invite, à la lumière de Gethsémané, à nous demander quelle « croix » nous sommes tentés d’esquiver. « Devant quelles épreuves nous endormons-nous, et pour quels combats devrions-nous implorer Dieu dans les larmes ? Ne sommes-nous pas comme Pierre, prêts à tout promettre alors que, dans la réalité, nous cédons parfois à l’indifférence ou nous “tuons le temps” ? » Quand nous répondons honnêtement à ces questions, nous approchons davantage de la prière de Jésus à Gethsémané, et nous apprenons à ne plus nous appuyer sur notre propre volonté ou nos émotions, mais à nous reposer sur la volonté du Père et sa toute-puissance.

Le pasteur David Jang répète souvent que « la foi ne repose pas d’abord sur notre décision, mais sur l’amour de Dieu qui a livré son Fils unique à la croix, et sur l’obéissance de Jésus qui est allé jusqu’au bout ». Notre rôle consiste à nous appuyer sur cette obéissance, pour affronter nous aussi les « Gethsémané » de notre existence, en criant : « Abba, Père, je continue malgré tout à te faire confiance. » C’est là le sens concret du « marcher avec le Christ ». Celui-ci ne se trouve ni dans des manifestations spectaculaires ni dans un certain artifice religieux, mais dans les larmes et la prière à l’écart, au cœur de la nuit. Dans de tels moments, Dieu agit pour transformer notre cœur, actualisant dans notre vie la puissance de salut et de vie qu’il a déjà accomplie en Jésus.

Ainsi, la prière à Gethsémané, où Jésus se livre entièrement, dévoile la pleine mesure de sa faiblesse humaine comme de son obéissance divine. Elle nous exhorte à tout remettre entre les mains du Père. Le pasteur David Jang réaffirme inlassablement l’importance de cette spiritualité de Gethsémané, dont l’essence est : « Si nous voulons véritablement marcher avec le Christ, nous devons, nous aussi, connaître les larmes de Gethsémané, porter notre croix, et croire fermement que cette route mène à la gloire. » Veiller et prier pour que Gethsémané s’actualise dans notre vie quotidienne, c’est faire l’expérience incomparable de la communion avec le Christ. Même nos défaillances n’empêchent pas cette communion, car Jésus, qui connaissait déjà les faiblesses de ses disciples, les a aimés jusqu’au bout. De même, il peut relever nos échecs et sécher nos larmes, en les revêtant de la force victorieuse de sa résurrection.

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与基督同行—张大卫牧师

在这篇文章中,我们将重点探讨《马可福音》14章32-42节中记载的耶稣在客西马尼园祷告的场面,同时深思张大卫牧师一直以来所强调的“与基督同行”这一含义。通过重温耶稣在这段经文中所经历的痛苦、门徒的种种表现,以及那份孤独祷告所揭示的信仰核心价值,我们要一同思考这一事件对当今信徒所传达的信息,以及张大卫牧师想要传达的主要教导。整篇文章没有分出许多小主题或明确的段落,而是以一个连续的脉络展开,帮助我们省察主在客西马尼园里痛哭流泪地祷告与我们每个人的生命有何关联,并且引导我们思考,与基督同行的门徒之路究竟意味着什么。

首先,我们从《马可福音》14章所记载的客西马尼祷告情节中可以知道,耶稣当时已临近十字架之死。耶稣与门徒共进逾越节晚餐后,来到橄榄山脚下的客西马尼园,并在那里祷告到汗如血滴般恳切。据一般解释,“橄榄山”是一大片橄榄树丛,而“客西马尼”意为“榨油之处”,即压榨橄榄果实以取得橄榄油的场所。张大卫牧师在这一点上强调,可以从橄榄油所带来的两个象征来默想:一是平安与永恒性,二是为弥赛亚受膏的传统。因为希伯来语的“弥赛亚”(מָשִׁיחַ)与希腊语的“基督”(Χριστός)都含有“受膏者”的意义。由此我们看见,耶稣虽然是基督,也就是受膏立为王的那一位,然而在客西马尼园里,门徒所见到的并不是一位即将登基加冕的君王,而是汗如血滴般地为十字架的苦难预备自己的耶稣。对一位本当受膏即位为王的人而言,却以极度悲惨的祷告显现出来,构成了整本圣经中极为强烈且矛盾的对比。

像这样,耶稣在客西马尼园的祷告,在《马太福音》《马可福音》《路加福音》这三本对观福音中都占有极其重要的位置,却没有出现在《约翰福音》里。对此,张大卫牧师解释说,约翰从第13章开始就已将耶稣自愿走上十字架之路的决心完全凸显出来,所以没有具体描述客西马尼祷告的场景。《约翰福音》13章中,耶稣与门徒共进最后的晚餐时,宣告“如今人子得了荣耀”,并向门徒留下末世性的嘱托和临别讲论。也就是说,在苦难尚未正式开始之前,耶稣就已宣告这条路是“荣耀”,已下定决心走到底。对此,张大卫牧师解释道:“主在加略山上受难之前,就已拣选了基督的道路。约翰大概是因为要强调耶稣在内心没有丝毫动摇,并完全接受天父旨意的王者威严,而选择省略客西马尼的祈祷场面。”

然而,对观福音中所记录的客西马尼祷告,却让我们看到了耶稣“人性上的挣扎”以及“极度的痛哭”。《马可福音》14章33-34节指出,耶稣“甚是惊恐、极其难过,说:‘我心里甚是忧伤,几乎要死’。”《希伯来书》5章7节也见证说:“他在肉体的时候,既大声哀哭、流泪祷告,恳求那能救他免死的主。”这展现出耶稣真真切切地与我们一样,有血有肉地感受痛苦,同时也彰显了他对天父——“阿爸父”的呼求以及完全的顺服。张大卫牧师强调道:“耶稣曾祷告到汗如血滴。可见,他对十字架之路到底多么艰辛,也表现出要走这条道路时,怎么可能没有人性上的颤抖和痛苦呢?”但即使如此,耶稣仍然说出“然而不要从我的意思,只要从你的意思”的告白,毫无保留地顺从了父神的旨意。

在此,我们必须记住张大卫牧师常常强调的一点:耶稣实际上是“可以不走”那条十字架道路的。无论是《马太福音》26章还是《马可福音》14章中所呈现出的耶稣祷告,都出现了“求你将这杯撤去”这样的内容。耶稣虽是神的儿子,但也同时是完全的人,临到死亡面前的极度恐惧和痛苦也在所难免。与此同时,他又补充祷告道:“然而不要从我的意思,只要从你的意思。”张大卫牧师透过这一场景解释说:“我们在信仰生活中常常下决心要顺从神的旨意,可是我们的意志和情感常常软弱,让我们很想逃跑。耶稣也经历了这种时刻,但他最终紧紧抓住父神的旨意走到底,为所有信徒留下了榜样。”这对任何一个与基督同行的人来说,都是势必要面对的挑战,同时也成为我们的安慰和盼望。

另一方面,在客西马尼园里耶稣祷告期间,门徒们却都睡着了。尤其彼得在晚餐时还大放厥词,宣称:“无论遭遇什么,我绝不会否认你。即便要与主同死,我也不会弃你而去!”然而耶稣却预言:“鸡叫两遍以先,你要三次不认我。”并且当耶稣在客西马尼园祷告时,彼得和其他门徒连一小时都不能保持警醒,而是睡了过去。主对他们说:“你们不能警醒片时吗?要警醒祷告,免得入了迷惑。”对此,张大卫牧师认为:“对主来说,这是最危急的时刻,是他毕生最重要的属灵争战,但是门徒却完全没有明白这状况,像半夜散步一般,无动于衷地睡着了。这就是我们的真实写照。往往在神正在重大动工的时刻,我们却丝毫没有感悟,而是躺下睡去了。”

最终,当耶稣被捉拿时,门徒们都四散而逃。《马可福音》14章51-52节中,记载了一名披着麻布衣的年轻人跟随耶稣,却在被抓时连那块麻布也扔下,赤身逃跑。传统上一般将这位“年轻人”解释为《马可福音》的作者马可。对此,张大卫牧师指出:“也许是因为最后的晚餐就在马可家里举行,耶稣与门徒们离开时,马可原本睡着了,后来看情形不对,才急匆匆去跟随,但最后也因害怕而扔下麻布逃跑。”马可将这样丢脸的场面毫不掩饰地写进了自己所著的福音书,展现出人类的软弱随时随地就可暴露无遗,同时也见证了即便是这样的软弱,也能够在耶稣的爱中得以恢复。张大卫牧师将此称为“诚实的信仰告白”,并指出:“马可坦然承认自己是个如此不堪的人,而又借此夸耀改变了他的主的恩典。对于我们而言,也要学会不要隐藏自己的缺点,而要敞开,让神的大能有机会临到。”

就这样,客西马尼园原本应该是接待王者受膏礼的地方,反而成为耶稣在痛苦和忧愁中汗流血滴的悲情之地。这让我们更加明白“基督”这一称呼的完全接受——即真正承认并宣告耶稣就是“受膏者”,必须经过十字架和复活事件。门徒们实际上还未预备好迎接耶稣为王,也没有做好要与他同行的灵性与信心上的成熟度。结果,耶稣不得不独自一人走上孤独之路,而客西马尼园的汗如血滴与加略山上的十字架正是这一过程的高峰。张大卫牧师对此感叹道:“门徒虽然在最后的晚餐上领受了饼和杯,也唱过赞美诗,但根本预料不到即将到来的苦难。即便亲眼看见逾越节祭牲的血流入汲沦溪,让溪水都染红,他们仍然没能清楚明白主之死的真正意义。主就这样独自越过那染红的溪水,走进客西马尼,汗如血滴地祷告。”

在这孤独而悲壮的时刻,耶稣对神呼喊“阿爸,父啊!”这句称呼由亚兰语“阿爸”(意为“爸爸”)和希腊语“父”(πατήρ)结合而成,象征了耶稣与天父极其亲密且绝对信赖的关系。耶稣在加利利传道时,也常称呼“你们在天上的父”,然而到了这苦难的深谷,他更进一步以日常又迫切的方式呼唤“阿爸,父啊!”。对此,张大卫牧师指出:“当我们走在信仰之路时,往往会遇到的最大诱惑,就是怀疑‘上帝真的爱我吗?’耶稣也在极度的痛苦中,呼求‘阿爸,父啊!’借此为我们示范,在人性最害怕的时刻,也当完全倚靠天父。”因此,当死亡势力最为强烈笼罩时,我们也要像耶稣那样,对神的“美善”怀抱不变的信心,并且宣告“在你凡事都能”。

在这里还需要留意的一点是,耶稣的祷告并非将祷告视为一种“手段”,意图改变神的旨意;恰恰相反,他通过祷告“生出顺服”。耶稣祈求“若可行,请将这杯挪去”,但最终他仍然说出“不要从我的意思,只要从你的意思”。对此,张大卫牧师强调:“我们常常想藉祷告去‘改变神的计划’,然而耶稣所教导的祷告,是让‘神的计划来改变我’。这就是耶稣在客西马尼所展现的祷告精髓。超越人的意愿、感情,直到最后对天父的完全顺服,这才是正确的祷告目标。”正因如此,耶稣在客西马尼园里的祷告,便成为历代基督徒在任何处境下仍能坚持走主之路的终极榜样。

但拥有软弱人性的门徒,却没能与耶稣一同进入这祷告之战。彼得沉睡,雅各和约翰也丝毫未能体会主的迫切。耶稣责备他们:“你们不能警醒片时吗?总要警醒祷告,免得入了迷惑。你们心灵固然愿意,肉体却软弱了。”可门徒依旧在不觉紧迫的状态里。张大卫牧师把他们比作“教会中人性之缩影”,说:“有些信徒在世人面前能显得大胆坚强,但一旦危机来临,他们往往第一个倒下或者逃走。耶稣那个时代是这样,如今也是这样。因此,我们更要透过客西马尼的祷告反观自己,避免像彼得那样自信满满地夸口,反倒要像耶稣一样在天父面前屈膝,将一切交托。”

接着,耶稣第三次祷告后,对门徒说:“现在你们仍然睡觉安歇吧!够了,时候到了。”他坦然面对十字架的命运。等到兵丁前来捉拿耶稣时,门徒们皆四散逃跑。对此,张大卫牧师提醒:“无论作出多么强大的决心与意志,若不在圣灵里祷告并依靠神的大能,就很容易倒下。彼得曾自信满满地说‘即使与主同死也绝不否认’,但他却在最关键时刻作出了最令人羞愧的否认。然而耶稣早已知道彼得会跌倒,但仍爱他到底、挽回他。”这也意味,即便我们有失败和丑陋的时刻,主仍会赐下重新回转的恩典,这正是福音给人的盼望。

通过客西马尼祷告,耶稣在人性上克服了难以想象的“死亡之杯”,并以顺服父神的方式将之接受,而在加略山的十字架上具体地完成了这计划。张大卫牧师说:“耶稣的十字架若只是当作一个旁观的对象、或者只是被我们观赏,就毫无意义。我们必须与主同走那条十字架道路。这就是与基督同行,也是进入主所赐永生的通道。”换言之,耶稣在客西马尼展现的顺服之路,也当成为我们凭信心跟随的榜样。即使这条路看似孤独悲惨,但结局却是复活的荣耀。

至于《约翰福音》为何省略客西马尼祷告,张大卫牧师再次指出:“可能是因为约翰要更凸显耶稣把十字架当作荣耀的事实,所以编辑上略去了耶稣人性挣扎的部分。《约翰福音》透过第17章的离别祷告更加突出耶稣的‘王者’威严。而对观福音则专注于耶稣经历了何等人性的痛苦,以及他如何用祷告来克服这一切。二者其实并不矛盾,相反地,是从不同面向补充并呈现耶稣既是神子又是完全之人的丰满真理。”

张大卫牧师说:“当今信徒行走信仰之路,有时也会遇到‘客西马尼时刻’,看见红似汲沦溪水般的血腥现实,难免恐惧战兢,也会因无人理解我的痛苦而感到孤单。可耶稣已经先走了那条路,并为我们留下‘然而不要从我的意思,只要从你的意思’的祷告典范。当我们接受这祷告为自己生命的祷告,便能知道与主同行之路虽有孤独,却终将超越孤独,抵达复活的喜乐。”正是因此,客西马尼与加略山虽然是痛苦最深重之处,却同时是神的大能与慈爱最为强烈彰显之地。

更进一步说,客西马尼事件不仅对门徒,也对所有现代基督徒具有“属灵镜子”的意义。若我们也身处其中,恐怕和门徒没什么两样,说不定就像马可一样只披着件麻布衣,然后落荒而逃。张大卫牧师指出,人类用意志或誓言来表明自己的信心,其极限其实相当明显:“即便像彼得那样宣称‘我绝不会抛弃你’,可若离开神的同在,不在祷告中保持警醒,一个小小的刺激就会让我们崩溃。所以信仰并不在于外表的坚强和自信,而在于是否通过祷告依靠神的能力,是否保持谦卑、承认自己的软弱。”这提醒我们:与其在外表上卖力,不如在内心里用谦卑与信心扎根。

在《马可福音》14章后半段,耶稣被捕并被带到大祭司面前受审,彼得正如耶稣所言那样三次否认主。当鸡叫响起,彼得想起主的话,痛哭流涕。对此,张大卫牧师提到人的悲惨与哭泣,并说道:“我们都会有失败、跌倒的时刻,但这并非终局。耶稣复活之后依然去寻找彼得,对他说‘你喂养我的羊’,恢复了他的使命。这就再一次让我们看见,耶稣从客西马尼祷告而决定走上的十字架之路,究竟蕴含多大的慈爱,以及他对罪人的包容。”

这也表明张大卫牧师所强调的“与基督同行”,并非轻松的康庄大道,反而常常是孤独、难熬、充满泪水的路。然而正因为主已先踏上这条路,并且在这途中也接纳了门徒们所有的失败和软弱,因此即使我们也曾失败,却仍然可以重新被挽回。耶稣在客西马尼园中的祷告,可谓“引领我们走向复活盼望的受难图像”。基督徒或许在世上会经历类似客西马尼的黑暗和忧愁,也时常必须孤独地面对试探,但只要我们带着祷告顺服天父的旨意,同样会迎来复活的晨曦。“十字架之后有复活”,这是对一切随主走苦难之路者的应许。

最后,张大卫牧师总结了客西马尼祷告对我们的重要启示:第一,耶稣也曾有人性上的恐惧和痛苦,我们也难免会面临同样的考验;第二,即使在这种恐惧和痛苦中,也要如耶稣一般呼喊“阿爸,父啊!”对神的慈爱和美善保持毫不动摇的信赖;第三,只有藉着祷告,“不要照我的意思,只要照你的意思”的顺服才能实现,所以务必要“警醒祷告”;第四,我们必须诚实地承认自己像门徒那般的软弱和逃避,但正是因为有主的恩典,我们才可以重新站起来;最后,客西马尼的祷告最终在耶稣的十字架与复活中达成圆满——十字架在人看来似乎是绝望,却透过复活展示了最终的盼望,而我们也将在这道路上更加成熟。

因此,客西马尼与加略山并非仅是两千年前巴勒斯坦的一段历史事件,而是当今每个基督徒生命中不断重演的属灵现实。张大卫牧师对此特别提出:“我们不要太轻易地去责怪门徒们。其实我们若身处其间,岂能保证会比他们更坚定?对此的思考,会让我们更谦卑、更悔改地来到主面前,承认我也可能背弃主或者逃跑。”由此,我们会发现,信仰并不是因自身的强大得以坚持,而是因为主永不放弃我们,并且当我们承认自己的软弱、仰赖他的恩典时,他就扶持我们。

同时,今日教会和信徒在面对种种危机与诱惑时,一方面可能像彼得和众门徒那样勉强支撑,但最终仍逃跑或失败;另一方面则是像耶稣那样,将一切悲伤和恐惧向天父倾诉,并向他宣告“愿你的旨意成就”。而后者才是真正“与基督同行”的实际图景。耶稣在客西马尼先行走过这条路,并且借由复活彰显,这条路并不会以绝望收场。当我们行走此路时,纵使人性的软弱与泪水难以避免,终究将会看见复活的能力和神国度的荣耀。

在这一切过程中,我们会重新认识“祷告”的价值。为什么耶稣在最艰难的时刻要带着门徒去祷告,并且渴望他们一起警醒祷告?张大卫牧师说:“祷告能深化人与神的关系,引导我们对神旨意的‘降服’。若放弃祷告,就意味着不承认神的主权,或说是想依靠自己的能力处理问题,这实际上是骄傲的表现。所以耶稣从未放弃祷告,也嘱咐门徒要警醒祷告。”然而门徒不明白这一点,因而在耶稣被捕与钉十字架的过程中,完全没能发挥出任何属灵上的作用。然而复活之后,耶稣又向门徒显现,通过“祷告的功课”与“圣灵的运行”赋予他们传扬福音的使命,使他们在《使徒行传》中,借祷告和圣灵大能,成为初代教会复兴的主角。

这同样适用于我们。即使我们看似充满热情、决心十足,但只要丢弃了祷告,也可能像彼得一样在最小的诱惑面前倒下。然而,若像客西马尼园中的主那样,带着泪水和呼喊到神面前,我们就能胜过任何要将我们击垮的试炼。张大卫牧师认为:“当下教会在世上地位渐失,信徒个人的信心缺乏内在力量,其中一个重要原因,就是我们失去了客西马尼式的祷告。客西马尼的祷告不仅带着迫切和火热,更蕴含着对神旨意的绝对顺从。如果缺少这样的祷告,我们和门徒没什么两样,只能昏睡或逃跑。”

因此,我们不应只在受难节或特别清晨祷告会等特定时期才去默想耶稣的苦难,而应在日常生活中,始终铭记客西马尼。让耶稣在十字架前无法逃避的那份抉择,在我们生活中也活灵活现。张大卫牧师将此称为“圣洁的重复”——指的是,让历史上那一次客西马尼事件,今日也在我们内心不断重演。如此,即便我们像马可般带着尴尬的过去,也能得蒙恩典,成为见证十字架与复活的福音作者。纵使像彼得那样三次否认主,也仍能被呼召“你喂养我的羊”,在后来成为教会的柱石。

可见,《马可福音》所记载的客西马尼祷告,既是一幅彰显“舍己顺从神旨意”之信仰本质的最鲜明画面,也是在此处最能看清门徒的软弱与耶稣的慈爱相互对比。张大卫牧师所说的“与基督同行”,恰恰由这种客西马尼式的灵性而发。即便死亡阴影近在眼前,只要我们对“阿爸父”始终保持绝对信任和爱的关系,并且宣告“不要照我的意思,只要照你的意思”,就能在孤独且悲壮的处境中仍然不被击垮。因为耶稣已经先走过这条道路,并透过复活证明了这条道路通向永恒的胜利。每一个信仰基督的人,都必须把这种信心落实到行动里。

总结客西马尼事件时,张大卫牧师敦促每个人反思“我所想要逃避的那座十字架是什么?”“有没有我正在熟睡、却本应在神面前痛哭祈求的苦难?我是否像彼得那样口口声声说愿意为主牺牲,却实际上在昏睡或消磨时间?”透过这些问题,我们才能更深地与耶稣在客西马尼祷告相遇,并在那相遇中,学会不再依赖人的力量或意志,而是将全人都交托给天父的旨意和大能。正如张大卫牧师常讲的:“信仰并非建基于我的决心,而是建基于上帝将独生子交付十字架的爱,以及耶稣甘心走到尽头的顺服之上。我们只不过是站立在那顺服的根基上。当我们在人生大小的客西马尼园时,也可以呼喊‘阿爸父’,并宣告‘尽管如此,我仍然信靠你’。”而这宣告正是在日常生活中具体化“与基督同行”的关键。它并非表面浮华的宗教举动,而是夜深人静时带着泪水的祷告;正是在这样真实的祷告中,上帝更新我们的心灵,让借着耶稣已成就的救恩与生命大能,真实地彰显在我们身上。

因此,客西马尼园中耶稣的祷告、门徒的软弱,以及耶稣毅然走向十字架的顺服,一并让我们回想起主曾说“若有人要跟从我,就当舍己,背起他的十字架来跟从我”。张大卫牧师总结:“主是独自走过那条路。门徒或沉睡,或逃跑,或出卖,因此十字架之路本来就充满艰难。即便如此,耶稣依旧不退后,结果那条路的终点是复活和胜利。”这一讯息至今仍然有效,提醒所有蒙召成为门徒的人,都当聆听耶稣呼唤“跟我一起走吧”。对我们而言,就是要与那为世人舍命的主同行。

综而观之,透过客西马尼的祷告,张大卫牧师所强调的“与基督同行”包含如下寓意:第一,承认自己的软弱,但带着软弱来到神面前;第二,当神的旨意与我们的意志相悖时,要相信天父的旨意比我的更美好、更正确;第三,若不警醒祷告,再强烈的决心与誓言也会瞬间崩塌;第四,即使我们跌倒,耶稣也不会撇下我们,正如他在复活后并没丢弃门徒,反而重新扶持他们;第五,虽然十字架象征了死亡,却同时蕴含复活的荣耀,眼前的苦难并非终局,只要我们凭信心坚持到底,就能看见那荣耀。

因此,默想客西马尼的祷告,便是呼唤我们不断自问:“我现在面对的混乱和苦难有什么意义?神借此要对我说什么?”主必在尽头给我们答案。如果我们眼前正有不想背、想逃避的十字架,那么要相信:那十字架背后,神早已预备了更大荣耀和复活的胜利。这就是“与基督同行”的最高境界,也是张大卫牧师反复传讲的福音真谛。因此,我们需要在客西马尼中痛哭祷告的耶稣面前“醒过来”,不再沉睡或逃跑,而是真正与主同行。

总的来说,客西马尼的祷告既充分展现了耶稣身为人所经历的软弱,也彰显了他对神完全顺从的神性悖论。同时,它强力宣告我们都要以“完全交托神旨意的祷告”来回应生命中的大小考验。张大卫牧师时常反复强调客西马尼灵性的关键,即“若想真的与主同行,就必须经历客西马尼的痛哭,也要背负十字架,并且坚定相信这条路最终通往荣耀”。当我们每日警醒祷告,把客西马尼再次带进自己的现实生活,我们就会亲身经历到,与基督同行原来是世上最蒙福的道路。纵使我们时常暴露出弱点和不足,耶稣依然如当初接纳门徒般,接纳今天的我们,并且叫我们在他的复活大能里重获更新。

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キリストとの同行 ― 張ダビデ牧師

本稿では、マルコの福音書14章32~42節に記されたイエス様のゲツセマネの祈りの場面を中心に扱いつつ、張ダビデ牧師が強調してきた「キリストとの同行」という意味を深く黙想することを目的としています。聖書本文でイエス様が体験された苦しみや弟子たちの姿、そしてその孤独な祈りを通じて明らかになる信仰の核心的価値を思い起こしながら、現代の私たちに与えられるメッセージとともに、張ダビデ牧師が伝えようとしている主要な教えを探ってみようと思います。この展開は複数の小見出しや区分を設けず、一つの流れの中で続いていきます。そして主がゲツセマネの園で慟哭と涙をもって祈られた場面が、私たち一人ひとりの人生とどのように結びついているのか、またキリストと同行する弟子の道とは何かを省みるように導くことでしょう。

まず、マルコの福音書14章に記されたゲツセマネの祈りの場面を通して、イエス様が十字架の死を目前にしておられたことがわかります。イエス様は弟子たちとともに過越の食事を終えた後、オリーブ山のふもとにあるゲツセマネの園へ行かれ、そこで汗が血のしずくのようになるほど切実に祈られました。一般的に「オリーブ山」はオリーブの木の森が茂る場所で、その中にある「ゲツセマネ」とは「搾油所」、すなわちオリーブの実を搾ってオイルを得る所という意味を持つ場所です。張ダビデ牧師はこの点で、オリーブの油がもたらす二つの象徴、すなわち平和と永遠性、そしてメシアに油注ぎを行う伝統を合わせて黙想してみるべきだと強調してきました。ヘブライ語で「メシヤ」、ギリシア語で「クリストス」という表現はいずれも「油注がれた者」という意味を持つからです。したがってイエス様がキリスト、すなわち油注がれた王としてゲツセマネの園におられたにもかかわらず、そこで弟子たちが目撃したのは、その方を王として油注ぎして戴冠する場面ではなく、汗を血のしずくのように流しながら十字架の受難に備えられるイエス様の姿でした。即位されるべき王が極度に悲惨な祈りを捧げる光景は、聖書全体の中でも非常に強烈で逆説的な対照を成しています。

このように、イエス様のゲツセマネの祈りはマタイ・マルコ・ルカ福音書に共通して記録されている非常に重要な本文ですが、ヨハネ福音書には記されていないという特徴があります。張ダビデ牧師はこれについて、「ヨハネはすでに13章から、イエス様が自ら十字架を負う道を完全に受け入れておられることを照らし出しているので、ゲツセマネの祈りの場面を具体的に扱わなかったと考えられる」と解釈します。ヨハネの福音書13章でイエス様は弟子たちと最後の晩餐をなさる中、「今や人の子は栄光を受けた」と宣言され、弟子たちに終末論的な勧告と別れの説教を残されました。すなわち、十字架の受難が始まる前からすでにご自身はそれを「栄光」と呼んで決断なさったということです。張ダビデ牧師はこれを指して、「主はカルバリの丘の前からすでにキリストの道を選ばれた。ヨハネはイエス様の内面に少しの揺らぎもなく、御父のみこころを完全に受容する王なる威厳を描きたかったので、ゲツセマネの祈りを省略した可能性がある」と説明します。

しかし共観福音書(マタイ・マルコ・ルカ)が記録するゲツセマネの祈りは、イエス様の「人間的な苦悶」と「激しい慟哭」を私たちに見せてくれます。マルコの福音書14章33~34節を見ると、イエス様は「ひどく恐れもだえ、『わたしの魂は悲しみのあまり死ぬほどだ』」とおっしゃっています。ヘブライ人への手紙5章7節は「キリストは肉体をもっている間、自分を死から救い出すことのできる方に激しい叫びと涙をもって祈願と願いをささげた」と証言します。これはイエス様がまことに私たちと同じ人間であったことを生々しく示すと同時に、「アバ、父よ」と呼んで最後まで従われた尊い信仰を明らかにするものです。張ダビデ牧師は「イエス様は汗が血のしずくになるほど祈られた。そのお方の内面には十字架の道がどれほど苛烈な道であるのか、またその道を進むうえで人間的な震えと苦痛がないはずがないという事実が赤裸々に現れている」と強調します。しかしそれでもなおイエス様は自ら「しかし、わたしの思いどおりではなく、御父のみこころのままになさってください」と告白され、神の御心に完全に順服される姿を示されました。

この箇所で、私たちは張ダビデ牧師がたびたび強調してきたように、イエス様が事実上「十字架を負う道を避けることもできた」という点を見落としてはいけません。マタイの福音書26章やマルコの福音書14章に表れているイエス様の祈りを見ると、「この杯をわたしから取りのけてください」という表現があります。イエス様は神の御子であられながらも、人間として死を目前にした激しい恐怖と苦痛を吐露されたのです。そして同時に「しかし、わたしの望みどおりではなく、御父のみこころどおりにしてください」という祈りが続きます。張ダビデ牧師はこの場面を通して、「私たちは信仰生活をするうえで本当に神の御心に従うと決断してはいても、しばしば意志や感情が弱く、ほかの道に逃げ出したくなる時が多い。イエス様もその瞬間を経験なさったが、最終的に御父のみこころを握って最後まで歩まれることで、私たち全員に模範を示された」と解説します。これはキリストと共に歩むすべての者が必ず直面しなければならない挑戦であり、同時に私たちを慰め、希望を与える真理でもあります。

一方、ゲツセマネの園でイエス様が祈られる間、弟子たちは眠っていました。特にペテロは食事の席で「どんなことがあっても主を否定しません。主と一緒に死ぬとしても、見捨てたりしません」と大言壮語しましたが、イエス様は「鶏が鳴く前にあなたは三度わたしを知らないと言うことになるだろう」と予告されました。そしてゲツセマネに入り、祈るイエス様をそばで見届ける間も、ペテロをはじめとする弟子たちは1時間すら目を覚ましていることができず、眠り込んでしまいます。主は「あなたがたは1時間でも目を覚ましていられなかったのか」と言われつつ、誘惑に陥らないよう目を覚まして祈るように勧められました。張ダビデ牧師はこの場面について「主にとっては今が最も切迫した時間で、一世一代の霊的闘争が繰り広げられているのに、弟子たちは状況をまったく理解できず、まるで夜に散歩に出た人のように無頓着に眠りこけてしまう。これが私たちの姿でもある。しばしば神の業が行われる厳粛な瞬間に、私たちは何も悟らないまま横になってしまうことが多いのだ」と指摘します。

結局、イエス様が捕らえられると、弟子たちは慌てふためいて逃げ去ってしまいます。マルコの福音書14章51~52節には、亜麻布をまとってついてきた若者が捕まれそうになって、亜麻布を捨てて裸で逃げたという話が登場します。伝統的にこの「ある若者」をマルコ福音書の著者マルコだと解釈することが多いのです。張ダビデ牧師はこれを、「自分の家で最後の晩餐が行われ、イエス様と弟子たちがオリーブ山へ向かうと、夜中にいったん寝入っていたマルコが遅れてすべての状況を知り、慌ててイエス様について行ったのだろう。しかし結果的に彼も恐怖の前に亜麻布を捨てて逃げてしまう」と説明します。マルコはこのように恥ずかしい場面を自分の福音書に隠さず、ありのままに書き残すことによって、人間的な弱さがどれほど簡単に露呈するか、そしてその弱ささえも最終的にはイエス様の愛のうちで回復されうるという事実を証言するのです。張ダビデ牧師はこれを「正直な信仰告白」の手本と呼び、「マルコは自分が恥ずかしい存在であることを正直に告白し、そんな自分さえも変えてくださった主の恵みを誇るために、この場面をそのまま書いたのだ。私たちも自分の弱点を隠すのではなく、むしろさらけ出すことで神の力が臨む道を開いておくべきだ」と勧めます。

こうしてゲツセマネの園は、王として油注がれるのが当然であるはずのイエス様が、むしろ苦しみと悲しみの中で汗を血のしずくのように流される悲劇的な場所となってしまいました。これを通して「キリスト」という称号が完全に受け入れられるまで、すなわちイエスが真実に「油注がれた方」として公に認められ、告白されるまでには、十字架と復活の出来事が不可避であったことに気づかされます。弟子たちはイエス様を王として迎える準備がまったくできておらず、その方の行く道を共に歩む霊的・信仰的な成熟を備えていませんでした。その結果、イエス様はひとり孤独の道を行かねばならず、その絶頂こそがゲツセマネの汗のしずくとカルバリの丘の十字架だったのです。張ダビデ牧師はこの事実について、「弟子たちは最後の晩餐の席でもパンとぶどう酒を受け取り、賛美の歌を歌ったが、まもなく訪れる受難の現実をまったく想像していなかった。過越祭にささげられた小羊の血がキドロンの谷川へ流れ落ちて赤く染まる様を見ても、主の死が何を意味するかを鮮明に理解していなかった。主はひとりでその赤い流れを渡り、ゲツセマネへ入っていかれ、そこで汗が血のしずくになるまで祈られたのだ」と語ります。

この孤独で痛ましい瞬間、イエス様は神に向かって「アバ、父よ」と呼びかけられました。これはアラム語の「アバ」(アッバ)とギリシア語の「パテール」(父)が結合した表現で、イエス様と父なる神が結んでおられる親密かつ絶対的な信頼関係を象徴しています。イエス様がガリラヤで宣教されていたときも「天にいますあなたがたの父」と呼ばれましたが、この苦難の谷でいっそう切実で日常的な言い方として「パパ、父よ」と呼ばれながら叫ばれます。張ダビデ牧師は「私たちが信仰の道を歩むとき、最も大きな誘惑は『神は本当に私を愛してくださるだろうか?』という疑いが生じるときだ。イエス様でさえ、その激しい苦難の中で『アバ、父よ』を求められたことで、人間的な恐れの瞬間にこそ私たちも全面的に父なる神を信頼すべきだという模範を見せられた」と解説します。結局、死の力が最も強く覆いかぶさってくるときですら、「神の善良さ」への信仰を捨てず、「お父様には何でもおできになります」と告白できるべきなのです。

ここでもう一つ注目すべきは、イエス様の祈りの中に、いわゆる「手段としての祈り」ではなく、「従順を生み出す祈り」の本質が具現されているという点です。イエス様は「できればこの杯を過ぎ去らせてほしい」と願われましたが、最終的には「わたしの思いではなく、御心のとおりになさってください」と結論づけられました。この場面について張ダビデ牧師は、「私たちはしばしば祈りによって神の御心を“変えてみよう”とする試みをする。しかしイエス様が教えてくださった祈りとは、神の御心が“わたしを変えてくださるよう”に身を任せる態度を言う。ゲツセマネでイエス様が見せてくださった祈りの神髄はまさにこれだ。人間の思いや感情を超えて、御父に最後まで服従すること、それこそ真の祈りのゴールである」と強調します。だからこそイエス様のゲツセマネの祈りは、どの時代を生きるクリスチャンにとっても、いかなる状況にあっても主の道を従う力を与える根本的な手本となるのです。

しかし、人間的な弱さをもつ弟子たちは、この祈りを共にすることができませんでした。ペテロは眠ってしまい、ヤコブやヨハネも主の切迫感を少しも理解しませんでした。イエス様が「あなたがたは1時間でも目を覚ましていられなかったのか」と言われ、「誘惑に陥らないように目を覚まして祈りなさい。心は燃えていても、肉体が弱いのだ」と勧められたにもかかわらず、彼らは相変わらず無感覚な状態でした。張ダビデ牧師は、これを「教会にいる人間的な姿」とたとえつつ、「世間では大きな声を出して大胆に見える信者であっても、いざ危機が来ると真っ先に眠り込んだり、逃げてしまう場合が多い。イエス様の時代もそうであったように、現代の私たちの生活の中でも同様だ。だからこそ、いっそうゲツセマネの祈りを通じて私たちの本当の姿は何かを振り返るべきであり、ペテロのように軽率な自信を振りかざすよりも、イエス様のように御父の前にひざまずいてすべてをゆだねるべきだ」と勧めます。

その後、イエス様は三度目の祈りのあと「もう眠って休みなさい。もうそれでいい。時が来たのだ」と言われ、十字架にかけられる運命を喜んで受けとめられます。そして兵士たちがイエス様を捕らえにやって来ると、弟子たちは散り散りになってしまいます。ここで張ダビデ牧師は「どんなに強い決心と意志を見せても、結局は聖霊のうちに祈り、神の力に頼らなければ、簡単につまずいてしまう。ペテロは『主と共に死んでも否定しない』と豪語したが、実際には最も恥ずかしい姿で主を否定した。しかしイエス様はすでにペテロがつまずくことを知っておられながらも、彼を最後まで愛し、立ち返るように導かれた」と語ります。これは私たちがつまずき、恥ずかしい姿をさらしてしまっても、主は悔い改めに導く恵みを与えてくださるという希望のメッセージです。

結局、ゲツセマネの祈りを通してイエス様は、人間的には克服しがたい「死の杯」を御父のみこころに従うことによって受け入れられ、それを具体的に実現されたのがカルバリの丘の十字架です。張ダビデ牧師は「イエス様の十字架は、傍観者や見物人の立場にとどまるなら何の役にも立たない。私たちは主とともに、その十字架の道を歩まなければならない。それこそがキリストとの同行であり、主のうちに与えられた永遠のいのちへと入る通路になる」と力説します。すなわち、ゲツセマネで始まったイエス様の従順の道を、私たちも信仰によって共に歩むべきだというのです。その道が孤独で悲劇的に見えたとしても、復活の栄光がその終わりに約束されています。

一方、ヨハネ福音書がゲツセマネの祈りを省略したことについて、張ダビデ牧師は「ヨハネ福音書13章ですでにイエス様が十字架を栄光として宣言された事実を強調するために、イエス様の人間的な苦悶の部分を省略する編集上の意図があったのだろう」とあらためて指摘します。ヨハネ福音書は17章の別れの祈りを通じて、世と弟子たちのために執り成されるイエス様の「王なる」威厳をより際立たせます。一方、共観福音書はイエス様がどれほど人間的に苦しまれ、その苦しみを克服するためにどのような祈りを捧げられたのかに焦点を当てています。これら二つは決して矛盾するものではなく、神の子としてのイエス様と同時に完全な人間としてのイエス様を、より豊かに示す補完的な視点だと言えるでしょう。

張ダビデ牧師は「私たちも信仰の道を歩むうえで、しばしばゲツセマネのような困難に直面する。世の中でキドロンの谷川に流れるあの赤い血の跡のような悲惨な現実を見て、時に恐れ震えもするし、誰も自分の苦しみを理解してくれずに孤独になることもある。しかしイエス様がすでにその道を行かれ、『わたしの思いどおりではなく、御父のみこころのままに』という祈りのお手本を残してくださった。私たちがその祈りを自分のものとするとき、主との同行の道は確かに孤独を越えて復活の歓喜へとつながる」と教えています。このようにゲツセマネとカルバリの丘は、苦しみが極度に現れる場でありながら、同時に神の力と愛が最も強力に働く場所であるという真理が、私たちに提示されるのです。

さらに、ゲツセマネの出来事は弟子たちだけでなく、現代を生きる私たちすべてを振り返らせる「霊的な鏡」です。もし私たちがあの状況にいたなら、弟子たちと大差ない姿だっただろうし、もしかするとマルコのように、やっとのことで布切れ一枚をまとって走り寄ったあげく結局逃げ出してしまったかもしれません。張ダビデ牧師は、人間的な決意と誓いがいかに限界がはっきりしているかを指摘しつつ、「ペテロのように、どんな困難があっても主を捨てないと大きな声で言っても、神の前に目を覚まして祈らなければ、結局は些細な刺激にも打ち負かされてしまう。だからこそ信仰とは、ただ神への絶対的な依存と祈りを通してのみ強固になるのだ」と言います。これは外に現れる熱心さよりも、内面のへりくだりと信頼のほうがはるかに重要であることを示しています。

マルコの福音書14章の後半に進むと、イエス様が実際に捕らえられ、大祭司たちの前で尋問を受ける場面へと続き、ペテロはまさしくイエス様の予告通り、主を三度否認してしまいます。鶏が鳴くや否やペテロはイエス様の言葉を思い出して慟哭します。張ダビデ牧師はここで、人間的な惨めさと涙を挙げながら、「私たちは失敗し、つまずくかもしれない。しかしそれで終わりではない。イエス様は復活された後にもペテロを探し、彼に『わたしの羊を飼いなさい』と使命を回復させてくださった。これはゲツセマネの祈りで十字架を選ばれたイエス様の愛がどれほど大きいのか、罪人である私たちをどれほど最後まで支えてくださるかを再確認させる」と説教します。

このような事実は、最終的に張ダビデ牧師が強調する「キリストとの同行」が決してやさしい道ではなく、ときに孤独でつらく、涙に濡れた道であることを示唆します。しかし同時に、その道を主が先に行かれ、弟子たちのあらゆる失敗さえも包み込まれたがゆえに、私たちが失敗したとしても再び回復される道が開かれているという希望があります。イエス様のゲツセマネの祈りは、まさにこの「復活の希望へと導く苦難の自画像」と言えるでしょう。クリスチャンはこの地上でゲツセマネのような暗闇や悲しみ、ひとりで格闘しなければならない試練に直面するかもしれませんが、祈りによって御父の御心に服従し続けるならば、私たちも復活の新しい朝を迎えることができるのです。

結局、張ダビデ牧師はこのようなゲツセマネの祈りの場面を通じて、私たちが忘れてはならない核心を次のようにまとめています。第一に、イエス様も人間的な恐れと苦痛を経験され、私たちもまたそれらの試練を避けられない存在であることを認識する必要があります。第二に、その恐れと苦痛の中でもイエス様が「アバ、父よ」と叫ばれたように、私たちは神の愛と善良さを絶対的に信頼しなければなりません。第三に、「わたしの望みどおりではなく、御父のみこころどおりに」という服従は祈りを通してのみ可能であるため、「目を覚ましていなさい」という主の言葉を必ず守らなければなりません。第四に、弟子たちのように眠りに落ちたり逃げ出してしまうしかない私たちの弱さも率直に認めるべきであり、その弱さのただ中に臨まれる主の恵みによってもう一度立ち上がれることを信じなければなりません。最後に、イエス様のゲツセマネの祈りが最終的に十字架と復活を通して完成されたという点を常に心に刻むべきです。十字架は人間的な最悪の絶望であると同時に、復活という究極の希望へとつながる通路であり、その道で私たちの信仰は成熟していくのです。

このようにゲツセマネとカルバリは、単に二千年前のパレスチナの地で起きた歴史的事件ではなく、今を生きるクリスチャンの日常の中で繰り返される霊的現実を映し出します。張ダビデ牧師はこの事実に注目し、「私たちはあまりにも簡単に弟子たちを非難するが、実際には『もし自分があの場にいたら、はたしてどんな姿を見せただろうか?』と問いかけるべきだ。その問いを通じて、自分自身もイエス様を見捨てて逃げ出す可能性を持つ存在であることに気づくとき、はるかに深い謙遜と悔い改めの心で主のみもとに進むようになる」と語ります。結局、信仰とは「自分が強いから耐えられる」のではなく、「主が最後まで支えてくださり、私たちが弱さを認めて恵みを求めるからこそ耐えられる」という結論に至るのです。

さらに、今日の教会と信徒たちは様々な危機や誘惑に直面するとき、選び得る道が二つしかないという事実を自覚するべきです。一つはペテロやほかの弟子たちのように意志だけで踏ん張ろうとして、結局は逃げ出したり崩れ去ってしまう道、もう一つはイエス様のように父の前にすべてを吐露し、「御父のみこころのとおりになりますように」と告白していく道です。そして後者こそが、張ダビデ牧師が絶えず説いてきた「キリストとの同行」の具体的な姿なのです。主がゲツセマネで先にその道を歩まれ、復活されることで、その道が決して絶望で終わらないことを示されました。私たちがその道を従うとき、人間的な弱さと涙が伴ったとしても、最後には復活の力が広がり、神の国の栄光を味わうことができるという真理です。

これら一連の過程を通して、私たちは改めて「祈り」の役割を再発見することになります。なぜイエス様は最もつらい瞬間に弟子たちを連れて祈りの場に行かれ、彼らと共に目を覚まして祈るように望まれたのでしょうか。張ダビデ牧師は「祈りは神との関係を深め、神の御心に対する私たちの心の降伏を引き出す。祈りを放棄することは、すなわち神の主権を認めず、自分の力で問題を解決しようとする高慢の表現になりうる。だからこそイエス様は決して祈りを放棄されず、弟子たちにも目を覚まして祈ることを願われたのだ」と説明します。しかし弟子たちは理解しませんでした。その結果、イエス様が捕らえられ、十字架にかけられている間、彼らは意味のある働きを何もできずに散り散りになってしまいました。ところがイエス様は復活後、再び弟子たちを探し出して、彼らに「祈りの場」と「聖霊の働き」を通じて福音伝播の使命を託されます。最終的に彼らは使徒言行録で祈りと聖霊の力によって初代教会のリバイバルを起こす主役となります。

これは私たちにもまったく同じように当てはまります。いかに情熱的で決断力があるように見えても、祈りを失えばペテロのように些細な誘惑の前で崩れてしまいかねません。しかしゲツセマネの主のように涙と慟哭をもって神に近づくなら、私たちを倒そうとするどんな試練も最終的には克服できるのです。張ダビデ牧師はこの点で「教会がこの地で立場を失い、個人の信仰が深い内面的な力を失ってしまう理由のひとつは、真の意味でのゲツセマネの祈りを喪失したからではないか。ゲツセマネの祈りには切実さと切迫感、そして神の御心に対する絶対的な服従が込められているが、それを失えば私たちも眠りに落ち、遠くへ逃げ出すしかないのだ」と語ります。

したがって私たちは、四旬節や特別な早天祈祷会など、特定の季節だけイエス様の苦難を思い起こして祈るのではなく、日常の場でいつもゲツセマネを覚えていなければなりません。十字架の前で避けられない決断をなさったイエス様の姿が、私たちの生活の中で生き生きと働くように、常に目を覚まして祈る霊的態度を持つべきなのです。張ダビデ牧師はこれを「聖なる繰り返し」と呼びます。すなわち、歴史の中でただ一度起こったゲツセマネの物語が、今日も私たちの内で繰り返されるべきだという意味です。そうすることで、私たちはたとえマルコのように恥ずかしい過去を抱えていたとしても、最終的には十字架と復活を証しする福音書の著者として立てられる恵みを経験できるでしょう。そしてペテロのように三度も主を否定したとしても、再び「わたしの羊を飼いなさい」という使命を受け取り、やがて教会の柱として用いられる歴史が起こるのです。

このように、マルコの福音書に記録されたゲツセマネの祈りの場面は、「自分の願いではなく神の御心に完全に従う信仰」とは何かを示す最も強烈な例であると同時に、弟子たちの弱さとイエス様の慈しみが鮮明に対比される場でもあります。張ダビデ牧師が語る「キリストとの同行」は、結局このゲツセマネの霊性に由来します。どんなに恐ろしい死が迫ろうとも、「アバ、父よ」への絶対的な信頼と愛を持ち、「わたしの思いではなく、御心のとおりになさってください」と言える人は、孤独で悲しみに満ちた状況のただ中でも決して崩れ落ちません。なぜならイエス様がすでにその道を先立って歩まれ、その道が永遠の勝利に続いていたことを、私たちは復活という出来事を通して確かめているからです。キリストを信じる者なら誰でも、この信仰を行動に移すことが課題なのです。

このようなゲツセマネの出来事を要約しながら、張ダビデ牧師は私たち一人ひとりに「自分が避けたいと思っている十字架は何か」と問うよう勧めます。「あるいは自分が眠り込んでしまっている苦難は何であり、本来なら神の前で慟哭しながらすがるべき事柄は何なのか。また今の自分はペテロのように『主のためなら命も捧げます』と豪語しながら、実は眠ってしまっていたり、無為に時を過ごしてはいないか」という問いが私たちの心に浮かんでくるかもしれません。その問いに真摯に向き合うとき、私たちはイエス様のゲツセマネの祈りと、さらに深く出会うことができます。そしてその出会いを通して、もはや人間的な力や意志ではなく、父なる神のみこころと力に全面的に依拠することを学ぶようになるのです。

張ダビデ牧師は常々「信仰は私の決断の上に立っているのではなく、神が独り子を十字架に差し出された愛と、イエス様がその道を最後まで歩まれた従順の上に立っている」と語ります。私たちはその従順に根を下ろして、私たち自身も人生の大小さまざまなゲツセマネに出会うときが来るたびに「アバ、父よ」と呼び求め、「それでもなおあなたを信頼します」と告白できなければなりません。この告白こそが「キリストとの同行」という霊的現実を、私たちの日常に具体化するカギです。そしてそれは華やかな信仰行為にあるのではなく、目に見えない夜半に流す涙と祈りによって成し遂げられます。その祈りの中で神は私たちの心を新たにし、イエス様を通してすでに宣言してくださった救いといのちの力を、私たちの現実の中で実際に示してくださるのです。

このように、ゲツセマネの園に凝縮されているイエス様の祈りと弟子たちの弱さ、そしてついに十字架の道へと固く立ち上がられるイエス様の従順は、「わたしについて来たいと思うなら、自分を捨てて自分の十字架を負い、わたしに従いなさい」という主の言葉を改めて思い起こさせます。張ダビデ牧師は「主はひとりでその道を行かれた。弟子たちは眠っていたし、ある者は逃げ、別の者は裏切った。だから十字架の道はそもそも易しいものではなかった。にもかかわらずイエス様は一歩も引き下がることなくその道を行かれ、その道の終着点は復活という勝利だったのだ」と言います。このメッセージは昔も今も弟子として招かれたすべての人に変わらず有効であり、それぞれの私たちに「ともに行こう」と呼びかけるイエス様の声を聞くようにとの招きでもあります。

要するに、張ダビデ牧師がゲツセマネの祈りを通して強調する「キリストとの同行」は、次のような意味を持ちます。第一に、私たちの弱さを正直に認めながらも、その弱さを抱えたまま神のみもとに行く必要があるということ。第二に、神の御心が私の意志と異なるときであっても、私の願いより御父の御心のほうがもっと善で正しいと信じるべきだということ。第三に、目を覚まして祈らなければどれほど強い決意や誓いを立てようとも簡単に崩れ去ることを忘れてはならないということ。第四に、たとえ失敗したとしても、イエス様は復活後も弟子を見捨てられず、ペテロを回復させられたように、私たちももう一度起き上がれるようにしてくださる方であることを忘れないこと。第五に、十字架は死を意味するが同時に復活の栄光を含む逆説的な象徴であり、今目の前に見える苦難にのみ囚われず、最後まで信仰をもって走り続けるときにその栄光を味わえると確信しなければならないということです。

結局、ゲツセマネの祈りを黙想するということは、「私の人生で今直面している混乱や試練はどういう意味を持つのか。その中に隠されている神の御心は何なのか」という問いを絶えず投げかけてくることでもあります。主はその終わりに、はっきりとした答えをくださいます。もし私にとって重荷で逃げたいと思うような十字架があるなら、その十字架の向こうには神が与えてくださるさらに大きな栄光と復活の勝利が待っている、と言ってくださるのです。これこそが「キリストとの同行」の頂点であり、張ダビデ牧師が繰り返し語ってきた福音の実体だと言えるでしょう。だからこそ私たちに必要なのは、ゲツセマネで慟哭されたイエス様に対して、ようやく目を覚まして立ち上がり、ともに歩き出す決断です。もはや眠ることなく、また逃げることもなく、主とともに行く真の同行者となるべきなのです。

以上すべてを一つにまとめると、ゲツセマネの祈りはイエス様が持っておられた人間的な弱さと神的な従順の逆説を余すところなく示すと同時に、私たちみなが「神の御心に自分を完全に委ねる祈り」へと進むべきだということを力強く宣言しています。張ダビデ牧師は、このゲツセマネの霊性の重要性を繰り返し説いてきましたが、その核心は「私たちが真に主と同行しようとするなら、私たちもゲツセマネの慟哭を通らねばならず、十字架を担わなければならず、最後にはその道が栄光へと至る道であると信じなければならない」という点にあります。私たちが日ごとに目を覚まして祈り、ゲツセマネを自分の人生の現場にもう一度実現するとき、キリストとともに歩むことこそが、この世のどんなものにも比べようのない祝福された道であることを体験するようになるでしょう。そしてその過程で、たとえ弱さや欠けた姿が露呈したとしても、イエス様がすでに弟子たちの弱さを知りながら最後まで愛されたように、今日の私たちの失敗と涙も、最終的には主の復活の力のうちで回復され、新しくされうるのです。

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Walking with Christ – Pastor David Jang

This writing focuses on the scene of Jesus praying in Gethsemane, recorded in Mark 14:32–42, and explores in depth the meaning of “walking with Christ,” a theme Pastor David Jang has consistently emphasized. By reflecting on the core values of faith as revealed in the agony Jesus experienced, the behavior of the disciples, and the solitary prayer in that scene, we will look at the message conveyed to us today, along with the main teachings Pastor David Jang seeks to impart. The discussion flows seamlessly as a single narrative without subdividing into multiple subtopics, guiding us to ponder how the scene of Jesus praying with loud cries and tears in the Garden of Gethsemane connects to each of our lives and what it means to walk as a disciple with Christ.

First, from Mark 14 we learn that Jesus was facing His imminent death on the cross. After sharing the Passover meal with His disciples, He went to the Garden of Gethsemane at the foot of the Mount of Olives, where He prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Commonly, the “Mount of Olives” is an area filled with olive trees, and “Gethsemane” is a place name meaning “oil press,” where olives were crushed to extract oil. Pastor David Jang points out that olive oil symbolizes two important things—peace and eternity—while also recalling the tradition of anointing kings with oil in the Old Testament. In Hebrew “Messiah” and in Greek “Christos” both mean “the Anointed One.” Therefore, although Jesus was in Gethsemane as Christ, the anointed King, what we see here is not the disciples anointing Him for His enthronement, but rather Jesus sweating great drops of blood as He prepared for His suffering on the cross. This is a striking and paradoxical contrast in Scripture—He is the One who should have been enthroned as King, yet He is found in deep distress, offering up a pitiable prayer.

Although Jesus’ prayer in Gethsemane is recorded as an extremely important passage in Matthew, Mark, and Luke, it is notably absent from the Gospel of John. Pastor David Jang explains that this might be because John, starting from chapter 13, already sheds light on Jesus having fully accepted the path of the cross, thereby not focusing on the Gethsemane prayer scene in detail. In John 13, while Jesus was sharing the Last Supper with His disciples, He declared that He had now been glorified, and He left them with eschatological exhortations and a farewell discourse. In other words, even before the suffering of the cross began, Jesus already proclaimed that path as “glory,” signifying His resolute determination. According to Pastor David Jang, “The Lord chose the way of the Christ even before Golgotha. John likely omitted Gethsemane’s prayer to emphasize Jesus’ regal majesty, completely embracing the Father’s will with no trace of wavering.”

Yet the Gethsemane prayer described in the Synoptic Gospels shows us Jesus’ “human struggle” and “intense lament.” In Mark 14:33–34, Jesus says, “He began to be deeply distressed and troubled. ‘My soul is overwhelmed with sorrow to the point of death.’” Hebrews 5:7 testifies, “During the days of Jesus’ life on earth, He offered up prayers and petitions with loud cries and tears to the One who could save Him from death.” This shows that Jesus truly became human like us, and at the same time it reveals His noble faith, crying out to God the Father as “Abba, Father” and obeying Him to the very end. Pastor David Jang underscores that “Jesus prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Within Him we see the raw reality that the path of the cross is so dreadful, and that human trembling and pain were inevitable in walking that path.” Nonetheless, Jesus voluntarily declares, “Yet not what I will, but what You will be done,” demonstrating complete submission to the will of God.

At this point, as Pastor David Jang often stresses, we must not miss the fact that Jesus could have “avoided” bearing the cross. In Jesus’ prayer found in Matthew 26 and Mark 14, He says, “Take this cup from Me.” Even though Jesus is the Son of God, He expresses, in His humanity, the terror and agony of facing death. Yet in the same breath, His prayer continues, “Nevertheless, not as I will, but as You will.” Commenting on this scene, Pastor David Jang says, “Even though we may resolve to follow God’s will in our walk of faith, our will and emotions are weak and we often long to flee in another direction. Jesus also experienced that moment, yet He ultimately held onto the Father’s will and walked it to completion, providing an example for us all.” This is the challenge that all who walk with Christ must face, and at the same time it serves as a truth offering us comfort and hope.

Meanwhile, as Jesus prays in Gethsemane, the disciples are sleeping. Specifically, at the supper table Peter had boasted, “I will not deny You under any circumstances. Even if I must die with You, I will not forsake You.” But Jesus predicted, “Before the rooster crows, you will disown Me three times.” Moreover, when they enter Gethsemane, Peter and the other disciples fail to stay awake for even one hour; they simply fall asleep. The Lord says, “Could you not keep watch for one hour?” and urges them to pray so as not to fall into temptation. Pastor David Jang observes, “At this crucial hour for the Lord, in the midst of a decisive spiritual battle, the disciples have no idea what is truly happening. They behave like people out on a leisurely evening stroll, and they fall asleep. This is our own picture as well. Often, at pivotal moments when God is working, we lie down in ignorance, missing it completely.”

Ultimately, when Jesus is arrested, the disciples scatter in confusion. Mark 14:51–52 tells of a young man who followed Him wearing nothing but a linen cloth; when he was seized, he ran away naked, leaving the cloth behind. Traditionally, many interpret this “young man” to be Mark, the author of the Gospel. Pastor David Jang explains, “Because the Last Supper took place in his home, Mark, who was likely asleep, realized what was happening late at night and hurriedly went out to follow Jesus. But in the end, he too was overcome by fear and fled, leaving the cloth behind.” By including such an embarrassing scene about himself so transparently in his Gospel, Mark testifies to how easily human frailty can surface, and also shows that even such frailty can be restored in the love of Jesus. Pastor David Jang calls this “an honest confession of faith,” stating, “Mark frankly confesses his own shame and writes this scene to boast in the grace of the Lord who transformed him. We too must not hide our weaknesses but reveal them, opening the way for God’s power to be manifest.”

Thus, Gethsemane—a place where Jesus, as the One who deserved to be anointed King, instead sweated drops of blood in sorrow—became a tragic location. From this we realize that the cross and resurrection were inevitable before the title “Christ” could be fully embraced and affirmed, that is, before Jesus could truly be confessed and recognized as “the Anointed One.” The disciples were not at all prepared to crown Jesus King, nor were they spiritually and faithfully mature enough to walk His path. Consequently, Jesus had to walk in solitude, culminating in the bloody sweat of Gethsemane and the cross of Calvary. Pastor David Jang notes, “Even at the Last Supper, the disciples received the bread and wine, sang a hymn, and then failed to anticipate the suffering that lay ahead. Even as the blood of the lamb sacrificed at Passover flowed down the Kidron Valley, staining the waters red, they did not clearly grasp the significance of the Lord’s death. The Lord alone crossed that red current and entered Gethsemane, where He soon prayed earnestly until His sweat became like drops of blood.”

In that lonely, desperate moment, Jesus addressed God as “Abba, Father.” This expression combines the Aramaic “Abba” (Dad) with the Greek “Pater” (Father), symbolizing Jesus’ intimate relationship with God the Father and His absolute trust in Him. While ministering in Galilee, Jesus also referred to God as “your Father in heaven,” yet in this valley of suffering He cries out even more urgently and intimately, “Abba, Father.” Pastor David Jang comments, “When we walk the path of faith, one of the greatest temptations is the doubt, ‘Does God really love me?’ Even Jesus, in the depths of extreme suffering, called upon ‘Abba, Father.’ This shows us that, in our own fearful moments, we must put our total trust in the Father.” Ultimately, even when the power of death looms with full force, we must never relinquish our faith in the goodness of God and must be able to confess, “Everything is possible for You.”

Another crucial aspect here is that Jesus’ prayer reveals the essence of prayer as leading to obedience, rather than functioning as a mere “means” to an end. Jesus asked, “If possible, let this cup pass from Me,” yet ultimately concluded, “Not My will, but Yours be done.” On this point, Pastor David Jang emphasizes, “We often try in prayer to ‘change God’s will.’ However, the prayer that Jesus taught is about letting God’s will ‘change me.’ The very essence of prayer displayed in Gethsemane is this: complete submission to the Father, transcending our own wishes and emotions. That is the ultimate aim of genuine prayer.” Hence, Jesus’ prayer in Gethsemane serves as a foundational model throughout the ages, empowering Christians everywhere to follow the Lord’s way regardless of circumstance.

But in their human frailty, the disciples could not join this prayer. Peter fell asleep, and so did James and John, all failing to sense the Lord’s urgency. Although Jesus asked, “Could you not keep watch for one hour?” urging them to stay alert and pray that they might not fall into temptation—declaring, “The spirit is willing, but the flesh is weak”—they remained in a state of unawareness. Pastor David Jang likens them to the “human face of the church,” saying, “In the world, some believers boast and act fearless. Yet when real crisis strikes, they often fall asleep or flee. It was true in Jesus’ day, and it is the same in our lives today. That is why we must revisit the Gethsemane prayer to recognize our true nature, and rather than displaying foolish self-confidence like Peter, we must kneel before the Father and entrust everything to Him.”

After His third prayer, Jesus says, “Are you still sleeping and resting? Enough! The hour has come,” willingly accepting His destiny of the cross. Then, as the soldiers arrive to seize Him, the disciples scatter. Pastor David Jang observes, “No matter how strong our resolve and willpower appear, without praying in the Holy Spirit and relying on God’s power, we can easily stumble. Peter boldly declared, ‘Even if I must die with You, I will not deny You,’ yet in reality, he ended up denying Him in the most shameful way. But Jesus already knew Peter would fall and still loved him to the end and brought him back.” This is a hopeful message that even though we may fall and betray the Lord, He grants us the grace of restoration.

Through His prayer in Gethsemane, Jesus embraced the “cup of death” that is humanly impossible to overcome, submitting to the Father’s will; the reality of this submission was then carried out on Calvary’s cross. Pastor David Jang states, “The cross of Jesus is of no use if we remain bystanders or mere onlookers. We must walk that way of the cross with the Lord. That is walking with Christ, and it becomes the gateway to eternal life in Him.” In other words, we too must follow in faith the path of Jesus’ obedience that began in Gethsemane. Though that path appears lonely and tragic, the glory of the resurrection is promised at its end.

Regarding John’s omission of the Gethsemane prayer, Pastor David Jang reiterates, “John may have deliberately left out Jesus’ human agony to underscore Jesus’ declaration in John 13 that the cross was already His glory.” The Gospel of John accentuates Jesus’ “regal” majesty through the farewell prayer in chapter 17, in which Jesus prays for the world and for His disciples. Conversely, the Synoptic Gospels emphasize the intensity of Jesus’ human suffering and the kind of prayer He lifted up to overcome it. These two approaches are by no means contradictory; rather, they offer complementary perspectives, presenting Jesus as both the Son of God and fully human.

Pastor David Jang notes, “We, too, often confront difficulties like Gethsemane in our own walk of faith. Observing the traces of blood like the Kidron Brook, we can feel fear and trembling, and we can be lonely when no one seems to understand our pain. But Jesus has already walked that path, leaving us the example of praying, ‘Not My will, but Yours be done,’ even in the midst of agony. When we make that prayer our own, walking with the Lord will indeed transcend loneliness and lead us to the joy of resurrection.” Thus, Gethsemane and Calvary, while being places of the most intense suffering, are simultaneously the very places where God’s power and love manifest most powerfully.

Moreover, the Gethsemane event stands as a “spiritual mirror,” not only for the disciples but also for all of us today. If we had been there, we would likely have acted no differently from the disciples; perhaps, like Mark, we would have run away wearing only a hastily wrapped linen cloth. Pastor David Jang points out how limited our human determination and promises are, remarking, “Even if we, like Peter, confidently declare we will never abandon the Lord, if we do not watch and pray, we can fall before the slightest provocation. Therefore, faith can only be strengthened through absolute dependence on God and through prayer, not through outward zeal.” This shows that internal humility and trust matter far more than external enthusiasm.

In the latter part of Mark 14, Jesus is arrested and brought before the high priests, and Peter does exactly as Jesus had foretold—he denies the Lord three times. When the rooster crows, Peter remembers Jesus’ words and weeps bitterly. Pastor David Jang addresses these tears and human wretchedness: “We can fail and fall. But that is not the end. Jesus rose again and sought out Peter, restoring his calling by telling him, ‘Feed My sheep.’ This reaffirms how great Jesus’ love is and how He holds on to sinners like us to the very end, just as He chose the cross in His Gethsemane prayer.”

This makes clear that what Pastor David Jang emphasizes—“walking with Christ”—is by no means an easy road. It is often lonely, isolated, and filled with tears. But it is also a road the Lord has already trodden, where He embraced the disciples’ every failing. Thus, even if we stumble, we have a path open for renewal. Indeed, Jesus’ prayer in Gethsemane is a “portrait of suffering” that leads us toward the hope of resurrection. While Christians may experience dark nights like Gethsemane—facing sorrow and trials with no one to share them—in prayerful obedience to the Father we too will find the dawn of resurrection. That is the pinnacle of our hope in Christ.

Ultimately, Pastor David Jang summarizes the significance of the Gethsemane prayer by pointing out five essential truths. First, Jesus experienced genuine human fear and pain, just as we do, and we cannot avoid such trials in our own lives. Second, even amid such terror, we must trust fully in God’s goodness, as Jesus did when He cried out, “Abba, Father.” Third, true submission to God’s will—especially when it clashes with our own—comes only through prayer, and this requires us to “stay awake,” as the Lord commanded. Fourth, we must honestly acknowledge our own frailty, just as the disciples’ weakness was laid bare; yet we must also believe that God’s grace is sufficient to lift us up again. Lastly, we need to remember that Jesus’ Gethsemane prayer ultimately was fulfilled through His cross and resurrection. The cross may seem like humanity’s greatest despair, but it is the path leading to the ultimate hope of resurrection, and through that path our faith matures.

Therefore, Gethsemane and Calvary are not merely historical events that occurred two thousand years ago in Palestine; rather, they continue to illuminate the spiritual reality of Christians in every age. Pastor David Jang emphasizes this point, saying, “We too easily criticize the disciples, but we should ask ourselves, ‘If I had been there, how would I have responded?’ That question reveals our own potential to abandon Jesus and run away, prompting us to approach the Lord with far greater humility and repentance.” In the end, faith stands not on our strength but on God’s love in giving His only Son to the cross, and Jesus’ choice to follow that path to the end. Once we recognize this, we realize our endurance depends on the Lord holding us firmly, and on our confession of weakness and dependence upon His grace.

Moreover, when confronted by various crises and temptations, today’s churches and believers need to be aware that we essentially face two choices. One is to rely on our own will like Peter and the other disciples, only to collapse or flee. The other is to act as Jesus did, pouring out everything before the Father and confessing, “Father, let Your will be done,” which is precisely the practical shape of “walking with Christ” that Pastor David Jang repeatedly proclaims. The Lord has already walked that path in Gethsemane, and by His resurrection has shown that path never ends in despair. Therefore, even though our human weakness and tears may follow, resurrection power ultimately unfolds, leading us to experience the glory of God’s kingdom.

Throughout this process, we rediscover the significance of “prayer.” Why did Jesus, at His darkest hour, bring His disciples to pray, hoping they would stay awake with Him? Pastor David Jang answers, “Prayer deepens our relationship with God and leads our hearts to surrender to His will. Ceasing to pray can be an act of pride that refuses to acknowledge God’s sovereignty and instead tries to solve problems by our own strength. Hence, Jesus never gave up prayer and wanted His disciples to keep watch and pray.” But the disciples did not understand. Consequently, during Jesus’ arrest and crucifixion, they dispersed without offering any meaningful involvement. Still, after His resurrection, Jesus again appeared to His disciples, leading them into a life of prayer and the power of the Holy Spirit, ultimately entrusting them with the mission of spreading the gospel. In the Book of Acts, they become the main instruments of the early church’s growth, bolstered by prayer and the Spirit’s power.

The same applies to us. No matter how passionate and resolute we seem, if we lose our life of prayer, we may fall like Peter at the slightest temptation. Yet if we follow the Lord’s example in Gethsemane, crying out to God with tears, we can overcome any test that seeks to bring us down. Pastor David Jang points out that “one reason the church loses its place in this world, and why individual believers lose their profound inner strength, is that they have lost the true spirit of Gethsemane prayer. Gethsemane prayer is marked by urgency, deep need, and absolute submission to God’s will. Without it, we, too, will fall asleep and flee.”

Thus, we must not limit our meditation on Jesus’ suffering and prayer only to Lenten seasons or early morning prayer meetings. Instead, in our everyday lives, we must continually recall Gethsemane. We need to pray in such a way that the image of Jesus before the cross, unable to avoid His ultimate decision, comes alive in our hearts. Pastor David Jang calls this a “holy repetition.” That is, though the Gethsemane event happened only once in history, it must be reenacted in our hearts even today. When that happens—whether we have a shameful past like Mark or not—we can still experience the grace of being transformed into one who proclaims the cross and resurrection. Even if we have denied the Lord three times like Peter, we can still receive the commission “Feed My sheep” and become a pillar of the church in the future.

In this way, the Gethsemane prayer recorded in Mark’s Gospel is not only a stark example of “complete obedience to God’s will over one’s own,” but also a scene where the disciples’ weakness and Jesus’ kindness stand in sharp contrast. What Pastor David Jang calls “walking with Christ” ultimately originates in the spiritual ethos of Gethsemane. No matter how frightening death may be, those who have absolute trust and love for the Father, saying, “Not My will, but Yours be done,” will never truly collapse, even in the most desolate circumstances. Why not? Because Jesus already took that path, and we confirm through the resurrection that such a path leads to everlasting victory. For anyone who believes in Christ, it becomes our task to put this faith into action.

Summarizing this Gethsemane event, Pastor David Jang urges each of us to ask ourselves, “Which cross do I want to escape right now?” He continues: “What hardships am I sleeping through? Over what matters should I be weeping and desperately pleading before God? Am I, like Peter, declaring that I would die for the Lord while in reality falling asleep or idly passing time?” When we honestly address these questions, we meet Jesus’ prayer in Gethsemane more personally. Through this encounter, we learn not to rely on human strength or determination but to entrust ourselves completely to the Father’s will and power. Pastor David Jang often says, “Faith does not stand on our decisions; it stands on God’s love in giving His only begotten Son, and on Jesus’ obedience in walking that path to the end.” By standing on His obedience, we also inevitably face many “Gethsemanes” in life, but at each one we must cry out “Abba, Father,” confessing, “I still trust You,” despite fear and trembling. This confession is the key that makes “walking with Christ” a reality in our daily lives, not just a theological concept. And it is neither spectacular nor flashy but is instead formed in tearful prayer in the darkness. In that prayer, God renews our hearts, and the saving power declared in Jesus is tangibly revealed in our lives.

Thus, in Gethsemane, where Jesus prayed and the disciples’ frailty was unmasked, and in Jesus’ firm decision to go to the cross, we recall the words, “Whoever wants to be My disciple must deny themselves and take up their cross and follow Me.” Pastor David Jang states, “The Lord walked that road alone. The disciples slept, others fled, and someone else betrayed Him. So the way of the cross was never easy. Nonetheless, Jesus went that way unhesitatingly, and its destination was the triumph of the resurrection.” This message remains equally valid for anyone invited to follow as a disciple, both in former times and now, urging each of us to hear Jesus calling, “Come and follow Me.”

In conclusion, the Gethsemane prayer, as Pastor David Jang interprets it, powerfully proclaims that every one of us should move into “prayer that leads to surrendering ourselves entirely to God’s will.” It displays the paradox of Jesus’ human weakness and divine obedience in vivid detail, and Pastor David Jang has repeatedly stressed how central the spirituality of Gethsemane is. Its core is this: “If we truly wish to walk with Christ, we, too, must endure Gethsemane’s cries, bear the cross, and believe that path leads to glory.” As we remain watchful and prayerful, bringing Gethsemane into our everyday lives, we experience that walking with Christ is indeed the most blessed path, unlike any other. In the process, though our frailties and shortcomings may appear, Jesus—just as He knew His disciples’ frailty—will love us to the end, and in the power of His resurrection will restore us and make us new.

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